Rampjaar

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Allégorie de l'année désastreuse par Jan van Wijckersloot (1673). Dans ce tableau allégorique, un jeune orangiste montre à un régent, qui porte un bonnet de nuit, un dessin allégorique. Dans le dessin, le lion représentant les Pays-Bas se trove dans un jardin hollandais, un symbole traditionnel de la sûreté et de l'intégrité de la province de Hollande qui orne beaucoup de bâtiments publics. Le lion set présenté comme lâche et faible, ses sept flèches (qui représentent les provinces) diséminées et son épée cassée, tandis que le mur entourant le jardin est déjà rompu. En haut du dessin, un coq gaulois, perchant sur trois fleurs-de-lys et quatre flèches capturées, crie triomphalement. La morale est que les régents auraient dû écouter les avertissements des orangistes de la menace posée par le roi Louis XIV de France.

Le rampjaar (en français, année désastreuse) fait référence à 1672, l'année de tous les désastres pour les Provinces-Unies. Dirigées par le Grand-pensionnaire de Hollande, Jean de Witt, la république doit faire face à l'attaque concertée de la France, de l'Angleterre, de l'évêché de Münster (Westphalie) et de Cologne. Un dicton néerlandais décrit bien l'apathie générale dans la république « reddeloos, radeloos, redeloos » (« sans salut, sans espoir, sans tête»).

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