Principauté archiépiscopale de Brême
1180–1648
Statut | Principauté ecclésiastique du Saint-Empire romain germanique |
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Capitale | Bremervörde |
Religion | Église catholique romaine |
1180 | Immédiateté impériale accordée à l’évêché. |
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1648 | Sécularisation de la principauté. |
Entités précédentes :
Entités suivantes :
La principauté archiépiscopale de Brême était un État ecclésiastique du Saint-Empire romain germanique. Il n'incluait pas la ville de Brême mais s'étendait à son nord, entre les rivières Elbe et Weser.
En 1047, à la suite de la rébellion de Godefroid le Barbu, Henri III dote Adalbert de Brême du Fivelgo. L'archevêque ne réussit à s'en mettre possession qu'en 1057 : Egbert, le marquis de la Frise moyenne, s'en était sans doute emparé. Lors de la chute d'Adalbert, en 1066, Egbert le Jeune réussit sans doute à se remettre en possession ; mais la confiscation générale qui le frappa en 1086 atteignit également le Fivelgo[1].
Cette principauté fut sécularisée par le traité de Westphalie (1648) en « duché de Brême » et donnée en fief à la reine Christine de Suède avec la principauté de Verden : ces deux États furent alors désignés sous le nom collectif de duchés de Brême-et-Verden.
Notes
[modifier | modifier le code]- Léon Vanderkindere, La Formation territoriale des principautés belges au Moyen Âge, vol. II, Bruxelles, H. Lamertin, (réimpr. 1981) (lire en ligne), p. 292-293