Renaud de Forez (archevêque de Lyon)
Renaud de Forez | ||||||||
Vitrail de la primatiale Saint-Jean à Lyon représentant Renaud II de Forez, archevêque de Lyon (1193-1226) et régent du comté de Forez. | ||||||||
Biographie | ||||||||
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Naissance | XIIe siècle | |||||||
Décès | Lyon |
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Évêque de l'Église catholique | ||||||||
Ordination épiscopale | ||||||||
Archevêque de Lyon | ||||||||
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Primat des Gaules | ||||||||
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Renaud de Forez (mort à Lyon le ) était un homme d'Église français qui fut archevêque de Lyon (1193-1226).
Origine et arrivée sur Lyon
Fils de Guigues II, évêque de Lyon et régent de Forez, il entre au chapitre de Lyon sous l'épiscopat de Guichard de Pontigny. Il devient abbé de Saint-Just vers 1182.
Un épiscopat féodal
Il devint archevêque de Lyon en 1193, en étant le premier archevêque issu d'une grande famille féodale. Il conserve des liens très forts avec celle-ci, n'hésitant pas à lui porter assistance militaire et soutien financier. Sous son épiscopat, les tensions avec les bourgeois de Lyon s'accroissent, notamment pour des raisons fiscales, et éclatent en 1208 en conflit armé. Ce dernier n'est résolu que grâce à la médiation d'Eudes III de Bourgogne, qui restaure les droits de l'archevêque.
Échaudé, Renaud II fait construire le château de Pierre Scize, et s'y installe. Agissant en seigneur féodal, il entreprend de construire tout autour de Lyon des points fortifiés, à Irigny, Dardilly, Francheville, Condrieu, Anse. Par ailleurs, en lien avec un conflit entre dynastie du Forez et des Beaujeu, il prend possession des fiefs que ces derniers possédaient en terre lyonnaise.
Il fut également le tuteur de son neveu Guigues IV de Forez[1] de 1203 à 1218[2] suite à la mort de son frère Guigues III de Forez, comte de Forez.
Son œuvre religieuse
En tant que religieux, Renaud II poursuit la reconstruction de la cathédrale, en style gothique, à grand frais. En 1218, il accueille les dominicains à Lyon, et en 1220, les franciscains. Ne négligeant pas son diocèse, il en établit le premier état des paroisses connus, et semble être à l'origine des premiers statuts synodaux.
Après avoir rédigé son testament le , il meurt à Lyon et est enterré en l'église Saint-Irénée, dans la sépulture des Comtes du Forez.
Notes et références
- Histoire des ducs de Bourbon et des comtes de Forez, Tome I. sur Google Livres, Jean Marie de La Mure, 1809, pages 203-243.
- Liber largitorius. Études d'histoire médiévale. sur Google Livres,Pierre Toubert, Dominique Barthélemy & Jean-Marie Martin, Édition Droz, 2003.
- Patrice Béghain, Bruno Benoit, Gérard Corneloup, Bruno Thévenon, Dictionnaire historique de Lyon, Stéphane Bachès, 2009, Lyon, 1054 p., (ISBN 978-2-915266-65-8), p. 1110-1111
Voir aussi
Bibliographie
- Bruno Galland, Deux archevêchés entre la France et l'Empire : les archevêques de Lyon et les archevêques de Vienne, du milieu du XIIe siècle au milieu du XIVe siècle, Paris, 1994 (Bibliothèque des écoles françaises d'Athènes et de Rome, no 282).
- Renaud de Forez, Chapitre VIII bis d'Histoire des ducs de Bourbon et des comtes de Forez, Tome I. sur Google Livres, Jean Marie de La Mure, 1809, pages 174-179.