« Histoire de l'État de New York » : différence entre les versions

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Contenu supprimé Contenu ajouté
Tango Panaché (discuter | contributions)
Nouvelle page : L''''Histoire de l'État de New York''' === Avant la création de l'Etat, les colonies hollandaises et anglaises === {{Article détaillé|Province de New York}} L'exploration d'...
(Aucune différence)

Version du 1 janvier 2016 à 21:45

L'Histoire de l'État de New York

Avant la création de l'Etat, les colonies hollandaises et anglaises

L'exploration d'Henry Hudson, en 1609, le long du fleuve Hudson, amène la Compagnie néerlandaise des Indes orientales à fonder une décennie plus tard Fort Nassau et Fort Orange près de l'actuelle ville d'Albany en 1624. Tous deux et le comptoir du Fleuve Connecticut sont fusionnés avec la La Nouvelle-Amsterdam, fondée en 1826 par Pierre Minuit sur le site actuel de Battery Park à Manhattan, afin de parer à l'agressivité des Mohawks.

La colonie compte déjà 7 000 et 10 000 habitants en 1664, quand elle est rebaptisée New York, en l'honneur du duc d'York, frère de Charles II, futur roi d'Angleterre. Pendant la guerre d'indépendance américaine, les britanniques sont repliés sur New York au cours du très sévère hiver 1778 et encerclés par l'armée du général George Washington séparée en trois divisions, pour cerner le grand port. Dix ans plus tard, New York est le onzième État à ratifier la nouvelle Constitution américaine en 1788 et intégrer ainsi l'Union.

Le percement du Canal Erié

Le jeune État de New York connait un développement très rapide grâce la décision d'entreprendre très tôt le percement du Canal Erié, jusqu'au lac éponyme, ce qui lui donne accès à la navigation sur les Grands Lacs américains et des communications avec le colonies anglaises du Canada. Il permit de réduire de 90 % les coûts de transport entre la côte est et les zones de l'intérieur du continent, qui étaient alors encore sauvages. Après s'être heurté au refus du président Thomas Jefferson, l'entrepreneur Jessie Hawley sollicita l'appui du gouverneur DeWitt Clinton. Candidat fédéraliste à la présidentielle de 1812, puis chassé par la Régence d’Albany, DeWitt Clinton a obtenu dès 1811 que des obligations de l'État de New York financent le Canal Erié, offrant à Wall Street sa première réussite. Les travaux débutèrent le à Rome (New York) et prirent près de huit ans. La première section ouvre en 1819, et le reste le . Long de 584 km, large de 12 m et n'est profond que d'un mètre vingt. Il a fallu 83 écluses pour compenser la différence d'altitude de 183 m entre le fleuve Hudson à Albany et le lac Érié. Sa mise en service accéléra la colonisation de l'État de New York, avec le développement des villes de Buffalo, Rochester, Syracuse, Rome, Utica et Schenectady.

La Régence d'Albany

En 1797, la capitale de l'État de New York avait été transférée de Kingston à Albany. La ville avait un prestige historique, car Benjamin Franklin, y présenta en 1754 le Plan Albany d'Union, la première proposition formelle pour unir les colonies, devant les représentants de sept des colonies britanniques réunis pour le Congrès d'Albany. En 1810, Albany était la dixième ville des États-Unis, avec 10 763 habitants. A partir de là et jusqu'au au milieu des années 1830 se met en place la Régence d’Albany. Qualifiée de "machine politique dirigée par Martin Van Buren", redoutée dans le domaine économique et financier[1] elle désigne un groupe d'hommes d'affaires qui exigent et obtiennent le renvoi de leurs adversaires de la plupart des postes dans l'administration, et désignent leurs candidats, en général aussitôt acceptés. Les fédéralistes furent alors remplacés par les candidats proposés par les journaux coalisés autour de cette "Régence", comme l’Albany Argus, fondé en 1813 par Jesse Buel (1778-1839), au ton très agressif[2] mais considéré comme le titre américain le plus influent. Autre pilier de la "Régence d’Albany", The Enquirer, qui en 1829 fusionne avec le New York Courier pour devenir le Courier and Enquirer, le journal américain le plus lu[3], et le Washington Globe, d'Amos Kendall, à la tête duquel Andrew Jackson place en 1930 son neveu Francis Preston Blair.

Références

  1. "Secteur financier et croissance : un cercle vertueux", par Stephen Haber, Stanford University, site du FMI [1]
  2. Les débuts de Martin Van Buren [2]
  3. Biographie de Gordon Benett [3]