Tunnel de base de la variante di Valico

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 23 janvier 2021 à 14:52 et modifiée en dernier par Siciliathisma (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.

Galleria di Base
Type Tunnel de base autoroutier
Géographie
Pays Drapeau de l'Italie Italie
Itinéraire (Variante di Valico) E 35
Traversée Apennin tosco-émilien
Altitude 440 mètres
Coordonnées 44° 08′ 32″ nord, 11° 11′ 32″ est
Exploitation
Exploitant Autostrade per l'Italia
Caractéristiques techniques
Longueur du tunnel 8 700 m
Nombre de tubes 2 tubes
Nombre de voies par tube 2 voies
Construction
Début des travaux Avril 2006
Fin des travaux Août 2010 (percement)
Ouverture à la circulation
Géolocalisation sur la carte : Toscane
(Voir situation sur carte : Toscane)
Galleria di Base
Géolocalisation sur la carte : Émilie-Romagne
(Voir situation sur carte : Émilie-Romagne)
Galleria di Base

Le tunnel de base de la Variante di Valico (Galleria di Base en italien) est un tunnel de base autoroutier bitube emprunté par l'autoroute A1, reliant Florence à Bologne, et traversant la chaîne montagneuse Apennin tosco-émilien.

Long de plus de 8 km, il est l'un des tunnels les plus longs d'Italie et le second plus long tunnel routier fait entièrement sur le territoire italien derrière le tunnel du Gran Sasso ; il est également l'un des plus longs tunnels routiers bitubes d'Europe.

Histoire

Le « tunnel de base », inauguré le , tunnel bitube de 8,7 km de longueur, est un ouvrage symbolique de l'ensemble de l'autoroute A1. Avec 10,2 millions de mètres cubes de matériaux d'excavations et une section d'excavation de 180 mètres carrés, ce tunnel est le plus important de la Variante di Valico et l'un des plus importants en Europe[1]. La "Variante di Valico" concerne 66,6 km du tronçon des Apennins de l'A1, dans le segment compris entre Sasso Marconi (Bologne) et Barberino di Mugello (Florence), le projet le plus important d’amélioration sur le réseau routier de Autostrade per l'Italia[2].

Tout en étant l'une des infrastructures les plus importantes d'Europe, la "Variante di Valico" marque également la disparition d'un des vieux nœuds du réseau autoroutier italien en ce qu'elle permettra de fluidifier le trafic entre le nord et le sud du pays. Ces travaux de modernisation du réseau sont nécessaires pour contribuer à réduire la pollution, la durée des trajets et la consommation de carburant, tout en assurant au mieux la sécurité de ceux qui voyagent en Italie[3].

Construction

Les lots 9-10-11, comprennent la construction de deux nouveaux tunnels autoroutiers appelés tunnel de base : l'un d'une longueur de 8 685 mètres (dont 180 mètres artificiel) et le second de 8 697 mètres (dont 166 mètres artificiel[4]) ; et le tunnel Poggio Civitella d'une longueur de 266 et 328 mètres, dont les travaux de génie civil sont réalisés par la société Todini, et l'usine de ventilation du tunnel de base[5].

Les premiers travaux débutent en pour le côté nord vers Bologne. Au , l'avancement des travaux (tubes nord et sud) était d'environ 3 259 mètres sur un total de 17 047 mètres, soit 19% de l'avancement total. Le percement du tube nord s'achève en , suivi par le tube sud en [5]. L'excavation a été effectuée à l'aide d'explosifs à section complète espacés de 4 à 5 mètres (dans le cas de roches de résistance moyenne à élevée) ou par des excavatrices avec marteau-piqueur (dans le cas de roches de résistance moyenne à faible). Le coup des travaux a été estimé à 580 millions d'euros[5].

Les principaux systèmes technologiques qui équipe le tunnel sont essentiellement : alimentation électrique, éclairage, ventilation, détection incendie, vidéo surveillance, transmission radio, armoires SOS, communication téléphonique, diffusion audio, contrôle du trafic, signaux lumineux, télécommande-automatisation, supervision locale, réseaux transmission de données et réseau incendie. L'intérieur du tunnel est équipé de sortie de secours tous les 800 mètres en moyenne, en correspondance avec les postes de secours, ajouté à des espaces d'arrêts d’urgence entrecoupées dans l'ouvrage tous les 300 mètres environ[5].

Notes et références

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie