Église Saint-Cande-le-Jeune de Rouen

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 12 septembre 2021 à 14:35 et modifiée en dernier par Thierry Caro (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.
Église Saint-Cande-le-Jeune de Rouen
Présentation
Type
Propriétaire
Propriété privée
Patrimonialité
État de conservation
partiellement détruit (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Localisation
Département
Commune
Coordonnées
Localisation sur la carte de France
voir sur la carte de France
Localisation sur la carte de la Seine-Maritime
voir sur la carte de la Seine-Maritime
Localisation sur la carte de Rouen
voir sur la carte de Rouen

L'église Saint-Cande-le-Jeune est une ancienne église catholique située à Rouen, en France[1].

Localisation

L'église Saint-Cande-le-Jeune est située dans le département français de la Seine-Maritime, sur la commune de Rouen, au 24 rue aux Ours.

Historique

L'église fut édifiée en 1047 sous le vocable de saint Victor par Thomas de l'Épinay, seigneur du Neufbourg et Raoul de Tancarville, en mémoire d'un duel entre Thomas de l'Épinay et Jacques Duplessis, où ce dernier trouva la mort. Ce duel eut lieu parce que Duplessis avait publié un libelle, selon lequel Helvise de l'Épinay (sœur de Thomas et femme de Raoul) s'était prostituée[2].

Elle fut reconstruite et prit le nom de Saint-Cande-le-Jeune en 1588 lorsqu'elle reçut une partie des reliques de saint Cande. Elle était établie parallèlement à la rue aux Ours et était entourée par un terrain à usage de cimetière, très étroit du côté de la rue aux Ours et formant l'aître Saint-Cande au nord jusqu'à la rue du Petit Salut.

Elle fut désaffectée sous la Révolution, en , et vendue le pour 125 000 livres à Louis-Thomas et François-Prosper Quesnel, négociants rouennais (leur père Nicolas Quesnel était propriétaire de l'hôtel Asselin contigu). La flèche (en bois revêtu de plomb) qui surmontait sa tour gothique fut démolie la même année. En 1824, deux chapelles latérales, construites au XVIe siècle, furent démolies, ainsi que le porche, la sacristie et le pignon de l'abside.

En 1894, l'église fut achetée par la Société normande d'électricité qui ne conserva que le clocher utilisé comme pylône électrique.

Les restes de l'église sont inscrits au titre des monuments historiques en 1954[1].

Notes et références

  1. a et b « Eglise Saint-Cande et ancien Hôtel Asselin », notice no PA00100813, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  2. [1]

Annexes

Articles connexes