Chapelle de l'Humanité
Destination initiale |
Hôtel particulier |
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Destination actuelle |
Monument religieux |
Style |
XVIIe siècle |
Architecte | |
Construction |
1642 |
Religion | |
Propriétaire |
Propriété privée |
Patrimonialité |
Pays | |
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Département | |
Commune |
Coordonnées |
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La temple de l’Humanité est un édifice religieux situé à Paris, en France[1]. Il s'agit de l'unique temple positiviste subsistant en Europe.
Description
L'immeuble est un hôtel particulier du XVIIe siècle, dont la façade sur rue a été modifiée au début du XXe siècle. Cette façade possède, au premier étage, une statue en vierge de Clotilde de Vaux, un buste d'Auguste Comte et l'inscription « L'amour pour principe et l'ordre pour base, le progrès pour but ».
Le premier étage accueille une « chapelle de l'Humanité », en tout point conforme, à échelle réduite, au plan conçu par Auguste Comte. Elle comporte quatorze arcs brisés qui correspondent aux treize mois du calendrier redéfini par le philosophe. Le quatorzième arc est dédié à Héloïse. L'allégorie sur l'autel représente l'Humanité tenant l'avenir dans ses bras.
Localisation
Le temple est situé à Paris, dans le 3e arrondissement, au 5 rue Payenne, dans le Marais.
Le Temple est ouvert à la visite.
Ce site est desservi par la station de métro Saint-Paul.
Historique
Le terrain est acheté en 1642 par l’architecte François Mansart, qui y construit sa maison. Il y habite jusqu’à sa mort, en 1666. En 1842, l’immeuble est surélevé par le bijoutier Antoine Bret.
À la fin du XIXe siècle, Clotilde de Vaux, égérie d’Auguste Comte, le fondateur du positivisme, habite dans cet immeuble ou dans celui d’à côté, au 7 rue Payenne. En 1903, l’immeuble est acheté par l’Église positiviste du Brésil afin d’accueillir un lieu de culte. La façade et le premier étage sont transformés par l’architecte Gustave Goy.
L’édifice est inscrit au titre des monuments historiques en 1982[1].
Annexes
Articles connexes
Liens externes
Références
- « Temple de l'Humanité ou du Positivisme », notice no PA00086235, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture