Économie des Îles Marshall

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Économie des Îles Marshall
Monnaie Dollar américain
Statistiques
Produit intérieur brut (parité nominale) en diminution 0,241 milliards de dollars (2021)[1]
Produit intérieur brut en PPA en augmentation 0,216 milliards de dollars (2021)[1]
Rang pour le PIB en PPA 221[2]
Croissance du PIB en diminution 1,5 % (2021)[1]
PIB par habitant en PPA en augmentation 3 600 $[2] (2017)
PIB par secteur agriculture : 4,4 % (2013)[2]
industrie : 9,9 % (2013)[2]
services : 85,7 % (2013)[2]
Indice de développement humain (IDH) en stagnation 0,639 (moyen ; 131e) (2021)[3]
Population active 10 670 (2013)[2]
Population active par secteur agriculture : 11 % (2013)[2]
industrie : 16,3 % (2013)[2]
services : 72,7 % (2013)[2]
Sources :
FMI[1]

L'économie des Îles Marshall est extrêmement dépendante des États-Unis : le PIB provient principalement des paiements effectués selon les termes du Traité de libre-association. L'aide directe des États-Unis représentait 60 % du budget de 90 millions de dollars des Îles Marshall. L'État est le plus gros employeur, employant 30,6 % de la main-d'œuvre, en baisse de 3,4 % depuis 1988. Un petit secteur de subsistance côtoie un secteur urbain moderne.

Économie de subsistance[modifier | modifier le code]

L'économie de subsistance comprend la pêche et la culture de l'arbre à pain, de la banane, du taro et du pandanus. Sur les îles périphériques, la production de coprah et l'artisanat procurent des revenus complémentaires.

Les Îles Marshall sont membres de l'accord de Nauru concernant les ressources halieutiques.

Économie moderne[modifier | modifier le code]

L'économie moderne axée sur les services est essentiellement située à Majuro et à Ebeye. Elle est soutenue par les dépenses gouvernementales et l'installation de l'armée américaine sur l'atoll de Kwajalein.

L'aérodrome sert également de deuxième plaque tournante nationale pour les vols internationaux.

La création d'entreprise aux Îles Marshall est possible pour les résidents et les non-résidents, ces derniers bénéficiant d'avantages en matière de confidentialité et d'impôts locaux nuls. L'enregistrement de sociétés offshore y est donc importante. Tout comme les pavillons de complaisance[4].

Le tourteau et l'huile de coprah sont de loin les principales exportations du pays.

On trouve aussi du commerce de gros et de détail, la restauration, la banque et l'assurance, la construction, services professionnels et le traitement du coprah.

Une usine de transformation du thon emploie 300 travailleurs, pour la plupart des femmes, à 1,50 $ l'heure.

La production de coprah, l'activité commerciale la plus importante des 100 dernières années, dépend désormais des subventions gouvernementales qui constituent plus une politique sociale qu'une stratégie économique et contribuent à réduire la migration des atolls extérieurs vers Majuro et Ebeye, densément peuplés.

Les ressources marines, y compris la pêche, l'aquaculture, le développement du tourisme et l'agriculture, sont les principales priorités de développement du gouvernement. Les Îles Marshall vendent des droits de pêche à d'autres nations comme source de revenus.

En tant que petite nation, les îles Marshall doivent importer une grande variété de produits, notamment des denrées alimentaires, des biens de consommation, des machines et des produits pétroliers.

Huile de noix de coco[modifier | modifier le code]

Des entreprises privées expérimentent l'huile de noix de coco comme alternative au carburant diesel pour les véhicules, les groupes électrogènes et les navires. Les cocotiers abondent dans les îles tropicales du Pacifique et un litre d'huile peut être produit à partir du coprah de 6 à 10 noix de coco[5].

Balance du commerce extérieur[modifier | modifier le code]

Les îles ont peu de ressources naturelles et leurs importations dépassent de loin les exportations. Selon la CIA, la valeur des exportations en 2013 était d'environ 53,7 millions de dollars, tandis que les importations estimées étaient de 133,7 millions de dollars. Les produits agricoles comprennent les noix de coco, les tomates, les melons, le taro, l'arbre à pain, les fruits, les porcs et les poulets. L'industrie se compose de la production de coprah et d'articles artisanaux, de la transformation du thon et du tourisme. La CIA estime que le PIB en 2016 était estimé à 180 millions de dollars, avec un taux de croissance réel de 1,7 % alors que le PIB par habitant était de 3 300 dollars[2].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d (en) « Report for Selected Countries and Subjects », sur IMF (consulté le )
  2. a b c d e f g h i et j « Marshall Islands Economy 2020, CIA World Factbook », sur www.theodora.com (consulté le )
  3. (en) « Human Development Reports | Specific country data | MHL » [« Rapports sur le développement humain | Données spécifiques par pays | MHL »], sur hdr.undp.org, Programme des Nations unies pour le développement, (consulté le ).
  4. Ministère de l'Europe et des Affaires étrangères, « Présentation des Iles Marshall », sur France Diplomatie - Ministère de l'Europe et des Affaires étrangères (consulté le )
  5. « AFP: Pacific Islands look to coconut power to fuel future growth », sur web.archive.org, (consulté le )