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Société des bibliophiles français

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Société des bibliophiles français
Sceau de la Société.
Litteris patriæque carus
Histoire
Fondation
Cadre
Type
Forme juridique
Association loi de 1901
Association déclaréeVoir et modifier les données sur Wikidata
Domaine d'activité
Siège
Pays
Langue
Organisation
Membres
Fondateurs
Identifiants
RNA
SIREN
OpenCorporates

La Société des bibliophiles français est une société savante française fondée le .

Historique

Le but de la Société des bibliophiles français était de publier des ouvrages inédits ou au moins très rares, et ayant de l’importance pour l’Histoire ou la littérature ancienne françaises[1]. Quand cette importance était restreinte à un intérêt de curiosité, la Société se bornait à tirer de l’ouvrage publié un nombre d’exemplaires égal à celui de ses membres ; quand au contraire elle publiait un ouvrage qui lui paraissant de nature à entrer dans un certain nombre de bibliothèques, elle en tirait des exemplaires en papier ordinaire destinés à être mis dans le commerce, mais réservait toujours à ses membres des exemplaires tirés sur grand papier ou sur vélin dont aucun ne peut être vendu[1]. Chaque membre payait annuellement une cotisation de cent francs[1]. Il suffisait, pour être admis dans la Société, d’aimer les livres, d’avoir une bibliothèque et de se soumettre aux conditions imposées par les statuts, dont la première était d’être présenté par deux membres et nommé à la pluralité des voix[1].

Compositions

À sa création, la Société des bibliophiles français se composait de vingt-quatre membres au plus, parmi lesquels un président et un trésorier étaient, annuellement nommés[1].

Publications

La Société des bibliophiles a publié, de 1820 à 1838, 88 ouvrages dont le détail se trouve tome III, page 340, du Manuel du libraire ; en 1844, un volume in-folio sur les cartes à jouer orné de cent planches, tiré à 100 exemplaires en papier ordinaire et à 32 sur grand papier ; en 1845 l’Apparicion maistre Jehan de Meun, par Honorat Bovet (1398), un vol. in-4° tiré à 117 exemplaires, dont 17 sur vélin. Enfin, elle a publié, en 1846, sur un manuscrit unique appartenant à un de ses membres, Jérôme Pichon, le Ménagier de Paris, ouvrage fort important pour l’histoire de la vie privée des Français et pour les statistiques de la ville de Paris au XIVe siècle[1].

Notes et références

  1. a b c d e et f Annuaire des sociétés savantes de la France et de l’étranger, Paris, Victor Masson, (lire en ligne), p. 359.

Liens externes