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James Lambert[modifier | modifier le code]

Biographie[modifier | modifier le code]

James Lambert est un archiviste québécois.

Formation[modifier | modifier le code]

James Lambert est détenteur d’un doctorat en histoire de l’Université Laval[1]. De plus, en 1994, il complète sa maîtrise en archivistique[1]. Durant ce programme, il se familiarise avec les divers domaines de l’archivistique et il se spécialise en archives privées et en référence[1].

Parcours professionnel[modifier | modifier le code]

Il est actif depuis 1988 au sein de l’Association des Archivistes du Québec qu’il finit par présider de 1995 à 1996[1]. Avant cela, il fut coordonnateur des archives religieuses aux Archives publiques du Canada[2]. Il fut également rédacteur-historien au Dictionnaire biographique du Canada pendant une dizaine d’années[1]. Il fut président de la Fondation canadienne des archives de 1998 à 2002[3]. Aussi, il s’est occupé de la coordination du programme des archives à la Division des archives de l’Université Laval[1].

Contribution intellectuelle[modifier | modifier le code]

James Lambert a publié des articles dans des revues spécialisées en archivistique, et ce sur plusieurs sujets, dont les archives universitaires, les archives religieuses, la référence archivistique en milieu universitaire ainsi que l’évaluation des archives.

Dans son texte La mémoire et l'oubli en milieu universitaire : la constitution, la place et les rôles des archives en fonction de l'idée d'université (Les archives universitaires : la perspective québécoise), il revient sur le rôle mémoriel que jouent les archives universitaires dans le contexte québécois[4]. Il revient brièvement sur la fonction de l’université au cours des siècles et ses débuts élitistes pour progressivement prendre la fonction d’institution qui sert la société. Au Québec, c’est à la Révolution tranquille que l’on doit un des bouleversements de l’université[4]. Prenant pour exemple l’Université Laval qui était jusqu’à lors sous le contrôle du Séminaire de Québec et donc, une institution privée, Lambert démontre qu’avec l’intégration de l’université dans la société, ses archives aussi passent du domaine du privé au domaine public. Ces archives ne sont plus seulement un lieu de mémoire pour l’université, mais pour la société entière[4].

Dans L’archivistique au service des chercheurs, Lambert souligne l’importance du respect des fonds ainsi que de l’expérience de l’archiviste en contexte de recherche[5]. Pour lui, le respect des fonds est primordial pour les chercheurs puisqu’il maintient intact le contexte de création de l’archive et lui donne ainsi son plein sens. De plus, il permet de garantir la neutralité pour tous les futurs utilisateurs[5]. Enfin, le respect des fonds permet à une archive d’agir comme le miroir de l’institution ou de la personne qui l’a créée, et ce, à une époque donnée. En ce qui concerne l’expérience de l’archiviste, Lambert dit qu’elle est indispensable puisqu’au fil des années, les archivistes accumulent un savoir et une expertise difficilement remplaçables[5].

Ses deux articles Public Archives and Religious Records: Marriage Proposals[6] et Toward a Religious Archives Programme for the Public Archives of Canada[7] analysent la situation des archives religieuses au Canada. Il y souligne le peu d’attention que ces dernières reçoivent de la part des gouvernements, mais aussi le peu de coopération de certaines congrégations religieuses. Lambert considère que malgré la sécularisation de plus en plus évidente de la société, il ne faut pas négliger de conserver les archives religieuses qui sont une part importante de l’histoire du pays.

Dans The Management Team and Archival Appraisal[8], Lambert défend l’idée que les archives doivent être sélectionnées après une évaluation juste, de sorte qu’elles puissent avoir un sens et refléter adéquatement l’organisation dont elles sont censées être la trace. Les archives doivent également jouer le rôle de miroirs ajustables, s’adaptant aux besoins de ceux qui les consultent[8].

Publications[modifier | modifier le code]

  • James Lambert, «Public archives and religious records: Marriage proposals». Archivaria,1975, 1, 48-66.
  • James Lambert, « But What Is Caesar's and What Is God's? Toward a Religious Archives Programme for the Public Archives of Canada». Archivaria, 1976, 3(1), 40-56.
  • James Lambert, « Vers une politique de la référence à la Division des archives de l'Université Laval ». Archives,1990, vol. 21,   no. 3, pp. 15-35.
  • James Lambert, « La référence et la recherche: une vision holistique d'une interface ». Archives, 1991,  vol. 23, no. 4,   pp. 17-32.
  • James Lambert, (1998). « L'archivistique au service des chercheurs: le respect des fonds et l'accès à l'information dans les services d'archives ». Archivaria, 1998, 45, 112-117.
  • James Lambert, « The management team and archival appraisal ». Archivaria, 2005, 59, 109-117.
  • James Lambert, « Les archives universitaires : la perspective Québécoise ». Archives, 2006, vol. 38   no. 2, pp. 47-79.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e et f James Lambert, Author Biography (1), sur Archivaria.ca (consulté le 19-12-2020)
  2. James Lambert, Author Biography (3), sur Archivaria.ca (consulté le 18-12-2020)
  3. James Lambert, Author Biography (2), sur Archivaria.ca (consulté le 18-12-2020)
  4. a b et c James Lambert. « La mémoire et l'oubli en milieu universitaire : la constitution, la place et les rôles des archives en fonction de l'idée d'université (Les archives universitaires : la perspective québécoise) ». Archives, 2006, vol. 38   no. 2, pp. 47-79.
  5. a b et c James Lambert, « L'archivistique au service des chercheurs : le respect des fonds et l'accès à l'information dans les services d'archives », Archivaria,‎ , p. 112–117 (ISSN 1923-6409, lire en ligne, consulté le )
  6. (en) James Lambert, « Public Archives and Religious Records: Marriage Proposals », Archivaria,‎ , p. 48–66 (ISSN 1923-6409, lire en ligne, consulté le )
  7. (en) James Lambert, « But What Is Caesar's and What Is God's? Toward a Religious Archives Programme for the Public Archives of Canada », Archivaria,‎ , p. 40–56 (ISSN 1923-6409, lire en ligne, consulté le )
  8. a et b (en) James Lambert, « The Management Team and Archival Appraisal », Archivaria,‎ , p. 109–117 (ISSN 1923-6409, lire en ligne, consulté le )

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • James Lambert, Author Biography (1), sur Archivaria.ca (consulté le 18-12-2020)
  • James Lambert, Author Biography (2), sur Archivaria.ca (consulté le 18-12-2020)
  • James Lambert, Author Biography (3), sur Archivaria.ca (consulté le 18-12-2020)
  • James Lambert, «Public archives and religious records: Marriage proposals». Archivaria,1975, 1, 48-66.
  • James Lambert, « But What Is Caesar's and What Is God's? Toward a Religious Archives Programme for the Public Archives of Canada». Archivaria, 1976, 3(1), 40-56.
  • James Lambert, (1998). « L'archivistique au service des chercheurs: le respect des fonds et l'accès à l'information dans les services d'archives ». Archivaria, 1998, 45, 112-117.
  • James Lambert, « The management team and archival appraisal ». Archivaria, 2005, 59, 109-117.
  • James Lambert, « Les archives universitaires : la perspective Québécoise ». Archives, 2006, vol. 38   no. 2, pp. 47-79.

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