Église Saint-Valery d'Anneville-sur-Scie

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Église Saint-Valery
Présentation
Type
Diocèse
Paroisse
Paroisse Saint-Pierre-de-Bacqueville-Vienne-et-Scie (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Religion
Localisation
Localisation
Coordonnées
Carte

L'église Saint-Valery est une église paroissiale dépendant de la paroisse de Dieppe-Ouest. Elle est située à Anneville-sur-Scie dans le département français de Seine-Maritime à proximité de Dieppe. Elle se trouve à côté de la fontaine Saint-Ribert[1].

Historique[modifier | modifier le code]

L'époque du Moyen Âge tardif[modifier | modifier le code]

Elle fut édifiée par le chambellan des rois de France Charles VIII et Louis XII, Jacques de Moy[2]. Les travaux furent poursuivis à la fin du XVe siècle par le seigneur d’Estouville. Avant sa reconstruction à la suite du désastre de la guerre de Cent Ans (1328-1456) elle fut dédiée à saint Ripert[3].

L'époque moderne[modifier | modifier le code]

Au XVIIe siècle, en 1694, plus précisément, la paroisse appartient au comte d'Ausmonvile est se situe à deux lieues de Dieppe soit dans le poids et mesure utilisé en Normandie environ cinq kilomètres de distance de la ville de Dieppe[4].

Église d'Anneville-sur-Scie, au 26 rue de Paris vue de la route en allant vers Dieppe.

L’ordonnance du 31 mai 1733 du roi Louis XV ordonne que les paroisses de l'amirauté de Barfleur dont dépend alors à titre d'exception Saint-Valery soit exempte de taxe de coupe de bois[5]. À noter toutefois à l’époque, on orthographiait Anneville-en-Scere est non Annville-sur-Scie[6].

Le XIXe siècle[modifier | modifier le code]

Le XIXe siècle est celui des villégiatures et du tourisme littéraire. Maupassant est né dans le village à proximité, La Tourvile sur Arc[7].

Beaucoup de sources relatives à la vie paroissiale au XIXe siècle à Anneville-sur-Scie sont fournies par la revue les Études normandes qui consacrèrent un numéro à l'histoire ecclésiastique du diocèse de Rouen en 1955[8].

Architecture[modifier | modifier le code]

Le chœur de l'église[modifier | modifier le code]

Dans la notice fournie par la commission de la sauvegarde de l'art français, il est indiqué que le chœur roman du temps du moine évangélisateur mérovingien saint Riper était présent jusqu'au XIXe siècle. Ce sont les architectes rationalistes de la seconde partie de siècle qui le détruisent car ne correspondant plus aux usages de l'époque[9].

Elle n'est toutefois pas mentionnée dans le relevé archéologique de Michel Hardy en 1873[10].

La nef[modifier | modifier le code]

La nef, qui est la partie accueillant les fidèles de forme rectangulaire n'est pas sans rappeler la coque d'un bateau. Elle fut inachevée car une chapelle sous nef devait être construite[9].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. observatoire du patrimoine religieux, « Eglise Saint-Valery », sur www.patrimoine-religieux.fr, (consulté le )
  2. Collectif, « L'église Saint-Valery d'Anneville », Sauvegarde de l'art Français,‎ (lire en ligne)
  3. M. Legris, « Saint Ribert abbé au diocèse de Rouen VIIe siècle », Analecta Bollandiana, vol. 10,‎ , p. 441–452 (ISSN 0003-2468, DOI 10.1484/J.ABOL.4.00313, lire en ligne, consulté le )
  4. « Votre recherche - anneville sur scie : 1109 résultats - Gallica », sur gallica.bnf.fr (consulté le )
  5. France Conseil d'État, Arrêt du conseil d'État qui permet aux habitants de Vrasville, Digoville et Tourlaville, ressort de l'amirauté de Barfleur, de faire la coupe des vraicqs (varechs) avec les habitants des autres paroisses de ladite amirauté. Permet aussi aux habitants de Valcanville, le Vicel, Anneville-en-Cère, Sainte-Geneviève, Tocqueville et La Pernelle de faire ladite coupe concurremment avec les habitants des paroisses maritimes du ressort de ladite amirauté, après que lesdits habitants auront fait seuls cette coupe pendant six jours. Et permet aux habitants bordiers de ladite amirauté de faire ladite coupe depuis le 15 juillet jusqu'à la fin de septembre, pour faire de la soude, (lire en ligne)
  6. Jean Adigard des Gautries et Fernand Lechanteur, « Les noms des communes de Normandie - II », Annales de Normandie, vol. 11, no 4,‎ , p. 29–39 (lire en ligne, consulté le )
  7. Kazuhiko Adachi, « La genèse de l’esthétique réaliste de Maupassant jusqu’à Une vie : la naissance d’un écrivain », Paris 4, (consulté le )
  8. Robert Eude, « Histoire religieuse du diocèse de Rouen au XIXe siècle - Deuxième partie : Quelques aspects de la pratique religieuse - Le clergé diocésain », Études Normandes, vol. 14, no 47,‎ , p. 165–196 (DOI 10.3406/etnor.1955.3177, lire en ligne, consulté le )
  9. a et b « Église Saint-Valery », sur Sauvegarde de l’Art Français (consulté le )
  10. Michel Hardy, Notice sur M. P.-J. Feret, archéologue et chroniqueur dieppois, (lire en ligne)

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Jean-Benoît Cochet, Les églises de l’arrondissement de Dieppe , Dieppe, 1846, p. 359-360 ; Réimpr. Brionne, 1972.
  • Jean-Benoît Cochet, Répertoire archéologique du département de la Seine-Inférieure , Paris, 1871, col. 47. (Réimpr. Saint-Pierre-de-Salerne, 1975.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]