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« Tambacounda » : différence entre les versions

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==Histoire==
==Histoire==
À l'origine la ville était un campement [[Mandingues|mandingue]], faisant partie du royaume du [[Boundou]].
À l'origine la ville était un campement [[Mandingues|mandingue]], faisant partie du royaume du [[Boundou]]. Le nom Tambacounda signifie «la maison de Tamba».


On y trouve quelques vestiges de l'époque [[colonialisme|coloniale]], témoins d'une grandeur passée (gare, villas).
On y trouve quelques vestiges de l'époque [[colonialisme|coloniale]], témoins d'une grandeur passée (gare, villas).


En [[2003]], la gare ferroviaire, l'hôtel de la Gare et le bâtiment de la préfecture ont été inscrits sur la liste des Monuments historiques<ref>Arrêté du 27 mars 2003 [http://www.culture.gouv.sn/article.php3?id_article=137]</ref>.
En [[2003]], la gare ferroviaire, l'hôtel de la Gare et le bâtiment de la préfecture ont été inscrits sur la liste des Monuments historiques<ref>Arrêté du 27 mars 2003 [http://www.culture.gouv.sn/article.php3?id_article=137]</ref>.

En juillet 2014, Mame Balla Lô, succédant à Oury Bâ (2009-2014), devient officiellement le sixième maire de la commune de Tambacounda.<ref>{{Lien web|langue = |titre = Mairie de Tambacounda: Mame Balla LO Succède à Oury BA|url = http://www.tambacounda.info/2014/07/31/mairie-tambacounda-mame-balla-lo-succede-oury-ba/|site = |date = |consulté le = }}</ref>


==Administration==
==Administration==
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En [[2007]], selon les estimations officielles, la population s'élèverait à {{formatnum:78800}} personnes.
En [[2007]], selon les estimations officielles, la population s'élèverait à {{formatnum:78800}} personnes.


Lieu de passage, plusieurs des [[groupes ethniques du Sénégal]] y cohabitent. Le Bambara, le Halpoular (groupe toucouleur) et le wolof sont les langues les plus parlées.
Lieu de passage, plusieurs des [[groupes ethniques du Sénégal]] y cohabitent. Le Bambara, le Halpoular (groupe toucouleur) et le wolof sont les langues les plus parlées. Le français aussi est parlé parce que Tambacounda est un carrefour.


==Économie==
==Économie==
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La ville se trouvant dans une région peu peuplée, sur la ligne du [[chemin de fer de Dakar au Niger]] et les routes nationales [[route N1 (Sénégal)|N1]] et [[route N7 (Sénégal)|N7]], c'est une étape importante pour les transits commerciaux entre la [[région de Kayes]], au [[Mali]], et la côte du [[Sénégal]] ([[Dakar]], [[Thiès]], [[Saint-Louis (Sénégal)|Saint-Louis]]). C'est aussi un point de passage important entre [[Dakar]] et la [[Casamance]] en contournant la [[Gambie]].
La ville se trouvant dans une région peu peuplée, sur la ligne du [[chemin de fer de Dakar au Niger]] et les routes nationales [[route N1 (Sénégal)|N1]] et [[route N7 (Sénégal)|N7]], c'est une étape importante pour les transits commerciaux entre la [[région de Kayes]], au [[Mali]], et la côte du [[Sénégal]] ([[Dakar]], [[Thiès]], [[Saint-Louis (Sénégal)|Saint-Louis]]). C'est aussi un point de passage important entre [[Dakar]] et la [[Casamance]] en contournant la [[Gambie]].


Historiquement la ville s'est développée autour de la gare. C'est aussi le rendez-vous d'un grand nombre de marchands de bestiaux. La principale industrie est celle du [[coton]] (Sodefitex).
Historiquement la ville s'est développée autour de la gare. C'est aussi le rendez-vous d'un grand nombre de marchands de bestiaux. La principale industrie est celle du [[coton]]. L'entreprise Sodefitex maintient une usine à Tambacounda.


Le tourisme n'y est pas très développé, mais Tambacounda constitue souvent une ville étape pour les voyageurs se rendant au [[Parc national du Niokolo-Koba]]. Cependant, la ville présente quelques points d'intérêt, comme le Marché central, le Quartier Dépôt ou encore le Village artisanal.
Le tourisme n'y est pas très développé, mais Tambacounda constitue souvent une ville étape pour les voyageurs se rendant au [[Parc national du Niokolo-Koba]]. Cependant, la ville présente quelques points d'intérêt, comme le Marché central, le Quartier Dépôt ou encore le Village artisanal.

En 2013 une troisième station de la [[Radiodiffusion télévision sénégalaise|RTS]], (RTS 3), se trouve créée à Tambacounda.<ref>{{Lien web|langue = |titre = Sénégal: Audiovisuel public - La Rts 3 Tamba va accompagner la politique de décentralisation|url = http://fr.allafrica.com/stories/201304251211.html|site = |date = |consulté le = }}</ref>


== Culture ==
== Culture ==

Version du 11 octobre 2014 à 04:54

Tambacounda
Administration
Pays Drapeau du Sénégal Sénégal
Région Tambacounda
Département Tambacounda
Maire
Mandat
Mame Balla Lô
2014-2019
Démographie
Gentilé Tambacoundois
Population 78 800 hab. (estim. 2007)
Géographie
Coordonnées 13° 46′ 08″ nord, 13° 40′ 02″ ouest
Altitude 24 m
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Sénégal
Voir sur la carte topographique du Sénégal
Tambacounda
Géolocalisation sur la carte : Sénégal
Voir sur la carte administrative du Sénégal
Tambacounda
Liens
Site web www.mairietambacounda.com

Tambacounda est la plus grande ville du Sénégal oriental.

Géographie

Les localités les plus proches sont Madina Maboule, Koukari, Yoro Sankoule, Bira, Dialakoto, Sambadian, Djidje Kounda, Botou et Kanderi Niana.

Dakar, la capitale, se trouve à 467 km[1].

Le climat est de type sahélien et la chaleur peut y être éprouvante.

Histoire

À l'origine la ville était un campement mandingue, faisant partie du royaume du Boundou. Le nom Tambacounda signifie «la maison de Tamba».

On y trouve quelques vestiges de l'époque coloniale, témoins d'une grandeur passée (gare, villas).

En 2003, la gare ferroviaire, l'hôtel de la Gare et le bâtiment de la préfecture ont été inscrits sur la liste des Monuments historiques[2].

En juillet 2014, Mame Balla Lô, succédant à Oury Bâ (2009-2014), devient officiellement le sixième maire de la commune de Tambacounda.[3]

Administration

C'est le chef-lieu du département de Tambacounda et de la région de Tambacounda.

Souty Touré, ancien maire de la commune et ancien ministre sous Abdou Diouf, est également le fondateur du Parti socialiste authentique (PSA).

Démographie

Une habitation

Lors des recensements de 1988 et 2002, Tambacounda comptait respectivement 41 885 et 67 543 habitants.

En 2007, selon les estimations officielles, la population s'élèverait à 78 800 personnes.

Lieu de passage, plusieurs des groupes ethniques du Sénégal y cohabitent. Le Bambara, le Halpoular (groupe toucouleur) et le wolof sont les langues les plus parlées. Le français aussi est parlé parce que Tambacounda est un carrefour.

Économie

La place de l'élevage

La ville se trouvant dans une région peu peuplée, sur la ligne du chemin de fer de Dakar au Niger et les routes nationales N1 et N7, c'est une étape importante pour les transits commerciaux entre la région de Kayes, au Mali, et la côte du Sénégal (Dakar, Thiès, Saint-Louis). C'est aussi un point de passage important entre Dakar et la Casamance en contournant la Gambie.

Historiquement la ville s'est développée autour de la gare. C'est aussi le rendez-vous d'un grand nombre de marchands de bestiaux. La principale industrie est celle du coton. L'entreprise Sodefitex maintient une usine à Tambacounda.

Le tourisme n'y est pas très développé, mais Tambacounda constitue souvent une ville étape pour les voyageurs se rendant au Parc national du Niokolo-Koba. Cependant, la ville présente quelques points d'intérêt, comme le Marché central, le Quartier Dépôt ou encore le Village artisanal.

En 2013 une troisième station de la RTS, (RTS 3), se trouve créée à Tambacounda.[4]

Culture

Diwaan j et Kangam Squad sont des groupes de rappeurs de Tambacounda.

Jumelages et partenariats

Personnalités nées à Tambacounda

Notes et références

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

  • Sekna Cissé, Évolution de la population de Tambacounda 1915-1976. Essai d’interprétation, université de Dakar, 1981, 85 p. (mémoire de maîtrise de géographie)
  • Mamadou Issa Diallo, Étude du vent d’une station synoptique, Tambacounda (1946-1975), université de Dakar : 1983, 141 p. (mémoire de maîtrise de géographie)
  • Astou Diène, L’Évolution économique du cercle de Tambacounda de 1919 à 1946, université de Dakar : 1986, 99 p. (mémoire de maîtrise)
  • Pascal Handschuhmacher, « Tambacounda, une ville historique sans histoire ? » in Jean-Luc Piermay et Cheikh Sarr (dir.) , La Ville sénégalaise. Une invention aux frontières du monde, Paris, Karthala, 2007, p. 200-203 (ISBN 978-2-84586-884-7)
  • Babacar Ndong, La Communauté bassari de Tambacounda, une société traditionnelle en milieu urbain, thèse de sociologie, 2008, 540 p.
  • Abou Ndour, Monographie de la ville de Tambacounda des origines à l’indépendance (1960), Dakar, université Cheikh Anta Diop, 1993, 63 p. (Mémoire de Maîtrise)

Liens externes

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