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'''Serge Doubrovsky''', né '''Julien Doubrovsky''' le {{Date|22|mai|1928}} à [[Paris]], est un [[écrivain]], [[critique littéraire]] et [[littérature française|professeur de littérature française]]. Il est le créateur du [[néologisme]] « [[autofiction]] »<ref>Cf. son autofiction ''Fils''.</ref>. |
'''Serge Doubrovsky''', né '''Julien Doubrovsky''' le {{Date|22|mai|1928}}<ref>{{fr}} [http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb11900492f/PUBLIC Notice d'autorité personne : Serge Doubrovsky], [[Bibliothèque nationale de France|BnF]], consulté le 22 janvier 2012.</ref> à [[Paris]], est un [[écrivain]], [[critique littéraire]] et [[littérature française|professeur de littérature française]]. Il est le créateur du [[néologisme]] « [[autofiction]] »<ref>Cf. son autofiction ''Fils''.</ref>. |
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Version du 22 janvier 2012 à 17:21
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Paris |
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Serge Doubrovsky, né Julien Doubrovsky le [1] à Paris, est un écrivain, critique littéraire et professeur de littérature française. Il est le créateur du néologisme « autofiction »[2].
Biographie
Premier prix du concours général de philosophie[3], ancien élève de l'ENS, Serge Doubrovsky est titulaire d'une agrégation d'anglais[4]. Professeur de littérature française, il a notamment enseigné à l'université de New York, l'université Harvard, au Smith College et à l'université de Brandeis[5].
Son œuvre comporte à la fois des essais critiques et des romans autobiographiques. Il qualifie lui-même ses romans non pas d'autobiographies, mais d'autofictions.
Il reçoit le prix Médicis 1989 pour Le Livre brisé et le prix de l'écrit intime pour Laissé pour conte en 1999.
En 1997, une vive polémique l'oppose à son cousin Marc Weitzmann, lorsque celui-ci publie son roman Chaos qui met en scène Serge Doubrovsky[6].
Il est entre autres connu pour sa vision novatrice sur la pièce de Racine, Britannicus : la quête de Néron serait, en plus de celle du pouvoir, l'érotisme. Pour parvenir à le démontrer, il détourne le vocabulaire du texte en lui donnant un sens érotique, dans le sens où ce qui satisfait un monstre naissant est l'image, la façade extérieure, et non la profondeur de l'être.
Œuvres
- 1963 : Le Jour S, nouvelles, Mercure de France.
- 1964 : Corneille et la dialectique du héros, essai, Gallimard.
- 1966 : Pourquoi la nouvelle critique : critique et objectivité, essai, Mercure de France.
- 1969 : La Dispersion, roman, Mercure de France.
- 1974 : La Place de la madeleine : écriture et fantasme chez Proust, Mercure de France.
- 1977 : Fils, roman, éd. Galilée - rééd. Gallimard, coll. « Folio ».
- 1980 : Parcours critique, essai, éd. Galilée.
- 1982 : Un amour de soi, roman, Hachette - rééd. Gallimard, coll. « Folio ».
- 1984 : La Vie l'instant, nouvelles, Balland - rééd. PUL.
- 1988 : Autobiographiques, essai, PUF.
- 1989 : Le Livre brisé, roman, Grasset.
- 1994 : L'Après-vivre, roman, Grasset.
- 1999 : Laissé pour conte, roman, Grasset.
- 2006 : Parcours critique 2, essai, ELLUG.
- 2011 : Un homme de passage, roman, Grasset.
Sur Serge Doubrovsky
- Bibliographie
- Mélikah Abdelmoumen, L'École des lectrices. Doubrovsky et la dialectique de l'écrivain, Presses universitaires de Lyon, 2011.
- Régine Battiston et Philippe Weigel (Dir.), Autour de Serge Doubrovsky, Orizons, 2010.
- Hélène Jaccomard, Lecteur et lecture dans l'autobiographie française contemporaine : Violette Leduc, Françoise d'Eaubonne, Serge Doubrovsky, Marguerite Yourcenar, Droz, 1993.
- Patrick Saveau, Serge Doubrovsky ou l'écriture d'une survie, éditions Universitaires de Dijon, 2011.
- Documentaire
- Ingrid Cogny, Serge Doubrovsky à l'origine, Bibliothèque publique d'information, 2009.
Notes et références
- (fr) Notice d'autorité personne : Serge Doubrovsky, BnF, consulté le 22 janvier 2012.
- Cf. son autofiction Fils.
- (fr) David Caviglioli, « Vieux "je" », Le Nouvel Observateur, 3 mars 2011.
- (fr) Serge Doubrovsky, Encyclopédie Larousse, consulté le 21 janvier 2012.
- (fr) Serge Doubrovsky, PUF, consulté le 21 janvier 2012.
- (fr) Doubrovsky contre Weitzmann, Libération, 28 août 1997.
Liens externes
- [vidéo] Serge Doubrovsky sur Ina.fr
- Arnaud Genon et Isabelle Grell, « Comment Le Monstre devint Fils », site de l'équipe Autofiction de l'ITEM (ENS/CNRS)
- Écrivain français du XXe siècle
- Écrivain français du XXIe siècle
- Auteur d'autofiction
- Essayiste français
- Professeur de lettres
- Théoricien de la littérature
- Professeur de l'université Harvard
- Lauréat du prix Médicis
- Critique littéraire français
- Traducteur français
- Traducteur depuis l'anglais vers le français
- Agrégé d'anglais
- Élève de l'École normale supérieure (rue d'Ulm)
- Lauréat du Concours général
- Naissance en 1928
- Naissance à Paris