Sextius d'Arlatan de Montaud

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Sextius d'Arlatan de Montaud
Biographie
Naissance
Décès
Activité
Conseiller au Parlement de Provence (1655)

Le Conseiller Sextius de Montaud d'Arlatan[1], est né le , à Aix-en-Provence, paroisse Saint-Sauveur. Il est le fils de Jean, et d'Anne de Salve. Il épouse, Françoise-Honorée d'Aymar de Pierrerue, fille d'un conseiller en la Chambre des Comptes, Aides et Finances de Provence.

Biographie[modifier | modifier le code]

Sextius de Montaud fut reçu le [2], Conseiller en la Chambre des Comptes, Aides et Finances de Provence en l'office de François de Galice[3], puis pourvu treize ans plus tard le (reçu le suivant), Conseiller au Parlement de Provence, en la charge de feu Antoine de Gautier[4],[5].

Issu d'une famille de néophytes d'extraction judaïque, originaire de Salon-de-Provence[6], anobli par lettres en 1536, son entrée dans la Haute Robe en 1655, devait ouvrir dans la famille une tradition qui se perpétua à travers quatre magistrats, jusqu'à la Révolution.

Sextius, décédé en son hôtel d'Arlatan, fut enseveli aux Observentins d'Aix-en-Provence, le .

Hôtel d'Arlatan-Lauris[modifier | modifier le code]

Hôtel d'Arlatan-Lauris (dit aussi d'Arlatan de Montaud ou de Bonnecorse)
Hôtel d'Arlatan-Lauris (dit aussi d'Arlatan de Montaud ou de Bonnecorse)

hôtel d Arlatan (dit aussi d'Arlatan de Montaud ou de Bonnecorse) est situé au 24 rue de l'Opéra, à Aix-en-Provence, dans le quartier de Villeneuve. Après acquisition d'une place à bâtir en 1684, vers le Cours Mirabeau entre la place des Prêcheurs et les boulevards extérieurs, Sextius de Montaud, fait construire son hôtel de 1685 à 1691, mais il ne sera terminé qu'au milieu du XVIIIe siècle. Cet hôtel passa, par les femmes, en 1837, aux Benault-Lubières, puis encore par les femmes aux Bonnecorse, qui le possédait toujours en 1964. L'hôtel d'Arlatan de Montaud avait la plus belle boiserie de porte de la ville d'Aix. Sculptée probablement par Toro, on peut la contempler aujourd'hui au musée de Lyon.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. La Provence des Lumières. Les parlementaires d'Aix au 18e siècle par Monique Cubells (Maloine S.A. éditeur, Paris 1984)
  2. Bicaïs dit le
  3. Registre Afflictio, f° 105
  4. Chronologie des officiers des Cours souveraines de Provence, par Balthasar de Clapiers-Collongues (Édition de la Société d'études provençales, Aix-en-Provence 1909)
  5. Antoine de Gautier avait résigné sa charge en survivance à son fils Julien, mais ce dernier était mort avant son père, celui-ci rentra dans sa charge et la vendit à d'Arlatan.
  6. Histoire Véridique de la Noblesse de Provence, par le baron du Roure (Bergerac, 1912)

Articles connexes[modifier | modifier le code]