« Glande aréolaire » : différence entre les versions
Les glandes aréolaires, appelées aussi glandes de Montgomery, sont des glandes sébacées de l'aréole qui entourent le mamelon du sein. Ces glandes produisent une sécrétion huileuse (fluide lipoïde) qui lubrifie, protège les aréoles contre... |
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Version du 30 janvier 2012 à 21:26
Les glandes aréolaires, appelées aussi glandes de Montgomery, sont des glandes sébacées de l'aréole qui entourent le mamelon du sein. Ces glandes produisent une sécrétion huileuse (fluide lipoïde) qui lubrifie, protège les aréoles contre le dessèchement, les crevasses et les tétons notamment contre les infections préjudiciables lors de l'allaitement. Les composés volatils dans ces sécrétions peuvent aussi servir comme stimulus olfactif favorisant l'appétit du nouveau-né. Leur nom a été donné par l'obstétricien irlandais qui les décrit le premier en 1837, le docteur William Fetherstone Montgomery (en).
Anatomie
Les glandes de Montgomery sont des glandes sudoripares modifiées. Leur nombre varie considérablement mais on en dénombre en moyenne de 4 à 28 par mamelon, aussi bien chez les hommes que les femmes[1]. Elles forment à la surface du téton et à la périphérie de l'aréole de petites protubérances rondes, les tubercule de Montgomery.
La peau au-dessus du tubercule de Montgomery est lubrifiée et tend à être plus lisse que le reste de l'aréole. Lorsque les tétons sont stimulés (froid, allaitement, excitation sexuelle), la piloérection déclenchée par l'ocytocine les fait pointer et fait grossir les glandes de Montgomery : il s'agit d'un réflexe vestigial[2]. Sous l'influence de l'hormone de grossesse, les aréoles et les tubercules des seins deviennent plus foncés et particulièrement volumineux vers le huitième semaine de grossesse[3].
Notes et références
- Glandes de Montgomery
- Forrest Wickman, « Pourquoi les tétons pointent-ils quand il fait froid? », sur Slate,
- Sein (anatomie, physiologie)