Givrins

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Givrins
Givrins
Blason de Givrins
Armoiries
Administration
Pays Drapeau de la Suisse Suisse
Canton Drapeau du canton de Vaud Vaud
District Nyon
Communes limitrophes Arzier-Le Muids, Genolier, Duillier, Trélex, Saint-Cergue
Syndique
Mandat
Regula Zellweger
2021-2026
NPA 1271
No OFS 5720
Démographie
Gentilé Givrinois
Population
permanente
1 021 hab. (31 décembre 2022)
Densité 257 hab./km2
Langue Français
Géographie
Coordonnées 46° 25′ 45″ nord, 6° 12′ 07″ est
Altitude 564 m
Superficie 3,97 km2
Localisation
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Givrins
Géolocalisation sur la carte : Suisse
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Givrins
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Givrins
Liens
Site web www.givrins.ch
Sources
Référence population suisse[1]
Référence superficie suisse[2]

Givrins (/ʒivʀɛ̃/) est une commune suisse du canton de Vaud, située dans le district de Nyon.

Géographie[modifier | modifier le code]

La commune se trouve au pied du Jura, près de la rive gauche du ruisseau la Colline, à 5,5 km au nord-nord-ouest de Nyon[3],[4]. Elle domine une petite combe[4].

Le territoire de Givrins s'étend sur 3,97 km2[2]. Lors du relevé de 2013-2018, les surfaces d'habitations et d'infrastructures représentaient 15,2 % de sa superficie, les surfaces agricoles 41,4 %, les surfaces boisées 42,7 % et les surfaces improductives 0,3 %[5].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la commune, qui se prononce /ʒivʀɛ̃/, dérive d’un nom de personne latin, Gabrius ou Gaberius, et du suffixe toponymique latin -ānum. Il signifie donc domaine de Gabrius ou Gaberius[6].

La première occurrence écrite du toponyme remonte à environ 1087, sous la forme de Givriacus[6].

Population et société[modifier | modifier le code]

Gentilé et surnom[modifier | modifier le code]

Les habitants de la commune se nomment les Givrinois[7],[8].

Ils sont surnommés les Copons[9], du nom du panier où le boulanger met sa pâte, qui rappellerait la forme du dôme de la tour de l'horloge[7].

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution de la population[modifier | modifier le code]

Givrins compte 1 021 habitants au 31 décembre 2022 pour une densité de population de 257 hab/km2[1]. Sur la période 2010-2019, sa population a augmenté de 6,3 % (canton : 12,9 % ; Suisse : 9,4 %)[2].

Évolution de la population de Givrins entre 1850 et 2020[10],[1]

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

En 2020, le taux de personnes de moins de 30 ans s'élève à 33 %, au-dessous de la valeur cantonale (35 %). Le taux de personnes de plus de 60 ans est quant à lui de 24 %, alors qu'il est de 21,9 % au niveau cantonal[11].

La même année, la commune compte 516 hommes pour 515 femmes, soit un taux de 50,5 % d'hommes, supérieur à celui du canton (48,2 %)[11].

Pyramide des âges de Givrins en 2020 (%)[11]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,2 
90 ans ou +
0,6 
7,0 
75 à 89 ans
5,2 
16,5 
60 à 74 ans
18,4 
27,3 
45 à 59 ans
28,0 
12,6 
30 à 44 ans
18,3 
19,2 
15 à 29 ans
14,2 
17,2 
- de 14 ans
15,3 
Pyramide des âges dans le canton de Vaud en 2020 (%)[11]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ans ou +
1,4 
6,1 
75 à 89 ans
8,2 
13,3 
60 à 74 ans
14,3 
21,5 
45 à 59 ans
21,2 
22,0 
30 à 44 ans
21,4 
19,6 
15 à 29 ans
18,0 
16,9 
- de 14 ans
15,5 

Héraldique[modifier | modifier le code]

Les armes de cette commune sont figurées par un sapin vert qui s'élève d'une montagne à trois sommets, verte aussi. Ces armes d'après le calendrier historique vaudois de 1920, dateraient du XVIIIe siècle. Ces armes sont probablement inspirées d'un ancien sceau communal dont on trouve une trace dans un acte de reconnaissance de bourgeoisie du [12].

Histoire[modifier | modifier le code]

La commune compte des vestiges d'établissements romains et des nécropoles du Haut Moyen Âge. Elle fait partie à l'époque médiévale de la seigneurie de Genolier. En 1685, le village appartient aux Quisard et forme alors une seigneurie du bailliage de Nyon, régie par un conseil de douze membres[4].

De 1435 au XIXe siècle, la commune acquiert des montagnes et des forêts. Leur exploitation et le commerce du bois sont une source importante de revenus[4].

Une gare est inaugurée en 1916 sur la ligne Nyon-Saint-Cergue[4].

Patrimoine bâti[modifier | modifier le code]

Le temple de Givrins

L’église protestante Notre-Dame (Rue du Temple 2) a été bâtie en 1964 par l’architecte Marcel Auclair 46° 22′ 51″ N, 6° 14′ 16″ E[13].

Précédemment, Givrins était rattachée à la paroisse de Vich puis dès 1834 à la paroisse de Duillier. En 1840, elle est rattachée à la paroisse de Genolier qu'elle quittera à la suite de la construction de son propre temple[4].

La fontaine au centre du village, construite en 1810, est classée comme monument historique depuis juillet 1966[14]

Personnalité liée à la commune[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c « Bilan démographique selon le niveau géographique institutionnel » Accès libre, sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
  2. a b et c « Portraits régionaux 2021: chiffres-clés de toutes les communes » Accès libre [xls], sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
  3. Charles Knapp (dir.), Dictionnaire géographique de la Suisse, vol. 2 : Engadine Alpes d' - Langenberg, Neuchâtel, Victor Attinger, 1902-1910, p. 284 [détail des éditions] [lire en ligne (page consultée le 26.4.2023)]
  4. a b c d e et f Germain Hausmann, « Givrins » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
  5. Office fédéral de la statistique, « Statistique de la superficie standard - Communes selon 4 domaines principaux » Accès libre [xls], sur www.bfs.admin.ch, (consulté le ).
  6. a et b np/ks/mül, « Givrins » Accès libre, sur toponymes.ch (consulté le ).
  7. a et b Charles Roux, Noms et sobriquets des Vaudois, Yens-sur-Morges, Cabédita, , 129 p. (ISBN 2-88295-339-9), p. 47
  8. « UCV - Annuaire - Recherche et carte - Givrins », sur www.ucv.ch (consulté le )
  9. Paul Fehlmann, Ethniques, surnoms et sobriquets des villes et villages en Suisse romande, Haute-Savoie et alentour, dans la vallée d'Aoste et au Tessin, Genève, Jullien, , 274 p. (ISBN 2-88412-000-9), p. 59
  10. « Évolution de la population des communes 1850-2000 » Accès libre, sur Office fédéral de la statistique, (consulté le ).
  11. a b c et d « Population résidante permanente et non permanente selon les niveaux géographiques institutionnels, la nationalité (catégorie), le lieu de naissance, le sexe et la classe d'âge » Accès libre, sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
  12. Revue historique vaudoise, vol 32, 1924
  13. Université de Berne, base de données sur l'architecture religieuse moderne en Suisse (https://www.schweizerkirchenbautag.unibe.ch/moderner_kirchenbau/index_ger.html)
  14. Tribune de Lausanne, 27 juillet 1966

Liens externes[modifier | modifier le code]

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