Renée Gouraud d'Ablancourt
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Marie Renée Joséphine Meslet |
Pseudonymes |
Renée Gouraud d’Ablancourt, René d’Anjou, Marie Gouraud d’Ablancourt, R.-M. Gouraud d’Ablancourt, Perrot d’Ablancourt |
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Château du Plessis-Macé, château de la Filotière (d) |
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Renée Gouraud d’Ablancourt, née Marie Renée Joséphine Meslet le à Angers et morte à La Meignanne[1], est une autrice française de romans sentimentaux, historiques et de science fiction. Elle écrit également sous les pseudonymes de Perrot d'Ablancourt, ou René d’Anjou et Pierre d'Anjou, hommage à ses origines angevines.
Biographie
Elle prend pour nom de plume Renée Gouraud d'Ablancourt, utilisant en partie son nom d'épouse (épouse Georges François Marie Lucien Gouraud en 1872) et celui de sa mère Julie Clotilde Emerance Perrot d'Ablancourt.
En 1888, le couple acquiert le château du Plessis-Macé, qu'ils occupent jusqu'en 1908[2].
Romans populaires
Renée Gouraud d'Ablancourt publie énormément[3], chez des éditeurs chrétiens, journaux régionaux, magazines de mode, romans populaires. On la retrouve chez Hirt, La Librairie des saints pères, J. Siraudeau à Angers, etc.
Oiselle, héroïne avant-gardiste
En 1909, elle publie dans La Mode du Petit Journal (supplément) les histoires de l'Oiselle[4], Véga de Ortega qui se transforme en super-héroïne grâce à son costume Lady-Bird[5], une combinaison aux ailes artificielles qui lui permet de survoler Paris où elle mène ses aventures. Elle possède une panoplie de gadgets dont un système de vision nocturne et des pilules qui lui permettent de ne pas dormir. Ses histoires sont rééditées en 1912 sous le titre Véga la magicienne.
Œuvres
- Reines et rois poètes et prisonniers
- Pierrerit ou le drame du moulin d'Yvray, 1882, en collaboration avec Cyriaque de Pocé
- « La vie d'une mondaine en 1977. Nouvelle fantaisiste inédite » in La Jeune Mère ou l'éducation du premier âge. Journal illustré de l'enfance, 1897, no 289
- La Noble Bohème, 1898
- Dieu et patrie, 1899
- Cœurs vaillants par Perrot d'Ablancourt, 1899
- La vieille France, 1900
- Le Prince Fédor, 1907, en collaboration avec Georges Spitzmuller[6]
- Châtelaine et Fermière, 1907
- Intuitif Amour, 1907
- Le Maître de la chance, 1909
- Le Pardon d'outre-tombe, 1909
- Sans patrie (en 2 tomes), 1911
- Les Chevaliers du lys, 1911
- Figures de femmes. Madame la duchesse d'Alençon intime, préface en vers de M. Charles de Pomairols, 1911
- Les Reines chez elles, 1912
- Véga la magicienne, 1912
- Albert Ier, roi de Belgique, 1915
- Âme conquise [2], 1916
- René d'Anjou, Vagues d'amour, Paris, Librairie des romans choisis, , 64 p. (BNF 32184960, lire en ligne)
- La Voie mystérieuse, 1919
- Le Mystère de Valradour…, 1921
- Allons y !, 1921
- Le Drame de Maison-Dieu [3], 1922
- Le Secret du forçat, 1924
- Une princesse martyre. Vie de la duchesse d'Alençon, 1924
- Les Neuf Filles du colonel, avec M. Du Tartre, 1925
- R. M. Gouraud d'Ablancourt, Un éclair dans la nuit, Reims, Hirt et Cie, , 159 p. (BNF 32184944, lire en ligne)
- Gouraud d'Ablancourt et Paule Gourlez, En Aragon, Reims, Hirt et Cie, , 158 p. (BNF 32185286, lire en ligne)
- En Aragon, avec Paule Gourlez, 1926
- La Troublante Aventure, 1927
- Fils de renégat, 1927
- La Cape enchantée, 1928
- La Petite Cheminelle, 1929
- Laquelle ?, 1929
- R.-M. Gouraud d'Ablancourt, La route perdue, Reims, Hirt et Cie, , 159 p. (BNF 32184956, lire en ligne)
- L'Écueil (sous le pseud. René d'Anjou), 1930
- Celle qui revient, 1931
- Va toujours, 1932
- Le Secret du passé, 1934
- À chacune sa destinée, 1934
- Rééditions
- Le Drame du moulin d'Yvray, avec Cyriaque de Pocé, Ed. du Petit Pavé (Saint-Jean-des-Mauvrets), 2001
- Édition
- Marie-Théodore de Gueully, général-comte de Rumigny, R.-M. Gouraud d'Ablancourt (éditrice scientifique) et Victor de Nouvion (auteur d'une nécrologie), Souvenirs du général comte de Rumigny, aide de camp du roi Louis-Philippe (1789-1860), Paris, Emile-Paul frères, , 378 p. (BNF 34180624, lire en ligne)
Notes et références
- Ellen Constans, Ouvrières des lettres, Limoges, PULIM, , 177 p. (ISBN 978-2-84287-440-7, lire en ligne), p. 164
- Colonel Savette, « Le château de Serrant », Société des lettres, sciences et arts du Saumurois, no 89, , p. 48 (lire en ligne).
- Han Ryner, Le Massacre des amazones : études critiques sur deux cents bas-bleus contemporains, Chamuel, (lire en ligne), p. 120-121
- Xavier Fournier, Super-héros français : Une anthologie, Paris/San Francisco, Huginn & Muninn, , 360 p. (ISBN 978-2-36480-341-1)
- « Super français : les héros qui attendent leur série », sur medium.com, (consulté le )
- Initialement publié dans Le Matin, le roman est réédité en feuilleton dans Le Journal du Cher en 1922 sous le titre Une lueur dans la nuit par René d'Anjou seule, puis de nouveau dans La Dépêche du Midi en 1935 sous le titre L'Alchimiste Fédor par René d'Anjou.