Utilisateur:Dalnord/test

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Voyager 2 est la seconde des deux sondes spatiales du programme Voyager. Son lancement a eu lieu de 20 août 1977. Comme Voyager 1, elle a été conçue et réalisée au Jet Propulsion Laboratory près de Pasadena en Californie. Techniquement identique à Voyager 1, Voyager 2 a été lancée sur une trajectoire plus lente et plus courbée, ce qui a permi de la maintenir dans le plan de l'écliptique (où se trouvent les planètes du système solaire). Ainsi, elle a pu être dirigée vers Uranus et Neptune en utilisant l'assistance gravitationnelle lors des survols de Saturne en 1981 et d'Uranus en 1986. En raison de la trajectoire choisie, Voyager 2 n'a pas pu se rapprocher autant que Voyager 1 de Titan, le plus grand satellite de Saturne. Cependant, c'est aujourd'hui le seul engin spatial à avoir survolé Uranus et Neptune. La configuration particulière des quatres géantes gazeuses qui a rendu leur survol possible ne se reproduit que tous les 176 ans.

Voyager 2 possède deux caméras vidicon et un panoplie d'instruments scientifiques pour faire des mesures dans les domaines de l'ultraviolet, de l'infrarouge, des ondes radio et d'autres pour détecter les particules subatomiques présentes dans l'espace, notamment les rayons cosmiques. Tout ceci a pu être mené à bien pour un coût nettement inférieur à celui des programmes plus avancés et plus spécialisés qui ont suivi, Galileo et Cassini-Huygens. Avec Pioneer 10, Pioneer 11, Voyager 1 et New Horizons, Voyager 2 est l'une des cinq sondes spatiales à suivre une trajectoire quittant le système solaire.

Déroulement de la mission[modifier | modifier le code]

Initialement, Voyager 2 était une extension du Programme Mariner et devait s'appeler Mariner 12.

Voyager 2 est lancée de Cap Canaveral le 20 août 1977 par un lanceur Titan IIIE (en). L'opération se déroule sans accro. Quelques semaines plus tard, les contrôleurs au sol du programme Voyager sont confrontés à un problème sur Voyager 1 et oublient d'envoyer à Voyager 2 un message devant être envoyé périodiquement. Les sondes Voyager s'attendent en effet à recevoir un message du réseau Deep Space au moins une fois par semaine, ce qui permet de vérifier le bon fonctionnement du récepteur radio. En raison de cet oubli, le récepteur principal de Voyager 2 s'arrête et est remplacé par le système de secours, qui a un léger problème de conception. Lorsque les ingénieurs tentent de réactiver le récepteur principal, un fusible saute dans l'alimentation de ce dernier, ce qui le rend inutilisable.

Heureusement, une semaine plus tard, le basculement sur le récepteur de secours se fait de nouveau et les ingénieurs rétablissent le contact avec la sonde. Il aura fallu compter sur ce seul récepteur pendant tout le reste de la mission. Dans l'éventualité d'une panne définitive, on transmet régulièrement à la sonde des instructions planifiant l'essentiel de la mission sur une longue durée. Cependant, malgré un fonctionnement un peu perturbé, le récepteur de secours reste utilisable et il est toujours opérationnel aujourd'hui, tout comme le sont les deux récepteurs de Voyager 1. En outre, les émetteurs de ces deux sondes, des tube à ondes progressives dans la bande X, n'ont jamais eu de problème.