Projet:Les Mille Pages/Mary Ann Mansigh

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Mary Ann Mansigh
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Mary Ann Mansigh Karlsen (née en 1932)[1] est une programmeuse informatique qui est active dans les années 1950 dans l'utilisation des ordinateurs scientifiques[2].

Biographie[modifier | modifier le code]

Mary Mansigh fréquente l'université du Minnesota avec une bourse d'études de 1950 à 1954, où elle a étudié la physique, la chimie et les mathématiques[1]. En 1955, elle prend un poste au Lawrence Livermore National Laboratory en tant qu'ingénieur logiciel[3], où elle restera jusqu'à sa retraite en 1994, travaillant sur plus de 13 générations de superordinateurs, de l'UNIVAC (1955) au Cray I (1994)[1].

Au Lawrence Livermore National Laboratory, elle travaille avec Berni Alder et Tom Wainwright à la mise en œuvre de la dynamique moléculaire au milieu du XXe siècle,[4],[5] pour finalement travailler exclusivement avec Alder pendant plus de vingt-cinq ans.[3],[6]. Elle est considérée comme une pionnière de la programmation et de l'informatique, en particulier de l'informatique de la dynamique moléculaire,[7],[8] que le physicien computationnel néerlandais Daan Frenkel a noté comme étant l'une des très rares femmes programmeurs informatiques notables, avec Arianna W. Rosenbluth, qui étaient actives dans les années 1950 et 1960[9].

Initialement oubliée, sauf dans des annotations et des transcriptions orales, elle fait l'objet d'une attention accrue ces derniers temps[1], avec des événements et des conférences sur son héritage[7]. En 2019, une série de conférences au Centre Européen de Calcul Atomique et Moléculaire (CECAM) est nommée en son honneur[10],[11] Les universitaires modernes ont noté son absence injuste en tant qu'autrice dans les articles universitaires publiés décrivant les résultats de programmes informatiques conçus avec son code pionnier de calcul de dynamique moléculaire[12].

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Mary Tsingou

Notes et références[modifier | modifier le code]

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Mary Ann Mansigh » (voir la liste des auteurs).
  1. ↑ a b c et d Nathalie Jollien, Interview: 'Mary Ann Mansigh Karlsen, codeuse de la première heure, École Polytechnique Fédérale de Lausanne, (lire en ligne)
  2. ↑ (en) « PRL Top Ten: #3 », American Physical Society
  3. ↑ a et b (en) Giovanni Battimelli, Giovanni Ciccotti et Pietro Greco, Computer Meets Theoretical Physics The New Frontier of Molecular Simulation, Springer International Publishing, , 45–46 p. (ISBN 9783030393991, lire en ligne)
  4. ↑ (en) Mary Ann Mansigh Karlsen, Advances in the Computational Sciences: Symposium in Honor of Dr Berni Alder's 90th Birthday, World Scientific Publishing, , 176–183 p. (ISBN 9789813209428, DOI 10.1142/9789813209428_0012, Bibcode 2017acs..conf..176M), « The Early Years of Molecular Dynamics and Computers at UCRL, LRL, LLL, and LLNL »
  5. ↑ (en) « Almost famous, a woman behind the codes: Mary Ann Mansigh Karlsen », Swiss National Science Foundation (NCCR-Marvel), (consulté le ) : « CECAM and NCCR MARVEL have the pleasure to invite you on Wednesday November 15 at 17:30 to meet a truly outstanding representative of the prénom generation of coders: Mary Ann Mansigh Karlsen »
  6. ↑ (en) « Materials Cloud »
  7. ↑ a et b (en) « Exclusively female lunch: Tales of a Computer Pioneer with Mary Ann Mansigh Karlsen », École Polytechnique Fédérale de Lausanne, (consulté le )
  8. ↑ (en) « Media Coverage: Role of women in the early history of computer simulation, CECAM, Lausanne », (consulté le ) : « Daan Frenkel participated in the conversatory "Role of women in the early history of computer simulation" (Dissemination about computer simulation in general): Symposium at CECAM, Lausanne, honouring Mary Ann Mansigh, pioneer of Molecular Dynamics Simulations »
  9. ↑ (en) Daan Frankel, « Simulations: The dark side », European Physical Journal Plus, vol. 128, no 10,‎ , p. 4 (DOI 10.1140/epjp/i2013-13010-8, Bibcode 2013EPJP..128...10F, arXiv 1211.4440, S2CID 119218193, lire en ligne) :

    « However, he/she (more “he” than “she” in the 50’s and 60’s — Arianna Rosenbluth and Mary-Ann Mansigh are notable exceptions) would not have been able to predict the tools that we now use to study rare events, quantum systems or free-energy landscapes. »
  10. ↑ (en) « CECAM/MARVEL Mary Ann Mansigh Conversation Series – Computer modelling for industrial applications », École Polytechnique Fédérale de Lausanne, (consulté le )
  11. ↑ (en) Ana Catarina Mendonça, « CECAM (also) celebrates its 50th birthday in 2019 », École Polytechnique Fédérale de Lausanne, (consulté le )
  12. ↑ (en) Åsmund Ervik, Multiscale modelling using molecular dynamics and interfacecapturing methods, Norwegian University of Science and Technology, (ISBN 978-82-326-1687-9, lire en ligne), « 3 », p. 53

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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