Échecs en ligne
Les échecs en ligne désignent les échiquiers disponibles sur le net et sur lesquels s'affrontent des internautes.
Histoire
[modifier | modifier le code]Origines
[modifier | modifier le code]En France, les utilisateurs du Minitel peuvent jouer aux échecs en ligne dès les années 80[1],[2],[3].
Seconde jeunesse
[modifier | modifier le code]En 2020, les échecs en ligne attirent de nouveaux joueurs en nombre. Cela s'explique par un regain d'intérêt global pour les échecs avec la sortie de la série Netflix Le Jeu de la dame et le fait que durant les confinements liés à la pandémie de Covid-19, beaucoup de joueurs choisissent de jouer aux échecs pour s'occuper. À cela s'ajoute le nombre croissant de chaînes de streaming dédiées aux échecs durant cette période ainsi que la retransmission de duels de champions commentés par des streamers passionnés en direct sur Twitch[4],[5],[6]. Des tournois se déroulant majoritairement en ligne, comme les PogChamps, accroissent encore ce phénomène[7].
Le nombre de joueurs d'échecs en ligne est estimé à 13 millions[8][Passage à actualiser].
Durant les confinements, de nombreuses villes ayant un club d'échecs ont organisé des tournois en ligne[9].
Apport aux échecs
[modifier | modifier le code]Internet permet une large diffusion des connaissances relatives aux échecs, chaque joueur peut alors bénéficier de celles-ci. Le niveau échiquéen des joueurs a augmenté ainsi que leur nombre.[réf. souhaitée]
Cependant, il est aussi plus simple d'avoir recours à la triche lors des parties d'échecs en ligne ce qui pourrait menacer la pratique[10],[11].
L'accessibilité aux sites d'échecs, le grand nombre de joueurs et leur disponibilité, aussi bien de jour que de nuit, font que les clubs voient leurs effectifs diminuer.[réf. souhaitée]
Les échecs en ligne permettent une progression et un soutien constant des joueurs à tout moment grâce à des cours ou jeux accessibles depuis le domicile. Selon le grand maître indien Vishwanathan Anand : « Les ordinateurs ont changé la façon dont on étudie le jeu. Tout individu, aussi nul et isolé soit-il, se retrouve assis en face du meilleur joueur d'échecs du monde, prêt à répondre n'importe quand à n'importe quelle de ses questions »[8].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Christophe Le Penru et Christophe Bouton, « Faut-il jouer sur Minitel ? », Jeux & Stratégie, Excelsior Publications, no 35, , p. 70-73 (ISSN 0247-1132, lire en ligne )
- Yvan Duvivier, « Lorient. Ils ont toujours le virus des échecs ! » , sur ouest-france.fr, (consulté le )
- Irène Verlaque, « Podcast : du Minitel rose à Meetic, l’histoire de Marc Simoncini, entrepreneur culotté » [podcast], sur Télérama, (consulté le )
- Assia Hamdi, « Le jeu d'échecs en ligne en plein boom » , sur L'Équipe, (consulté le )
- Clémence Duneau, « Le succès de la série « Le Jeu de la dame » lance un nouvel âge d’or des échecs en ligne », Le Monde, (lire en ligne , consulté le )
- Jules de Kiss, « Esport : les échecs sont-ils un jeu vidéo quand ils sont joués en ligne ? » , sur Franceinfo, (consulté le )
- (en-US) Nathaniel Green, « PogChamps Chess Tournament », sur Chess.com, (consulté le )
- « Un engouement "spectaculaire" pour les échecs, né du confinement et de la série "Le jeu de la dame" » , sur sudouest.fr, (consulté le )
- Anne-Sophie Damecour, « Asnières-Clichy : des tournois d’échecs en ligne pour les habitants » , sur Le Parisien, (consulté le )
- « Hans Niemann aurait triché «plus de 100 fois» en ligne, selon la plateforme chess.com » , sur Le Parisien, (consulté le )
- Nicolas Berrod, « Les échecs face à une «menace existentielle» : cette tricherie présumée qui fait vaciller le plus noble des jeux » , sur Le Parisien, (consulté le )