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Élections législatives tongiennes de 2014

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Élections législatives tongiennes de 2014
ʻAkilisi Pohiva – Parti démocrate des îles des Amis
Voix 15
Sièges obtenus 9 en diminution 3
Samiu Vaipulu – sans étiquette
Voix 11
Sièges obtenus 8 en augmentation 3
Assemblée législative élue
Par groupes
Diagramme
Premier ministre
Sortant Élu
Lord Tuʻivakano ʻAkilisi Pohiva

Des élections législatives se sont tenues au Royaume des Tonga le , pour élire les vingt-six membres du Fale Alea, l'Assemblée législative[1]. Les Tonga sont une monarchie constitutionnelle et une démocratie parlementaire.

Il s'agit des secondes élections depuis les réformes démocratiques qui ont conféré en 2010 une majorité de sièges aux élus du peuple. Comme pour les élections de novembre 2010, les citoyens roturiers élisent dix-sept députés, tandis que les membres de la noblesse tongienne élisent neuf nobles héréditaires pour les représenter. Le roi Tupou VI conserve la possibilité de nommer des députés supplémentaires, mais uniquement sur recommandation de son Premier ministre. À la suite des élections, l'Assemblée doit renouveler sa confiance dans le Premier ministre sortant, Lord Tuʻivakano, ou bien choisir un nouveau Premier ministre, qui sera alors formellement nommé par le roi[2].

Bien que le député sans étiquette Samiu Vaipulu soit donné favori pour le poste de Premier ministre, ayant le soutien affiché des nobles, c'est ʻAkilisi Pohiva qui est choisi par quinze députés contre onze, le , pour prendre la tête du gouvernement. Dirigeant vétéran du mouvement pour la démocratie, Pohiva est alors le premier roturier élu député à être élu Premier ministre par un Parlement lui-même majoritairement élu. (Feleti Sevele, roturier, avait été nommé Premier ministre par le roi en 2006, et non pas choisi par l'Assemblée législative. Tandis qu'en 2010, le premier Parlement majoritairement élu avait choisi un noble, Lord Tuʻivakano, pour mener le gouvernement.) Au moment de son élection, Pohiva est le doyen de l'Assemblée, où il siège depuis 1987[3],[4].

Lors des élections de 2010, le Parti démocrate des îles des Amis (PDIA), emmené par ʻAkilisi Pohiva, activiste vétéran des campagnes pour la démocratie, avait remporté douze des six-sept sièges réservés aux élus du peuple ; les autres avaient été remportés par des candidats sans étiquette. (Pour leur part, les élus de la noblesse n'appartiennent à aucun parti politique.) Pohiva, député de la circonscription de Tongatapu 1, avait brigué le poste de Premier ministre, mais les nobles et les députés sans étiquette avaient confié cette fonction à Lord Tuʻivakano. Le PDIA était alors devenu de facto le parti d'opposition au nouveau gouvernement[2].

Estimant que les réformes de 2010 devaient être perçues comme une première étape dans un processus de démocratisation, le PDIA introduisit en une proposition de loi (via ‘Aisake ‘Eke, député de Tongatapu 5) qui aurait permis aux citoyens d'élire le Premier ministre au suffrage direct, en le choisissant parmi les vingt-six députés. La proposition fut rejetée par quinze voix contre six, ne recueillant pas même le soutien de tous les députés du parti[5].

Pohiva souhaitait une réforme électorale accrue, afin que les vingt-six députés soient tous élus par les citoyens. La noblesse conserverait ses neuf sièges, mais les nobles à l'Assemblée seraient élus par le peuple[6]. Cette idée n'a néanmoins pas été prise en compte[7].

Système électoral

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Depuis 2010, le pays est divisé en dix-sept circonscriptions uninominales pour l'élection des dix-sept représentants du peuple. Y sont superposées les quatre circonscriptions pour l'élection des représentants de la noblesse : une circonscription couvrant Tongatapu et ʻEua (quatre sièges), une couvrant les îles Vavaʻu (deux sièges), une les îles Haʻapai (deux sièges), et une les îles de Niuafoʻou et Niuatoputapu (un siège). Dans toutes les circonscriptions, le scrutin majoritaire à un tour, hérité du modèle britannique, est employé[2].

Tous les citoyens tongiens âgés d'au moins 21 ans, autres que les nobles et les membres de la famille royale, peuvent élire les représentants du peuple, dans leurs circonscriptions respectives. Seules sont exclues les « personnes mentalement inaptes » et les « personnes sous le coup de poursuites pour endettement »[2]. Quant aux circonscriptions pour la noblesse, le droit de vote est accordé aux membres de la noblesse héréditaire et aux pairs à vie, bien que seuls les pairs héréditaires aient le droit d'être élus. Il y a trente-trois titres de noblesse héréditaires, tous réservés aux hommes. Certains sont ponctuellement vacants ; d'autres appartiennent à des membres de la famille royale. Il y a huit pairs à vie (tous masculins), roturiers élevés à un titre de noblesse par le monarque[8].

Partis et candidats

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Le Parti démocrate (PDIA) est le seul parti politique conséquent du pays. En raison du poids de la noblesse au Parlement, ce parti n'a toutefois jamais dirigé un gouvernement.

En , le chef du parti, ʻAkilisi Pohiva, annonce qu'un comité du parti a suspendu du parti quatre députés sortants (Sitiveni Halapua, Sione Taione, Semisi Tapueluelu et Sunia Fili), leur interdisant de se présenter aux élections de novembre sous l'étiquette du PDIA[9]. La raison n'en est pas immédiatement précisée. Peu après, il est indiqué que deux autres députés (ʻIsileli Pulu et Falisi Tupou) n'ont pas été sélectionnés comme candidats du parti, bien qu'ils en demeurent membres. Les six hommes annoncent qu'ils se présenteront comme candidats sans étiquette[10]. Le PDIA présente un candidat dans chaque circonscription, mais ne re-présente ainsi que cinq de ses députés sortants[11].

Il y a 106 candidats au total pour les dix-sept sièges des élus du peuple, dont seize femmes[12]. Parmi les dix-sept députés sortants, deux ne se représentent pas : Sitiveni Halapua (ex-PDIA, Tongatapu 3) et ‘Uliti Uata (PDIA, Ha’apai 13)[13].

À l'instar de l'élection précédente, aucune femme n'est élue députée[14].

Parti Dirigeant Circonscription
du dirigeant
Sièges[15] +/-
Parti démocrate des îles des Amis ʻAkilisi Pohiva Tongatapu 1 9 en diminution 3
Candidats sans étiquette n/a n/a 8 en augmentation 3
Autres partis n/a n/a 0 en stagnation
Noblesse n/a n/a 9 en stagnation
Total 26 en stagnation

À noter que Vuna Fa’otusia, élu sans étiquette pour la circonscription de Tongatapu 7, rejoint le Parti démocrate après son élection, conférant un total de dix sièges au parti[16].

Représentants du peuple

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Liste complète des résultats par circonscription[17],[18],[19] :

Tongatapu 1

Candidat Parti Voix Pourcentage Résultat Remarques
‘Ilisapesi Baker (inconnu) 191
William Cocker (inconnu) 437
Soloni Lutui (inconnu) 7
Mosese Manuofetoa (inconnu) 325
‘Emeline Tuita (inconnu) 71
‘Akilisi Pohiva PDIA 1422 réélu député sortant
‘Ana Bing Fonua (inconnu) 129
‘Eliesa Fifita (inconnu) 74

Tongatapu 2

Candidat Parti Voix Pourcentage Résultat Remarques
Semisi Sika PDIA 1050 réélu député sortant
Soane Patita Fifita (inconnu) 180
Tevita Kaitu’u Fotu (inconnu) 424
Sione Tu’itavake Fonua Langafonua Tu'uloa[20] 526

Tongatapu 3

Candidat Parti Voix Pourcentage Résultat Remarques
William Clive Edwards Parti démocrate populaire 503 ministre de la Justice sortant
Gabriella ‘Ilolahia (inconnu) 107
Siaosi Sovaleni sans étiquette 975 élu
Simote Vea PDIA[21] 440
Paula Lavulo (inconnu) 13
Tevita Palu (inconnu) 688
Mele ‘Amanaki Parti démocrate travailliste[22] 142

Tongatapu 4

Candidat Parti Voix Pourcentage Résultat Remarques
Polikalepo Tuaileva (inconnu) 93
‘Etuate Sakalia (inconnu) 160
Felise ‘Ulupano (inconnu) 37
Edgar Cocker (inconnu) 481
Tominiko Kama (inconnu) 4
Tevita Koloamatangi (inconnu) 51
Mateni Tapueluelu PDIA 761 élu
Seketi Fuko (inconnu) 237
‘Isileli Pulu sans étiquette 541 battu député sortant ;
élu Démocrate en 2010

Tongatapu 5

Candidat Parti Voix Pourcentage Résultat Remarques
Lia Manatufa’oa (inconnu) 71
‘Aisake ‘Eke PDIA 1621 réélu ministre des Finances sortant ;
député sortant ;
élu sans étiquette en 2010
Viliami Mangisi (inconnu) 41
Maliu Takai (inconnu) 1076

Tongatapu 6

Candidat Parti Voix Pourcentage Résultat Remarques
Sione Tafuna (inconnu) 316
Siosifa Tu’utafaiva sans étiquette 589 battu député sortant ;
élu Démocrate en 2010
Salesi Fotu PDIA[21] 890
Poasi Tei sans étiquette 1010 élu

Tongatapu 7

Candidat Parti Voix Pourcentage Résultat Remarques
‘Amanaki Paea Molitika (inconnu) 31
Sione Sangster Saulala sans étiquette 741 battu ministre de l'Agriculture sortant ;
député sortant ;
élu Démocrate en 2010
Pinomi Prescott (inconnu) 40
‘Atalasa Pouvalu (inconnu) 94
Sione Vuna Fa’otusia sans étiquette 796 élu
Siosifa Filini Sikuea (inconnu) 28
Mavaetangi Manavahetau (inconnu) 197
Sipola Halafihi PDIA[21] 660

Tongatapu 8

Candidat Parti Voix Pourcentage Résultat Remarques
Semisi Fakahau PDIA 991 élu
Mafile’o Mataele (inconnu) 32
Tevita Tu’i Uata (inconnu) 880
Sione Taione sans étiquette 645 battu député sortant ;
élu Démocrate en 2010
Sipaisi Kutu (inconnu) 12

Tongatapu 9

Candidat Parti Voix Pourcentage Résultat Remarques
Samipeni Finau (inconnu) 194
Vika Fusimalohi (inconnu) 597
Tevita Tupu’ofa (inconnu) 496
Lemasingo Tania Nai (inconnu) 84
Penisimani Fifita PDIA 648 élu
Falisi Tupou sans étiquette 542 battu député sortant

Tongatapu 10

Candidat Parti Voix Pourcentage Résultat Remarques
Seini Teu (inconnu) 45
Daniel Fale (inconnu) 438
Semisi Tapueluelu sans étiquette 283 battu député sortant
Pohiva Tuionetoa PDIA 1369 élu
Faka’osilea Kaufusi (inconnu) 826

ʻEua 11

Candidat Parti Voix Pourcentage Résultat Remarques
Sunia Fili sans étiquette 716 battu député sortant
Tevita Lavemaau PDIA 760 élu
Silivia Mahe (inconnu) 7
Suliasi ‘Aholelei (inconnu) 57
Taniela Fusimalohi (inconnu) 618

Haʻapai 12

Candidat Parti Voix Pourcentage Résultat Remarques
Vili Hingano sans étiquette 535 élu
Moale Finau PDIA 532 battu député sortant
Pita Taufatofua (inconnu) 396
Pita Vi (inconnu) 158
Tu’ivaita Ueleni (inconnu) 69
Latiume Kaufusi (inconnu) 18

Haʻapai 13

Candidat Parti Voix Pourcentage Résultat Remarques
‘Anau ki Lifuka ‘Anau (inconnu) 139
Samiuela Fangaloka (inconnu) 443
Veivosa Taka PDIA 823 élu
Sosaia Helu (inconnu) 156
Sione Talanoa Fifita (inconnu) 103

Vavaʻu 14

Candidat Parti Voix Pourcentage Résultat Remarques
Tongovua Toloke Appleton (inconnu) 34
Taniela Kivalu (inconnu) 17
Matini Veikune (inconnu) 79
Saia Piukala sans étiquette 1232 élu
Lisiate ‘Akolo sans étiquette 739 battu député sortant
Tu’amelie Kemoe’atu (inconnu) 70
Latuniua Lepolo PDIA[21] 272

Vavaʻu 15

Candidat Parti Voix Pourcentage Résultat Remarques
‘Alekisio Kaita’eifo (inconnu) 77
Alvin Moa (inconnu) 36
Viliami Kaufusi Helu (inconnu) 20
Henele Fononga (inconnu) 9
Tomifa Paea (inconnu) 524
Sione Mailangi (inconnu) 95
Samiu Vaipulu sans étiquette 747 réélu vice-Premier ministre sortant ;
député sortant
Sapate Toke (inconnu) 31
‘Anisi Bloomfield PDIA[21] 472
Kerry Lavaki (inconnu) 166
Viliami Pasikala (inconnu) 16
Salesi Kauvaka (inconnu) 27

Vavaʻu 16

Candidat Parti Voix Pourcentage Résultat Remarques
Tupoulahi Manuofetoa (inconnu) 212
‘Ikani Taliai (inconnu) 87
‘Ipeni Siale PDIA[21] 346
Viliami Lolohea (inconnu) 106
Viliami Latu sans étiquette 627 battu ministre du Commerce sortant ;
député sortant
‘Aisea Siliveinusi (inconnu) 135
‘Etuate Lavulavu sans étiquette 767 élu

Niuas 17

Candidat Parti Voix Pourcentage Résultat Remarques
Fe’ao Vakata sans étiquette 519 réélu ministre des Entreprises publiques sortant ;
député sortant
Vaotau Hui (inconnu) 219
Sione Peauafi Haukinima PDIA[21] 138

Représentants de la noblesse

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La noblesse tongienne est composée de trente-trois titres héréditaires et (en 2014) de six titres de pairs à vie. Tous peuvent voter, mais seuls les nobles héréditaires peuvent être élus. Au moment de l'élection, quatre titres de la noblesse héréditaire (Ma’atu, ‘Ahome’e, Fohe et Fielakepa) sont vacants[23].

Lord Fakafanua, président de l'Assemblée sortante, a quitté le pays pour poursuivre des études à l'étranger, et n'est donc pas candidat. Les huit autres membres sortants sont réélus[24].

Liste des élus[24] :

Tongatapu et ʻEua (quatre sièges)

Candidat Voix Changement
(par rapport à 2010)
Résultat Remarques
Lord Vaea 11 +2 réélu ministre de l'Intérieur sortant
Lord Maʻafu 10 +0 réélu ministre des Terres sortant
Lord Tuʻivakano 8 -5 réélu Premier ministre sortant
Lord Nuku 7 n/a réélu élu en 2012 lors d'une élection partielle

Haʻapai (deux sièges)

Candidat Voix Changement
(par rapport à 2010)
Résultat Remarques
Lord Tuʻihaʻateiho 4 +0 réélu
Lord Tu'iha'angana 4 +4 élu

Vavaʻu (deux sièges)

Candidat Voix Changement
(par rapport à 2010)
Résultat Remarques
Lord Tuʻiʻafitu 5 +1 réélu ministre de la Santé sortant
Lord Tuʻilakepa 4 +0 réélu

Niuas (un siège)

Candidat Voix Changement
(par rapport à 2010)
Résultat Remarques
Lord Fusituʻa 2 +1 réélu

Désignation du Premier ministre

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À la suite de l'élection, les neuf élus de la noblesse s'accordent à soutenir Lord Vaea pour le poste de Premier ministre. Les élus du peuple, du Parti démocrate ou sans étiquette, s'accordent toutefois sur la nécessité de choisir un élu du peuple comme Premier ministre[16]. Après plusieurs jours de négociation, les nobles renoncent à l'idée de présenter l'un des leurs au poste. Les sept députés sans étiquette s'accordent à proposer Samiu Vaipulu (vice-Premier ministre sortant)[25]. Vaipulu est ouvertement soutenu par les représentants de la noblesse, tandis que le Parti démocrate présente naturellement ʻAkilisi Pohiva comme candidat. L'élection a lieu le , à bulletin secret. À la surprise générale, Pohiva rassemble suffisamment de voix au-delà de son camp pour être élu Premier ministre, par quinze voix contre onze. Ce moment est décrit par la presse comme historique, consacrant la longue campagne de Pohiva pour plus de démocratie dans le pays[3],[4]. Le gouvernement Pohiva, constitué presque exclusivement de roturiers, et majoritairement de membres du Parti démocrate, est nommé le [26].

En , l'élection de Mateni Tapueluelu en tant que député de Tongatapu est invalidée par la Cour suprême. N'ayant jamais payé une amende qui lui avait été infligée pour diffamation en 2011, il ne remplissait pas les conditions nécessaires pour être candidat[27]. Cette invalidation est néanmoins rejetée en appel en , permettant au député de retrouver son siège[28].

Le , ‘Etuate Lavulavu, député sans étiquette de Vava‘u 16 et ministre des Infrastructures, est reconnu coupable de corruption électorale ; son élection est annulée. Une élection partielle a lieu pour ce siège le . Akosita Lavulavu, l'épouse du député déchu, est élue à sa succession[29].

  1. Election Guide, USAid
  2. a b c et d « IPU PARLINE database: TONGA (Fale Alea), Dernières élections », sur www.ipu.org.
  3. a et b (en) "Akilisi Pohiva Tonga's new PM", Radio New Zealand, 29 décembre 2014
  4. a et b (en) "Pohiva is new Prime Minister", Tonga Daily News, 29 décembre 2014
  5. (en) "Parliament rejects a Bill to change Tonga's electoral system", Matangi Tonga, 24 octobre 2013
  6. (en) "Tonga Democrats to table more reform plans", Radio New Zealand International, 30 octobre 2013
  7. (en) "Tonga reform push too late before elections, says academic", Radio New Zealand International, 31 octobre 2013
  8. (en) "Nobles", Ministère tongien de l'Information
  9. (en) "Tonga Democratic Party dumps four MPs", Radio New Zealand International, 16 juillet 2014
  10. (en) "6 members of the Democratic Party will stand as independents", Tonga Daily News, 2 septembre 2014
  11. (en) "Tonga's Democrats well placed early for poll", Radio New Zealand International, 24 octobre 2014
  12. (en) "Number of candidates standing in Tonga's 2nd election drops", Radio New Zealand International, 24 octobre 2014
  13. (en) "106 candidates for Tonga's General Election 2014", Matangi Tonga, 24 octobre 2014
  14. (en) "Tonga election: Strong turnout as voters dump half their incumbent MPs", Australian Broadcasting Corporation, 28 novembre 2014
  15. (en) "9 nobles vs 9 Democrats: 8 Independents decide which party to form government", Kaniva Pacific, 29 novembre 2014
  16. a et b (en) "People's Reps call for a commoner Prime Minister", Matangi Tonga, 3 décembre 2014
  17. (en) "Final Results for General Election 2014", Commission électorale tongienne
  18. (en) "Tongatapu voters replace seven MPs", Matangi Tonga, 27 novembre 2014
  19. (en) "Outer Islands voters choose five new MPs", 'Matangi Tonga, 27 novembre 2014
  20. (en) "Tonga political party says tourism the key", Radio New Zealand International, 15 juillet 2014
  21. a b c d e f et g (en) Liste des candidats du Parti démocrate, Koe Kele'a, 25 novembre 2014
  22. (en) "What do we want with the satellite slots?", Tonga Herald, 23 juillet 2014
  23. (en) "Nobles Election on November 27", Matangi Tonga, 7 novembre 2014
  24. a et b (en) "Nobles re-elect Lord Tu'ivakano", Matangi Tonga, 27 novembre 2014
  25. (en) "Independent PRs nominate Samiu Vaipulu for PM", Matangi Tonga, 16 décembre 2014
  26. (en) "PM Pohiva names Sovaleni as Deputy in Cabinet lineup", Tonga Daily News, 30 décembre 2014
  27. (en) "Tongan MP's election ruled unconstitutional", Radio New Zealand, 14 décembre 2015
  28. (en) "Ousted MP wins Appeal case", Matangi Tonga, 11 avril 2016
  29. (en) "Tonga by-election yields 5th Female Member of Parliament in its history", Institute for Democracy and Electoral Assistance, 18 juillet 2016