Théâtre national algérien

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Théâtre national algérien Mahieddine Bachtazi
Description de cette image, également commentée ci-après
Façade du théâtre National, face au square Port Saïd
Type théâtre
Lieu Alger, Drapeau de l'Algérie Algérie
Coordonnées 36° 46′ 52″ nord, 3° 03′ 37″ est
Architecte Charles Frédéric Chassériau et Justin Ponsard
Inauguration 29 septembre 1853
Capacité 750
Direction Mohamed Yahiaoui
Site web http://tna.dz/

Carte

Résidence

Ballet national algérien

Le Théâtre national algérien (TNA ; en arabe: المسرح الوطني الجزائري), ou Théâtre national algérien Mahieddine Bachtarzi, est un centre de création éducatif et culturel installé dans l'ancien opéra d'Alger, au 10 rue Hadj Omar.

Le théâtre est le lieu de résidence du Ballet national algérien depuis 1963[1].

Histoire[modifier | modifier le code]

Théâtre impérial d'Alger, photographie de Félix-Jacques Moulin vers 1856-1858
Le théâtre d'Alger en 1910

L'opéra est construit de à par les architectes Charles Frédéric Chassériau et Justin Ponsard dans un style néo-baroque. Il est inauguré le , en présence[2] du gouverneur général d'Algérie, le Maréchal Jacques Louis Randon, du préfet Charles Lautour-Mézeray et du maire Jean-Baptiste Vincent de Guiroye.

Le théâtre était alors doté d'un orchestre permanent de 38 musiciens et de trois compagnies d'acteurs/chanteurs : une pour l'opéra comique, une pour le divertissement, une pour la comédie/le drame/le vaudeville.

Le , l'empereur Napoléon III assista à une représentation de Rigoletto, présentée par une compagnie italienne.

Le , un incendie détruit l’opéra mais les murs extérieurs sont épargnés. Il est reconstruit l'année suivante par Oudot[3], la réouverture intervenant le .

En 1887, le théâtre impérial devient municipal, ce qui entraîne la perte de la subvention annuelle de 30 000 francs du gouvernement français.

Dans les années suivantes, la réfection du théâtre est l'objet d'un concours national en 1936 dont les architectes algérois Raymond Taphoureau et Emmanuel Guermonprez sont les vainqueurs. Les travaux débutés en 1937 se terminent en 1939[4]. Dans les années 1940 et 1950, la quasi-totalité des spectacles provenaient des opéras de Bordeaux, Lyon, Marseille, Strasbourg et Toulon, avec des artistes français[5].

À partir de l'indépendance, la production s'est tournée massivement vers le théâtre en prose, le théâtre devenant le Théâtre national algérien (TNA) en vertu d'un décret du .

Le festival de la musique panafricaine en 1969 est également l'occasion de nouveaux travaux.

Le théâtre est ensuite rebaptisé Théâtre national algérien Mahieddine Bachtarzi[Quand ?].

Direction du théâtre[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Théâtre National Algérien (TNA) Mahieddine Bachtarzi », sur Kherdja.com (consulté le ).
  2. (it) Paolo Petrocelli, I teatri d'opera in Medio Oriente e Nord Africa : genesi, evoluzione e politiche culturali, Rome, Carocci editore, , 155 p. (ISBN 978-88-430-9856-9), p. 16
  3. Bernard Venis, « Opera d'Alger, son histoire : premières heures du théâtre algérois », sur alger-roi.fr (consulté le ).
  4. « L'opéra d'Alger : remaniements », Bulletin municipal de la ville d'Alger, no 7; juillet 1951, s.p.
  5. (it) Paolo Petrocelli, I teatri d'opera in medio oriente e Nord Africa, p. 17
  6. « cerclealgerianiste.fr/index.ph… »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  7. « BOUDIA Mohamed [Dictionnaire Algérie] - Maitron », sur maitron.fr (consulté le ).

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Arnaudiès, Fernand, Histoire de l'Opéra d'Alger. Épisodes de la vie théâtrale algéroise, 1830-1940, Alger : Ancienne Imprimerie V. Heintz, 1941
  • Bulletin municipal de la ville d'Alger, no 7; , s.p.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]