Écomusée de Margeride

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Écomusée de Margeride
École de Signalauze aménagée en écomusée.
Informations générales
Ouverture
1984
Visiteurs par an
13 320 ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web
Collections
Label
Bâtiment
Protection
Logo monument historique Inscrit MH (1993, École de Signalauze)
Logo monument historique Inscrit MH (1987, Ferme Allègre)
Localisation
Pays
France
Commune
Coordonnées
Localisation sur la carte de France
voir sur la carte de France
Localisation sur la carte d’Auvergne-Rhône-Alpes
voir sur la carte d’Auvergne-Rhône-Alpes
Localisation sur la carte du Cantal
voir sur la carte du Cantal

L'écomusée de Margeride est un écomusée français situé à Ruynes-en-Margeride, dans le département du Cantal.

Le musée est composé de trois sites qui racontent l'histoire de la Margeride, région montagneuse du Massif central, mettant en valeur son patrimoine ainsi que ses savoir-faire.

Histoire[modifier | modifier le code]

En 1975, des habitants de Loubaresse ont entrepris une initiative visant à préserver leur patrimoine. Ils ont ainsi ouvert au public la « Maison du paysan ». À partir de cette activité collective, au sein de laquelle l'association « Maison du paysan » a su s'entourer de spécialistes en sciences, est né, en 1984, l'Écomusée de Margeride, un musée placé sous la tutelle de l'État[1].

Description[modifier | modifier le code]

Jardin de Saint-Martin[modifier | modifier le code]

Le jardin offre une opportunité de découvrir les écosystèmes naturels de la région, ainsi que la faune et la flore locales, lors de visites autonomes ou guidées. Dans la cour intérieure, un espace est consacré à la culture de plantes aromatiques et potagères qui étaient utilisées à des fins médicinales ou alimentaires[2].

Ferme Pierre Allègre[modifier | modifier le code]

Cet endroit relate la vie passée des paysans de Margeride, au sein d'une ferme à l'architecture traditionnelle qui se trouve dans le village de Loubaresse, à proximité de la Truyère[3].

École de Clémence Fontille[modifier | modifier le code]

Dans l'établissement scolaire baptisé Clémence Fontille, en l'honneur de l'institutrice qui était très estimée par les élèves au début du XXe siècle, on préserve le mobilier et les collections d'objets d'une salle de classe typique des années 1930. Par ailleurs, l'école, y compris les latrines, le jardin potager, la cour et la salle de classe, sont inscrits au titre des monuments historiques par arrêté du [4].

Label[modifier | modifier le code]

L'écomusée a été honoré du prix « Osez le musée » remis par le ministère de la Culture[5].

Animations[modifier | modifier le code]

Des événements y sont organisés[6].

Fréquentation[modifier | modifier le code]

Chiffres de fréquentation du musée 2001-2019
2001 2002 2003 2004 2005 2006
18 558 19 132 16 156 19 233 15 641 17 512
2007 2008 2009 2010 2011 2012
9 028 10 050 11 427 12 869 12 707 10 153
2013 2014 2015 2016 2017 2018
8 927 7 593 8 809 9 314 9 837 14 309
2019
13 320

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Hélène Dubois de Montreynaud, Martin La Soudière (de), Thérèse Boulet et Guy Brun, « L'écomusée de la Margeride », Terrain. Anthropologie & sciences humaines, no 11,‎ , p. 113–119 (ISSN 0760-5668, DOI 10.4000/terrain.3320, lire en ligne, consulté le )
  2. « Jardin de Saint-Martin - Ecomusée de Margeride », sur Office de tourisme des Pays de Saint-Flour (consulté le )
  3. « Ferme de Pierre Allègre - Ecomusée de Margeride », sur Office de tourisme des Pays de Saint-Flour (consulté le )
  4. « École de Signalauze », notice no PA00125277, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  5. « Osez le musée en Margeride ! », sur www.culture.gouv.fr (consulté le )
  6. Isabelle Barnérias, « Le feu sous toutes ses formes à l'écomusée de Ruynes-en-Margeride », La Montagne,‎ (lire en ligne)

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]