Église Notre-Dame-de-Compassion de Paris
Église Notre-Dame-de-Compassion | ||
Présentation | ||
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Culte | Catholique romain | |
Type | Église paroissiale | |
Rattachement | Archidiocèse de Paris | |
Protection | Inscrit MH (1929) | |
Site web | www.paroissecompassion.fr | |
Géographie | ||
Pays | France | |
Région | Île-de-France | |
Département | Paris | |
Ville | Paris 17e | |
Coordonnées | 48° 52′ 53,2″ nord, 2° 16′ 59,7″ est | |
Géolocalisation sur la carte : Paris
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L'église catholique Notre-Dame-de-Compassion est située place du Général-Kœnig (porte des Ternes) dans le 17e arrondissement de Paris (jusqu'en 1929 sur le territoire de la commune de Neuilly-sur-Seine).
La chapelle a été classée monument historique en 1929[1].
Modèle:Station du métro de paris
Origine
L'église Notre-Dame-de-Compassion, anciennement dénommée Chapelle Saint-Ferdinand, a été construite en 1843 sur les plans de l'architecte du roi Pierre-François-Léonard Fontaine, sur l'emplacement de la maison où mourut le prince Ferdinand-Philippe d'Orléans, fils de Louis-Philippe, à la suite de l'accident de voiture dans lequel il perdit la vie le : ce jour-là, Ferdinand d'Orléans quitte les Tuileries dans sa calèche attelée de deux chevaux, pour saluer ses parents au château de Neuilly avant de partir à Saint-Omer inspecter son régiment. À la hauteur de la Porte-Maillot, les chevaux s'emballent, le prince se lève et tombe brutalement sur la chaussée. Transporté inanimé dans l'arrière-boutique de l'épicerie Cordier, 4 route de la Révolte, il y rend son denier soupir à 32 ans. La même année, les architectes du roi Lefranc et Fontaine érigent une chapelle en forme de croix grecque à l'emplacement de l'épicerie[2].
L'édifice a été déplacé d'une centaine de mètres en 1964, lors de la construction du souterrain et du palais des congrès de la porte Maillot[3]. À cette occasion, le prince Henri d'Orléans, comte de Paris, la Chambre de commerce et d'industrie de Paris et l'archevêché s'entendirent pour installer sous la chapelle une crypte et plusieurs locaux[4].
Construction
L'édifice a la forme d'une croix grecque.
En sous-sol, la crypte contient une grande chapelle[3].
Décoration intérieure
L'intérieur de cette église est richement doté. On peut y voir notamment :
- le cénotaphe du prince Ferdinand-Philippe d'Orléans (qui est enterré à Dreux) sculpté dans le marbre en 1842 par Henri de Triqueti
- un ange en prière, l'une des dernières œuvre de la princesse Marie d'Orléans (1813-1839)
- des vitraux réalisés à Sèvres d'après des cartons d'Ingres, conservés au musée du Louvre. Ces superbes vitraux représentent sous les traits de leurs saints patrons, les membres de la famille d'Orléans[4].
- une descente de croix par Henri de Triqueti.
Références
- Notice no PA00086718, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Informations portées sur un panneau devant la chapelle
- Revue Les Chantiers du Cardinal, no 93, mars 1986, p. 10
- Revue Les Chantiers du Cardinal, no 93, mars 1986, p. 8