Traité de Methuen
Le traité commercial de Methuen[1] fut signé à Lisbonne le entre l'Angleterre et le Portugal. Ce traité commercial prévoit que l'Angleterre peut exporter librement ses lainages vers le Portugal, en contrepartie l'Angleterre importe du vin du Portugal. Le nom du traité vient de l'homme politique anglais John Methuen, l'ambassadeur au Portugal qui négocia ce traité. Les colonies portugaises restent sous l'emprise du commerce exclusif du Portugal jusqu'à l'Accord commercial luso-britannique de 1810.
Ce traité était particulièrement intéressant pour l'Angleterre car il lui ouvrait un marché pour ses produits au début de la révolution industrielle et il lui assurait un approvisionnement en vin, essentiel pour sa navigation. Pour les Anglais, les taxes du vin portugais étaient ainsi un tiers moins chères que celles du vin français, ce qui entraîna un boom de production du vin de porto produit au nord du Portugal. La production de vin se fit aux dépens du grain creusant la dépendance du Portugal vis-à-vis du grain étranger.
Ce traité intervient juste après le traité militaire du [2].
Ce traité est à la base de l'exemple de David Ricardo illustrant son concept des avantages comparatifs. Il est cité par Frédéric Bastiat dans son texte Midi à quatorze heures[3].
Notes et références
- Supplément au Recueil des principaux traités d'alliance, de paix, de trêve, de neutralité, de commerce, de limites, d'échange etc. conclus par les puissances de l'Europe tant entre elles qu'avec les puissances et états dans d'autres parties du monde depuis 1761 jusqu'à présent précédé de traités du XVIIIe siècle antérieurs à cette époque et qui se trouvent pas dans le Corps universel diplomatique de Mrs. Dumont et Rousset et autres recueils généraux de traités par George Frederic de Martens ... Tome 1. [-4. et dernier], (lire en ligne), page 41
- Supplément au Recueil des principaux traités d'alliance, de paix, de trêve, de neutralité, de commerce, de limites, d'échange etc. conclus par les puissances de l'Europe tant entre elles qu'avec les puissances et états dans d'autres parties du monde depuis 1761 jusqu'à présent précédé de traités du XVIIIe siècle antérieurs à cette époque et qui se trouvent pas dans le Corps universel diplomatique de Mrs. Dumont et Rousset et autres recueils généraux de traités par George Frederic de Martens ... Tome 1. [-4. et dernier], (lire en ligne), page 3
- Midi à quatorze heures.