Église Saint-Louis de Toulon

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Église Saint-Louis de Toulon
Présentation
Type
Diocèse
Paroisse
Paroisse de Cathédrale-Toulon-Centre (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Dédicataire
Saint Louis
Religion
Propriétaire
Commune
Patrimonialité
Localisation
Département
Commune
Coordonnées
Localisation sur la carte du Var
voir sur la carte du Var
Localisation sur la carte de France
voir sur la carte de France

L'église Saint-Louis est une église catholique située à Toulon, en France[1].

Localisation[modifier | modifier le code]

L'église est située dans le département français du Var, sur la commune de Toulon.

Historique[modifier | modifier le code]

En 1705, Monseigneur de Chalucet, alors évêque de Toulon, décide d’édifier une nouvelle église pour desservir la partie Ouest de la ville. En 1707, l’évêque créa une paroisse dans l’église Saint Sébastien située à l’angle des rues Pierre Semard et des Savonnières.

Désireux de construire une nouvelle église, Il obtient alors du roi Louis XIV la concession d'une partie de la place d'Armes et, en 1709, pose la première pierre de l'édifice.

Alors que la construction est déjà bien avancée, les murs atteignant plus de trois mètres de haut, les travaux sont interrompus en 1720, huit ans après la mort de Monseigneur de Chalucet, à cause d'une épidémie de peste qui décime 15 000 habitants, soit la moitié de la ville !

Les travaux ne reprennent qu'en 1767, avant d'être à nouveau stoppés en 1776, alors que l'église est pratiquement achevée. C'est le roi Louis XVI, prétextant que l'église gêne le champ de manœuvre des troupes de la garnison sur la place d'Armes, qui ordonne alors sa démolition, qui est effective en 1780.

En contrepartie, à la suite d'une demande du Conseil Municipal de la ville - accompagnée paraît-il d'un « pot de vin » de 300 bouteilles de champagne - le roi accorde un nouveau terrain pour la construction d'une nouvelle église Saint-Louis à la place du couvent des Capucins[2].

Ce nouvel édifice est bâti par Sigaud de 1782 à 1788 mais, à cause de la Révolution française, il est tout d'abord dédié en 1794 au culte de la Raison et de l'être suprême, avant de servir de dépôt de munitions et de caserne jusqu'en 1803, où l'empereur Napoléon Ier le rend au culte catholique. L'église ne sera cependant consacrée que bien plus tard, le , par l'évêque de Fréjus, Monseigneur Jordany.

Restaurée après guerre par Colas, c'est un bel exemple d'architecture néo-classique, en forme de temple grec. Elle comporte trois nefs séparées par des architraves reposant sur une double colonnade dorique. Le chœur, entouré de dix colonnes corinthiennes, est surplombée d'une remarquable coupole à lanternons.

L'édifice est classé au titre des monuments historiques depuis 1945[1].

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Église Saint-Louis », notice no PA00081751, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  2. « Mgr Chalucet : peur de rien », sur Press reader, (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]