Projet:Les sans pagEs/Wikiwitches à la bibliothèque de Genève

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Boule de sorcière en verre
Wikiwitches à la bibliothèque de Genève

La bibliothèque de Genève nous accueille le 4 novembre pour un éditathon spécial sorcières dans le cadre du projet Wikiwitches en partenariat avec Wikimedia CH.

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Natacha LSP info[at]sans-pages.org

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Fresque de l'ancien couvent des Dominicains de Palais de 1401

Liste de travail[modifier | modifier le code]

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Liste de personnalités (cliquez pour afficher)
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Claudia et Anthonia Bucline à faire 1498 « En 1498, deux femmes, Claudia et An-thonia Buclines, mère et fille, habitant à proximité de la léproserie de Quercus,l’actuel terrain des Trois-Chêne à Genève, sont traînées devant le vice-inquisiteur Jean Guynod, révérend père de l’Ordre des frères prêcheurs du couvent du Palais. Il les passera à la question pour crime d’hérésie, faisant enregistrer les témoignages par le notaire Jean Butin. La rumeur publique disait de ces femmes qu’elles livraient commerce avec le démon. » [1]
Janna Bechoda à faire ? ? 9 juin 1547 bannissement 80 ans au moment du procès, un fils 18 ans, native de Vire aux Bornes, habite à Avusier

personnes mentionnées ː noble Jehan Lambert, citoyen de Genève et chastellain,

Roz Monet substitut du procureur

AEG
Jeanne Brolliet 1623 dernière justiciable brûlée vive à Genève
Michée Chauderon 6 avril 1652 1652 dernière femme exécutée pour sorcellerie à Genève
Pierre Lombard, Jacques Ducros, Armand Minot avril 1752 « En avril 1752, Pierre Lombard (libraire), Jacques Ducros (maître d’école) et Armand Minot (peintre) sont poursuivis pour avoir « écrit à la main, partie en lettres rouges, partie en lettres noires », un livre de magie noire de 88 pages in quarto. »
Jean Robert Chouet selon Michel Porret «Au printemps 1680, Jean-Robert Chouet (1642-1731), magistrat et professeur de philosophie à Genève, évoque l’« effet de l’imagination » pour expliquer le pacte satanique et les maléfices. Il plaide la prudence judiciaire envers les individus accusés de maleficium» [2] [2]
Pernette Bernay à faire 1592 février 1685 fileuse d'étoupe, devineresse fille-mère, vit à Genève, « soupçonnée de faire le « métier de devineresse » et guérit diverses maladies » en réduisant les fractures et les luxations des membres, ce qui irrite les chirurgiens. Pire, elle se livre à des « pratiques superstitieuses » qui inquiètent son voisinage, notamment le criblage du blé » [2]
Judith Tissot janvier 1688 « En janvier 1688, dans le contexte de la fin des « procès de sorcellerie », Judith Tissot, « tourneuse de crible », analphabète âgée de 30 ans, est battue publiquement puis expulsée de la cité » [2]
Judith Ruth 1689 accusée de faire "tourner le crible̟" [2]
Françoise Latour à faire juillet 1701 [2]
Françoise Pautex à faire mars 1702 « En mars 1702, repérée par le Consistoire, dénoncée par ses voisins qu’elle « abuse », Françoise Pautex (âgée de 50 ans) est incriminée pour « deviner et dire la bonne fortune ». Pour un florin, elle lit l’avenir dans un œuf cassé qu’elle plonge dans la glaise. Elle « enchante » ainsi une domestique célibataire, soucieuse de savoir si son « amant » volage l’épouserait bientôt » [2]
Pierre Duvernay sept 1710 « Alarmés en septembre 1710 par les « menées diaboliques » de cinq individus (quatre hommes et une veuve), les pasteurs déposent plainte. Les suspects sont « soupçonnés de Magie et accusés de sortilèges ». Comme au temps du sabat, ils se réuniraient en un « lieu solitaire près d’Annecy, attirés par l’espérance d’y parler au Diable » » [2]
Jeanne Frasque à faire [1] avril 1710

[2] 1725 [3] septembre 1727

[1] amende

[2] bannissement

[3]

[2]
Renée Lamont à faire nov 1734

1735

« Renée Lamon, veuve d’un maître chirurgien, a été initiée par des bohémiens. En novembre 1734, récidiviste car « renfermée une fois à la maison de correction » pour divination, elle est incarcérée quelques jours pour des « pratiques superstitieuses », dépourvues de « sortilège » selon elle. » [2]
bourreau de Genève juillet 1728 « En juillet 1728, le bourreau est déjà « censuré » en justice pour avoir voulu sauver un enfant des « maléfices » jetés par une mystérieuse lavandière.
   21 PC 7564, dont Rapport de l’auditeur sur le tumulte de Saint-Gervais.

Elle est accusée de sorcellerie par le voisinage du malade à qui elle aurait offert des noisettes empoisonnées. La foule émue tente de lyncher la « sorcière » pour punir le « sortilège des noisettes ». Des commères exaltées disent l’avoir vue « en feu sur le toit » de la maison du malade. Dans un climat d’émeute, la « sorcière » est sauvée in extremis du lynchage par les huissiers de justice. »

Jean Samuel Cailler décembre 1770 « Dès le printemps 1770, par de longues correspondances, le marchand-libraire Jean Samuel Cailler promet de vendre à un abbé milanais libre-penseur, « ayant quelques raisons particulières de conférer avec le Diable », Le véritable grimoire authentique ou la prompte apparition de l’Esprit. » [2]
Joseph Arnaud, à faire 1771 carcan et banniseement « Même supercherie en décembre 1771 dans l’affaire du garçon-imprimeur Joseph Arnaud, né à Avignon, logé chez l’imprimeur Gabriel Grasset. Agé de 26 ans, l’homme escroque le laboureur Jean-Baptiste Jauquié. »
Pierre Frlmont 1773 [2]
Moyse Morier février 1773 imprimeur En février 1773, le procureur général Barthelemy Galiffe[3] poursuit Moyse Morier, imprimeur (âgé de 64 ans). L’homme est inculpé pour avoir vendu 300 livres de France au marchand de pierres précieuses Vincent Carret le Grand grimoire avec la grande clavicule et la magie noire, où les forces infernales du grand Agrippa, pour découvrir tous les trésors cachés, et se faire obéir à toutes sortes d’esprits (1513). [2]
Barthelemy Galiffe procureur général [2],[3]
Daniel le Clerc 1652 1728 7 mai 1685 médecin légiste « Daniel le Clerc [1652-1728, formé à Valence] et à Dominique Beddevole [1657-1692, formé à Bâle], Docteurs médecins, pour être allé au village de Laconnex, par ordre de nos Seigneurs, le 7 du mois de mai de l’année précédente [1685], [la somme] de 263 florins20. » L’expert insuf » [4]

Ressources bibliographiques[modifier | modifier le code]

  • Michel Porret, Sur la scène du crime : Pratique pénale, enquête et expertises judiciaires à Genève (xviiie-xixe siècle) [en ligne], Montréal, Presses de l’Université de Montréal, (ISBN 9791036503771, DOI https://doi.org/10.4000/books.pum.20889.), chap. 1 (« Magie et superstitions : le « menu peuple » abusé »)
  • Michel Porret (avec la collaboration de Ludovic Maugué, Sonia Vernhes Rappaz et de Élisa Barras... [et al.]), L'Ombre du Diable : Michée Chauderon, dernière sorcière exécutée à Genève (1652), Genève, Georg éditeur, , 259 p. (ISBN 978-2-8257-0975-7).
    Réédition revue et augmentée : Michel Porret, L'Ombre du Diable : Michée Chauderon, dernière sorcière exécutée à Genève (1652), Genève, Georg éditeur, , 296 p. (ISBN 978-28257-1090-6, présentation en ligne).
  • Michel Porret, « La dernière sorcière de Genève », L'Histoire, no 353,‎ , p. 80-84 (ISSN 0182-2411).
  • Michel Porret, « L'Europe des 100 000 bûchers », L'Histoire, no 456,‎ , p. 50-54 (ISSN 0182-2411).
  • Maurice Foucault, Les procès de sorcellerie dans l'ancienne France devant les juridictions seculières, Genève, Slatkine, (ISBN 9782051024907)
  • Sophie Simon, Si je le veux, il mourra!" : maléfices et sorcellerie dans la campagne genevoise (1497-1530), Université de Lausanne, Lausanne, (ISBN 9782940110551)
  • Louis Binz: «Les débuts de la chasse aux sorcières dans le diocèse de Genève», Bibliothèque d’Humanisme et de Renaissance, 59/3 (1997), S. 561-581.
  • Isabelle Jeger: «Répression de la sorcellerie dans la région genevoise avant la Réforme», in: Hexen, Herren und Richter, S. 127-132.
  • Georg Modestin: «Kontinuitäten und Brüche – am Beispiel der Genfer Hexereiverfahren an der Wende vom 15. zum 16. Jahrhundert», Schweizerische Zeitschrift für Religions- und Kulturgeschichte 104 (2010), S. 419-435.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Christophe Vuilleumier, « Deux sorcières des Bougeries face à l'Inquisition », Passé simple : mensuel romand d'histoire et d'archéologie,‎ (OCLC 1033884967, lire en ligne Accès limité [PDF], consulté le )
  2. a b c d e f g h i j k l m et n Michel Porret, « Chapitre 1. Magie et superstitions : le « menu peuple » abusé », dans Sur la scène du crime : Pratique pénale, enquête et expertises judiciaires à Genève (xviiie-xixe siècle), Presses de l’Université de Montréal, coll. « Socius », (ISBN 979-10-365-0377-1, lire en ligne), p. 29–48
  3. a et b « Papiers de la famille Galiffe », sur Bibliothèque de Genève - Manuscrits et archives privées (consulté le )
  4. Michel Porret, « Chapitre 8. Magistrats et experts : le paradigme médico-judiciaire », dans Sur la scène du crime : Pratique pénale, enquête et expertises judiciaires à Genève (xviiie-xixe siècle), Presses de l’Université de Montréal, coll. « Socius », (ISBN 979-10-365-0377-1, lire en ligne), p. 137–153