Stella Engama

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Stella Engama
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Nationalité
Formation
Activités
Œuvres principales
Un siècle d'agonie
Invente-moi
Paroles intimes
Les Chaînes du droit de cuissage
Les Délices de l'enfer
Les Sentiments que l'on s'aime
[Selon qui ?]

Stella Engama, née Stella Irène Virginie Engama le à Yaoundé (région du Centre au Cameroun), est une enseignante-chercheure, romancière, poétesse et dramaturge camerounaise. Elle est promotrice d'un prix littéraire qui porte le nom de sa Fondation et fondatrice de groupes scolaires, centre culturel et de la Société des Amis de la Littérature (SAL). Elle est une reine en peuple Eton.

Biographie[modifier | modifier le code]

Enfance et formation[modifier | modifier le code]

Stella Engama naît le à Yaoundé et est la quatrième d'une fratrie de seize enfants[1]. En 1973, elle passe l'examen du Baccalauréat G1[2] avec mention "Bien" au Lycée Technique de Yaoundé[3]. En 1978, elle obtient une Maîtrise en Droit privé à l'Université de Yaoundé. En 1983, elle décroche le Diplôme d'Etudes Approfondies (DEA) en Droit des affaires[1] à Paris II[4].

Carrière[modifier | modifier le code]

Stella Engama occupe le poste de Secrétaire de direction à la Chancellerie de l'Université de Yaoundé. Elle enseigne le droit au Lycée Technique Commercial de Yaoundé et à l'Association pour la Formation des Cadres (AFCA) où elle est enseignante vacataire. En 1979, elle rejoint le Groupe T. Bella en tant qu'Attachée de direction chargée de Contentieux et du Personnel. Elle démissionne en 1982[5] pour se lancer dans l'entrepreneuriat. Elle crée d'abord avec son frère architecte, une société de Génie civil et d'Architecture intérieure dénommée ARDEHCO. Ensuite, elle lance la Fondation Universelle Stella Engama pour l'Éducation et la Culture (FUSEE) en août 1989 comprenant des groupes scolaires à Yaoundé et dans son village à Nkol-Nyada à 25 kilomètres sur la route d’Okola[4].

Carrière littéraire[modifier | modifier le code]

En 1993, elle publie le premier tome de Un siècle d’agonie sous le titre Mystère de ma vie et en 1998, parait le deuxième tome, L’univers brisé d’une reine. En 2003, elle participe au salon du livre de Paris porte de Versailles où 40 exemplaires du roman Les chaînes du droit de cuissage sont vendus[1].

Elle s'engage pour la promotion des littératures africaines francophones[6].

Elle publie Invente-moi et paroles intimes, un recueil de poème dédié aux rapports amoureux problématiques et offrant un questionnement sur les rapports sociaux de sexe[7].

Stella Engama continue d'écrire des correspondances. Elle publie des éloges funèbres adressés à Eno Belinga, Emmanuel Keki Manyo, René Philombé, Cyrille Effala et Sita Bella[1].

Vie de famille[modifier | modifier le code]

Stella Engama est mariée et divorcée, elle est mère de sept enfants et a quatre petits-enfants[1],[8].

Œuvres[modifier | modifier le code]

Romans[modifier | modifier le code]

Poésie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f g h et i « Stella Engama - Inconsolable Stella Engama », sur www.nkul-beti-camer.com (consulté le )
  2. « Nomenclature Des Filieres Conduisant Aux Diplomes Decernes Par L 1 | PDF | Diplôme | Niveaux d'enseignement », sur Scribd (consulté le )
  3. Jeanne Nlend, « Le Lycée technique de Yaoundé, champion du changement des jeunes », sur Cameroon Radio Television, (consulté le )
  4. a b c d e et f « AMINA Engama 99 », sur aflit.arts.uwa.edu.au (consulté le )
  5. « Stella ENGAMA - Inconsolable Stella Engama », sur www.nkul-beti-camer.com (consulté le )
  6. #, « Gabon : Le système éducatif gabonais avec Daouda Mouguiama en agonie sans ses auteurs. », sur 7joursinfo.com, (consulté le )
  7. Pierre Suzanne EYENGA Onana, « Invente-moi et paroles intimes de Stella Engama ou la stylisation d’un sentiment de ‘mal-être oxymore’ », Textes et contextes, no 13.1,‎ (ISSN 1961-991X, lire en ligne, consulté le )
  8. « Engama Stella », sur aflit.arts.uwa.edu.au (consulté le )
  9. a b et c « Engama Stella », sur aflit.arts.uwa.edu.au (consulté le )
  10. Pierre Suzanne Eyenga Onana, « Invente-moi et paroles intimes de Stella Engama ou la stylisation d’un sentiment de ‘mal-être oxymore’ », Textes et contextes, no 13.1,‎ (ISSN 1961-991X, lire en ligne, consulté le )

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :