Pons V d'Empúries
| Count of Empúries | |
|---|---|
| - | |
Ugo V di Empúries (d) |
| Comte | |
|---|---|
| Vicomte |
| Naissance |
Avant |
|---|---|
| Décès | |
| Activités | |
| Père |
Ugo V di Empúries (d) |
| Mère |
Sibil·la de Palou (d) |
| Conjoint |
Marquesa de Cabrera (d) |
| Enfant |
| Conflits |
Guerre des Vêpres (en) Croisade d'Aragon |
|---|
Pons V d’Empúries ou Pons-Hugues IV d’Empúries (v 1264-1313), comte d'Empúries (1277-1313)[1] et vicomte de Bas (1285-1291).
Biographie[modifier | modifier le code]
Fils de Hugues V d’Empúries et de Sibila de Palau, il hérite du comté d'Empúries à la mort de son père en 1277[2]. Sa mère, veuve, vend la vicomté de Bas au comte-roi Pierre III d'Aragon en 1280. Pons V participe, en 1282, aux batailles des Vêpres siciliennes au côté du roi que le récompense en lui redonnant la vicomté en 1285, ainsi que les droits sur Fernando et Castellfollit de Riubregós. Il est amiral de la flotte de Jacques II d'Aragon comme roi de Sicile, et il l'accompagne à son retour en Catalogne en 1291. Il cède la vicomté de Bas à son frère Hughes à condition de restituer à ses descendants légitimes. En échange, il acquiert les seigneuries de Castellfollit, Montros et Montagut.
Pons V d’Empúries chasse, avec les armes, les fonctionnaires envoyés par le roi d'Aragon. Pons V d’Empúries est l’objet de la colère de Jacques II d'Aragon lorsqu’il refuse d’agir contre les templiers, qui à leur tour avaient été détruits par le roi Philippe IV de France (le Bel), avec le consentement du pape, grâce à des accusations d’hérésie et de sodomie. Le procès contre l’ordre du Temple est le premier de cette nature dans l’Europe chrétienne[3].. Ruiné en 1306, Pons V d’Empúries doit s'incliner.
Il épouse en 1281 la marquise de Cabrera, en unissant la seigneurie de Cabrera au comté d'Empúries. Ils ont trois fils :
- Hugo d'Empúries, nommé héritier mais assassiné en 1309;
- Pons VI d'Empúries (v 1290-1322), comte d'Empúries[1];
- Blancaflor d'Empúries (-1313).
Notes et références[modifier | modifier le code]
- (ca) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en catalan intitulé « Ponç V d'Empúries » (voir la liste des auteurs).
- (es) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en espagnol intitulé « Ponce V de Ampurias » (voir la liste des auteurs).
- « Les comtés catalans » (consulté le ).
- (ca) JMSal, « Ponç V d’Empúries », Gran Enciclopèdia Catalana, no 0051922, (lire en ligne, consulté le ).
- (de) Robert Aldrich, Gleich und anders : eine globale Geschichte der Homosexualität, Hambourg, , 384 p. (ISBN 978-3-938017-81-4).
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- (ca) Joaquim Miret i Sans, Sempre han tingut béch les oques. Apuntacions per la historia de les costumes privades, Badia, Barcelone 1905.
- (en) James Brundage, «The politics of sodomy: Rex v. Pons Hugh de Ampurias (1311)», a Joyce Salisbury (edició), Sex in the Middle Ages: a book of essays, Garland publishing, Nova York, 1991, pàgines 239-246. (ISBN 978-0824057664).
- (ca) Daniel Genís i Mas, «El procés per sodomia contra Ponç Hug IV i la fi de la nissaga comtal», El salner, 6 2000, pp. 85-95.
- (ca) Ramon Rosselló i Vaquer, El procés contra Ponç Hug, comte d'Empúries, per pecat de sodomia, Palma, Lleonard Muntaner, 2003. (ISBN 9788495360816).
- (ca) Pep Vila, «Un text autèntic: el procés contra el comte d'Empúries per pecat de sodomia», Annals de l'Institut d'Estudis Gironins, 46 (2005), 481-489.
- (en) Michael Milgate, «The politics of sodomy and legal process. R v. Pons Hugh de Ampurias (1311)», Jurist, LXVI 2006, pp. 483-491.
- (ca) Daniel Genís i Mas, «Un procés polític difamatori: l'acusació per pecat de sodomia contra Ponç Hug IV»,Mot, So, Razo, 6 (2007), 18-31.
