Voie de détresse

Une voie de détresse en Corée du Sud.

Une voie de détresse est une bretelle spéciale, généralement de voie rapide, permettant à un véhicule en difficulté (par exemple en cas de panne de freins) d'effectuer un arrêt d'urgence avant un tronçon de route dangereux (viaduc sinueux ou forte descente, par exemple).

Au bitume succède alors des graviers permettant de ralentir le véhicule, puis un moyen d'arrêt naturel (butte, talus...) ou artificiel (barils et butoir). Généralement, le véhicule ainsi stoppé subit tout de même d'importants dégâts, surtout au niveau des pare-chocs et des soubassements sans pour autant mettre en danger la vie des passagers.

Signalisation

France

Panneau indiquant une voie de détresse en France (code C26a)

En France, une voie de détresse est signalée à l'avance par un panneau spécifique, de forme carrée et bleu, avec une représentation en blanc de la route et de la voie de détresse. L'extrémité de la voie de détresse est représentée par un motif à damier rouge et blanc. Au sol, un motif à damier rouge et blanc est peint pour indiquer à l'automobiliste la voie à prendre.

Exemples

Voie de détresse sur la nationale 4, en Belgique, indiquée dans les trois langues du pays ainsi qu'en anglais et installé à la suite de la catastrophe de Martelange de 1967.

• Le 21 août 1967 survint la catastrophe de Martelange : un camion transportant 47 000 litres de GPL rate un virage de la nationale 4 en descendant vers Martelange (Belgique) et Rombach (Grand-Duché de Luxembourg), et termine sa course en s'encastrant dans le parapet d'un pont, explosant instantanément au cœur des deux villages jalonnés de stations-services. À la suite de cet accident, qui fit 22morts et 47 blessés, on installa deux voies de détresse dans la descente en question.