Yondo Black

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Yondo Black
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Fonction
Bâtonnier
Barreau du Cameroun (d)
-
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (85 ans)
Lieu inconnuVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Autres informations
A travaillé pour

Maître Yondo Mandengue Black est un avocat camerounais, ancien bâtonnier et réputé pour son activisme politique durant les années 1990 et les villes mortes au Cameroun.

Biographie[modifier | modifier le code]

Enfance et débuts[modifier | modifier le code]

Sa vocation naît lors de visites au palais de justice à Douala. En classe de 2nde, il se rend à une plaidoirie. L'avocate de la défense est émue aux larmes et Yondo décide de devenir avocat.

Un de ses arrière grand oncles a été pendu avec Adolf Ngosso Din pour la cause du Kamerun. Il est de la famille du premier député à Douala, Ngando Black, député dont le mandat a été dissous par la loi de Charles de Gaulle. Copié dans sa manière de battre campagne par son cousin, ce dernier a aidé Paul Soppo Priso à se faire élire au point que Ngando Black a décidé de ne plus faire de politique. Ngando Black Alfred, son fils, sera député sous Ahidjo.

Yondo Black est fils d'un fonctionnaire qui a des sympathies pour l'UPC. Il perd son père le .

Il fréquente le collège Vogt à Yaoundé et déjà y mène une grève pour un meilleur petit déjeuner : du pain au lait alterné avec du macabo qui avait la préférence des élèves ewondos.

Il obtient une bourse pour faire des études de droit et être avocat. Il arrive en France en 1961.

Jeune étudiant dans les années 1960, il est militant actif dans les associations estudiantines en France dont l'UNEK, avec Woungly Massaga, expulsé de France à la suite des troubles liés à la mort de Patrice Lumumba et Yondo milite aussi à la FEANF.

Vidéos externes
Cameroun: "Non à la succession de gré à gré au sommet de l'état": Me Yondo Black (JMTV+)
La vérité en face (Guest: Me Yondo Black) du dimanche 18 octobre 2020 - Equinoxe TV

Carrière[modifier | modifier le code]

Il est secrétaire d'avocat en France. Il décide de partir au Cameroun. Le responsable de son cabinet est déçu par le choix d'un avocat talentueux de son cabinet.

À son arrivée au Cameroun dans les années 1970, à l'aéroport de Douala, de 8 heures du matin à 16 heures de l'après-midi, il passe un long interrogatoire sur son activisme politique en France.

Après une intégration difficile comme avocat et la prison, il exerce les fonctions d'avocat et par la suite bâtonnier des avocats du Cameroun. Il est admis sur une demande expresse de la présidence de la république en même temps que Maître Tokoto dont l'oncle était un des premiers maires de Douala.

Il termine souvent son propos par l'expression : "J'ai dit."[1],[2]

Il est désigné, entre autres par Jean Fochivé, comme avocat commis d'office lors du procès de l'état camerounais contre Ahidjo. Il l'est en tant que bâtonnier et plus ancien avocat francophone en formation. Procès qu'il qualifie de simulacre ; la condamnation par contumace ne pouvant avoir lieu et la suspension de l'audience de 3 heures n'étant pas nécessaire.

Actions en politique[modifier | modifier le code]

Il est un militant actif de l’alternance politique au Cameroun pendant les années 1990 et durant les villes mortes. Il est compagnon de lutte des Ekane Anicet, Djeukam Tchameni[3]. Il a fait la prison pour la liberté de la presse. Il prononce un discours le lors d'une conférence de presse chez Albert Dzongang et à la suite de l'élection présidentielle de 2018 au Cameroun. Il écrit à Paul Biya lui demandant de quitter le pouvoir[4].

Le , il se prononce contre une succession de gré à gré à la tête de l'état du Cameroun[5].

Le , il est l'invité de l'émission La vérité en face lors d'une longue interview télévisée.

Œuvres[modifier | modifier le code]

  • Une justice qui vous broie. . . Affaire Me Lydienne Yen Eyoum: Une justice sous influence (Grandes figures d'Afrique) (French Edition) Dec 1, 2017.
  • Au fil de ma plume, Mes écrits et mes interventions politiques[6]
  • Et maintenant... Maurice Kamto (Grandes figures d'Afrique) (French Edition) Sep 25, 2020[7]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Me Yondo Black : «le Cameroun va se débarrasser de son despote» », sur Actu Cameroun, (consulté le )
  2. Lebledparle com, Romain NONO, « Me Yondo Black : « Que la Reine Chantal Biya ait perdu des kilos, en quoi l’avenir du Cameroun est-il concerné ?» », sur Le Bled Parle : Actualité Cameroun info - journal Cameroun en ligne (consulté le )
  3. Jean-Marc Soboth, Guerandi Mbara, le "colis" de Monsieur Biya : Tout ce qu'on vous a caché sur l'assassinat de l'ancien conseiller du président Blaise Compaoré, Les Éditions Afro-Canadiennes, (lire en ligne)
  4. Deutsche Welle (www.dw.com), « Cameroun: Me Yondo Black écrit à Paul Biya | DW | 22.10.2018 » (consulté le )
  5. « Cameroun: "Non à la succession de gré à gré au sommet de l'état" : Me Yondo Black (JMTV+) » [vidéo], sur YouTube (consulté le ).
  6. « Au fil de ma plume - Mes écrits et mes interventions politiques, Yondo Black - livre, ebook, epub », sur www.editions-harmattan.fr (consulté le )
  7. « La justice camerounaise – procès de Lydienne Yen Eyoum | Christian Charrière-Bournazel » (consulté le )