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Viaduc de l'Altier

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Viaduc de l'Altier
Le viaduc en 2015.
Le viaduc en 2015.
Géographie
Pays Drapeau de la France France
Commune Villefort (nord) et Pourcharesses (sud)
Coordonnées géographiques 44° 26′ 50″ N, 3° 55′ 01″ E
Fonction
Franchit L'Altier puis en 1965 lac de Villefort et RD 901
Fonction ferroviaire
Itinéraire ligne de Saint-Germain-des-Fossés à Nîmes-Courbessac
Caractéristiques techniques
Type maçonnerie
Longueur 257 m
Portée principale 16 m
Largeur m
Hauteur 73 m
Matériau(x) moellons d'appareil
Construction
Construction
Mise en service
Ingénieur(s) Charles Dombre
Maître d'ouvrage Ministère des travaux publics
Gestion
Propriétaire SNCF
Historique
Protection non

Carte

Le viaduc de l'Altier, également dénommé viaduc de Villefort, est un pont ferroviaire, courbe, de la ligne de Saint-Germain-des-Fossés à Nîmes-Courbessac. Réalisé en maçonnerie, il permet le franchissement de l'Altier puis en 1965 du lac de Villefort et de la route départementale 901, sur le territoire des communes de Pourcharesses (moitié sud du viaduc) et de Villefort (moitié nord), en Lozère, dans la région Occitanie.

Construit en 1869 par l'État, il est dû à l'ingénieur des ponts et chaussées Charles Dombre (1814-1887). Terminé en 1869, il est mis en service en 1870 par la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée (PLM)[réf. souhaitée]. C'est aujourd'hui un viaduc ferroviaire de la Société nationale des chemins de fer français (SNCF).

Situation ferroviaire

Établi à 592,50 mètres d'altitude et permettant le franchissement du lac de Villefort[1], le viaduc de l'Altier, long de 257 m est situé entre le tunnel de Civadière au nord et tunnel de l'Altier au sud au point kilométriques (PK) 625,448 de la ligne de Saint-Germain-des-Fossés à Nîmes-Courbessac, entre la gare fermée de La Bastide - Saint-Laurent-les-Bains et la gare de Villefort ouverte[2].

Histoire

Le viaduc de l'Altier est un ouvrage d'art de la ligne de Saint-Germain-des-Fossés à Nîmes-Courbessac, déclarée d'utilité publique en 18? et concédée en 18?, dont l'infrastructure est à réaliser par l'État. La section de Langeac à Villefort est ouverte au trafic le 16 mai 1870.

C'est le plus haut viaduc français en maçonnerie classique. Il possède deux niveaux d’arches : un premier niveau avec 4 arches en plein cintre, et un deuxième niveau avec 11 arches en plein cintre de 16 mètres d’ouverture.

Destiné initialement à franchir l'Altier, affluent du Chassezac, la construction du barrage de Villefort ou de Bayard (village noyé) en 1965 a immergé le premier niveau de viaduc pour ne laisser apparaître une hauteur fluctuante d'une vingtaine de mètres sur une hauteur totale de 73 mètres. Dans ce contexte, la partie immergée du viaduc a fait l’objet d’un traitement d’étanchéité spécial par un enduit goudronné noir destiné à éviter la corrosion[3].

Modèle:Message galerie 2

Caractéristiques

Les caractéristiques principales de l'ouvrage sont les suivantes :

  • Hauteur maximum : 73 m dont immergée depuis 1965 +/- 53 m ;
  • Longueur totale : 257 m[4] ;
  • Ouverture totale : 160 m[5] ;
  • Largeur entre les garde-corps ou parapets : 8 m entre parapets ;
  • Ouvrage en courbe avec un rayon de courbure de 400 m ;
  • Rampe d'un maximum de 27,5 mm/m ? vers Villefort ;
  • Arches : 3 arches de plein cintre pour le premier niveau puis 11 arches de plein cintre, de 16 m d'ouverture[6] ;
  • Coût total : [5] ;
  • Coût au mètre linéaire : ?fr[5].

Notes et références

Notes

Références

  1. « Carte IGN classique » sur Géoportail.
  2. Reinhard Douté, Les 400 profils de lignes voyageurs du réseau ferré français, vol. 2 : Lignes 601 à 990, Paris, Les Éditions La Vie du rail, , 239 p. (ISBN 978-2-918758-44-0), chap. 722/4.
  3. « Viaduc remarquable : viaduc de l'Altier » [PDF], sur inventaires-ferroviaires.fr (consulté le )
  4. « Viaduc de Villefort », sur Structurae (consulté le )
  5. a b et c Charles Bricka, Cours de chemins de fer : professé à l'École nationale des ponts et chaussées. Matériel roulant et traction, exploitation technique,..., t. 2 : Matériel roulant et traction - Exploitation technique - Tarifs - Dépenses de construction et d'exploitation - Régime des concessions - chemins de fer de systèmes divers, Paris, Gauthier-Villars et fils, coll. « Encyclopédie des travaux publics », , 709 p. (lire en ligne), p. 646.
  6. Marcel Prade, Ponts & viaducs au XIXe siècle : techniques nouvelles et grandes réalisations françaises, Brissaud, , 407 p. (ISBN 9782902170593, lire en ligne), p. 63.

Voir aussi

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Articles connexes

Liens externes