Élections partielles canadiennes du 23 octobre 2017

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Les élections partielles canadiennes du ont lieu dans deux circonscriptions : Sturgeon River—Parkland, en Alberta, et Lac-Saint-Jean, au Québec. Dans les deux cas, des députés conservateurs ont démissionné. À la suite des partielles, les conservateurs perdent un siège au profit des libéraux.

Sturgeon River—Parkland[modifier | modifier le code]

Contexte[modifier | modifier le code]

Rona Ambrose, cheffe intérimaire du Parti conservateur du Canada à la suite de la démission de Stephen Harper annonce sa démission une fois le nouveau chef élu[1].

À 26 ans, Dane Lloyd, conseiller politique, est désigné candidat conservateur dans ce qui est un fief du parti. Malgré une polémique révélant des propos sexistes qu'il a tenus sur les réseaux sociaux[2], il est largement en obtenant plus de 77 % des suffrages exprimés[3].

Résultats[modifier | modifier le code]

Candidat Parti # %
Dane Lloyd Conservateur 16125 77,36 %
Brian Gold Libéral 2508 12,03 %
Shawna Gawreluck Néo-Démocrate 1606 7,70 %
Ernest Chauvet Héritage Chrétien 605 2,90 %
Total 20844 100 %

Lac-Saint-Jean[modifier | modifier le code]

Contexte[modifier | modifier le code]

Denis Lebel, élu depuis 2007 et ancien bras droit de Stephen Harper, annonce en son souhait de passer à autre chose, expliquant que dix ans de vie parlementaire l'ont « usé »[4]. Il devient ensuite PDG du Conseil de l'industrie forestière du Québec[5].

Contrairement à la circonscription albertaine, celle-ci a un fort enjeu. Les conservateurs veulent affirmer leur ancrage dans la région de Québec quand les néodémocrates représentent la candidate de 2015, qui avait failli renverser Denis Lebel. Il s'agit du premier test électoral du parti depuis l'élection de leur nouveau chef Jagmeet Singh[6]. Les libéraux parient sur la prise d'une circonscription qu'ils n'ont pas représentée depuis 1984 en investissant le maire de Dolbeau-Mistassini[7] et le Bloc québécois veut également jouer sa carte dans ce qui fut le siège historique de Lucien Bouchard. Ils investissent Marc Maltais, syndicaliste, conseiller régional pour la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec [8] De par ces différents enjeux les chefs des différents partis viennent tous dans la circonscription.

Après un début de soirée mettant Maltais en tête, les résultats imposent finalement la victoire de Hébert, candidat libéral, le NPD est relégué en quatrième position[9].

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Rona Ambrose quitte la politique », sur ici.radio-canada.ca, .
  2. « Dane Lloyd faces first scandal with 'feminize' comments », Spruce Grove examiner, 12 octobre 2017, consulté le 24 octobre 2017.
  3. « Les conservateurs conservent leur siège en Albert »a, TVA Nouvelles, 23 octobre 2017, consulté le 24 octobre 2017.
  4. « Denis Lebel démissionne », Radio Canada, 19 juin 2017, consulté le 24 octobre 2017.
  5. Denis Lebel sera nommé PDG du Conseil de l'industrie forestière du Québec, Radio-Canada, 20 juin 2017, consulté le 24 octobre 2017.
  6. « Le chef du NPD, Jagmeet Singh, vient appuyer sa candidate dans Lac-Saint-Jean », Radio-Canada, mardi 10 octobre 2017, consulté le 24 octobre 2017.
  7. « Richard Hébert ne se représente pas comme maire de Dolbeau-Mistassini », Radio-Canada, 19 septembre 2017, consulté le 24 octobre 2017.
  8. « Partielle dans Lac-Saint-Jean : le syndicaliste Marc Maltais confirme sa candidature pour le Bloc », La Presse, 26 septembre 2017, consulté le 24 octobre 2017.
  9. Le Bloc québécois y a cru jusqu’au bout, TVA Nouvelles, 23 octobre 2017, consulté le 24 octobre 2017.