Siège d'Annapolis Royal (1745)

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Siège d'Annapolis Royal
Description de cette image, également commentée ci-après
Lieutenant-gouverneur Paul Mascarene, portrait de John Smibert (1729)
Informations générales
Date 2 - 23 mai 1745
Lieu Fort Anne, Annapolis Royal (Nouvelle-Écosse)
Issue victoire britannique
Belligérants
Drapeau de la Grande-Bretagne. Grande-Bretagne Drapeau du royaume de France Royaume de France
Mi'kmaq
Maliseet
Commandants
Paul Mascarene
Edward Tyng (en)
Paul Marin de la Malgue
Forces en présence
250? 500 soldats français et indigènes

Troisième guerre intercoloniale
Guerre de Succession d'Autriche

Batailles

Coordonnées 44° 44′ 28″ nord, 65° 30′ 41″ ouest

Le siège d'Annapolis Royal (également connu sous le nom de siège de Fort Anne) en 1745 implique la troisième des quatre tentatives par les Français, ainsi que leurs alliés acadiens et autochtones pour regagner la capitale de la Nouvelle-Écosse/Acadie, Annapolis Royal pendant la troisième guerre intercoloniale. Pendant le siège, William Pote a été fait prisonnier et a écrit l'un des rares récits de captivité qui existent de la Nouvelle-Écosse et de l'Acadie.

Contexte historique[modifier | modifier le code]

La conquête de l'Acadie par la Grande-Bretagne a commencé en 1710 par la capture de la capitale provinciale, Port Royal (que les Britanniques renommèrent Annapolis Royal). À la suite du traité d'Utrecht en 1713 la France avait cédé officiellement l'Acadie à la Grande-Bretagne. Cependant il y avait un désaccord sur les frontières provinciales et certains Acadiens aussi résistèrent à la domination britannique.

Pendant la troisième guerre intercoloniale les Français ont commencé à reprendre la péninsule que les Britanniques appelaient la Nouvelle-Écosse avec un assaut sur la capitale. Il n'y avait que deux avant-postes dans la colonie : Canso et Annapolis Royal. Les Français sous le commandement de Dévier conquit immédiatement Canso, puis fit une tentative infructueuse contre la capitale. Le Français fit une nouvelle tentative sur la capitale l'année suivante.

Siège[modifier | modifier le code]

Quelques jours avant le siège de Louisbourg, l'officier français Paul Marin de la Malgue conduit 200 soldats et des centaines de Micmacs pour le siège de trois semaines sur Annapolis Royal. Cette force britannique était deux fois supérieure à celle de l'expédition de l'officier français que celle contre François Dupont Duvivier lors du siège d'Annapolis Royal l'année précédente. Pendant le siège les Anglais détruisirent leurs propres clôtures, bâtiments et maisons que les Français purent prendre. Marin captura deux goélettes et fit un prisonnier. Le siège prit fin lorsque Marin fut appelé pour aider à défendre les Français lors du siège de Louisbourg et Edward Tyng (en) arriva à lever le siège.

Références[modifier | modifier le code]

  • Grenier, John (2008): The far Reaches of Empire War in Nova Scotia 1710-1760. University of Oklahoma Press
  • Kingsford William: The History of Canada; Volume 3
  • Johnson, Rossiter: A history of the French wars, ending in the conquest of Canada, Volume 2
  • Murdoch, Beamish: A history of Novia Scotia, or Acadie, Volume 2
  • George A.Rawlyk: Yankee at Louisbourg: The Story of the First Siege. Brenton Books, 1999