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Rue du Chêne-d'Aron

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Rue du Chêne-d'Aron
Situation
Coordonnées 47° 12′ 44″ nord, 1° 33′ 37″ ouest
Pays Drapeau de la France France
Région Pays de la Loire
Ville Nantes
Quartier(s) Centre-ville
Début Rue Jean-Jacques Rousseau
Fin Impasse
Morphologie
Type Rue
Forme Rectiligne
Histoire
Création Fin XVIIIe siècle
Anciens noms Rue Bertrand de Molleville
Rue Bouvet
Rue Bertrand
Monuments Passage Pommeraye
Géolocalisation sur la carte : Nantes
(Voir situation sur carte : Nantes)
Rue du Chêne-d'Aron
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Rue du Chêne-d'Aron
Géolocalisation sur la carte : Loire-Atlantique
(Voir situation sur carte : Loire-Atlantique)
Rue du Chêne-d'Aron

La rue du Chêne-d'Aron est une voie de Nantes, en France.

Situation et accès

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Située dans le centre-ville de Nantes, la rue du Chêne-d'Aron, qui part de la rue Jean-Jacques Rousseau et aboutit en impasse, est pavée et non ouverte à la circulation automobile. À l'est de son tracé, elle rencontre la rue de Blois.

Origine du nom

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La voie est dénommée en référence à l'existence d'un gros chêne à cet endroit et qui précédait le « clos Bouvet », selon Camille Mellinet. Le nom d'« Aron » aurait été ajouté au XVIIIe siècle et ferait référence à un propriétaire de nom « Daron »[1].

Cette artère aboutissait rue Foucroy, après avoir rencontré la rue Lévêque[1], elle était cependant très étroite sur sa partie ouest.

En 1874, la construction d'une école communale laïque est programmée rue Maurice-Sibille. Mais, en 1879, c'est sur le côté sud de la rue Chêne-d'Aron que la municipalité acquiert un terrain destiné à accueillir l'établissement. Les travaux sont décidés en , l'architecte est Antoine Demoget. Il est confronté aux contraintes d'un terrain en pente, et doit dresser les plans d'un bâtiment sur trois niveaux. L'ensemble est achevé en 1883[2]. L'implantation de l'établissement scinde la rue du Chène-d'Aron en deux impasses[3].

L'école est totalement détruite lors du bombardement du 23 septembre 1943[4].

Lors de la reconstruction du quartier au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, le percement de la rue Maréchal-de-Lattre-de-Tassigny, la construction des immeubles qui bordent le côté ouest de cette dernière, et l'agrandissement du groupe scolaire Le Chêne d'Aron sur son côté est (réalisé en 1957[4]), ont fait disparaître la plus grande partie de la rue du Chêne-d'Aron, dont il ne subsiste que le tronçon à l'est.

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

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Références

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  1. a et b Pied 1906, p. 67.
  2. François Macé (préf. Johanna Rolland, Maurice Gautier), Les écoles primaires de Nantes : petite histoire événementielle et illustrée des créations scolaires, Nantes, association pour la conservation et la mémoire de l'école à Nantes et en Loire-Atlantique, , 209 p. (ISBN 978-2-7466-8251-1) p. 87.
  3. « École de garçons - rue du Chêne-d'Aron », sur www.catalogue.archives.nantes.fr, archives municipales de Nantes (consulté le ).
  4. a et b François Macé 2015, p. 166.

Bibliographie

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Articles connexes

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