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Musæus

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Musæus
Biographie
Décès
Entre 457 et 461
Activité
Le lectionnaire de Luxeuil, chef-d'œuvre de l'enluminure mérovingienne (700).

Musæus, ou Musée de Marseille[1] était un prêtre de Marseille, connu pour avoir participé à l'écriture de l'Ancien bréviaire des Églises de France.[réf. nécessaire] Il est mort, selon Gennadius de Marseille, « sous le règne de Léon et Majorien », soit, entre 457 et 461. On connaît assez peu de choses de sa vie.

Selon l'abbé Grancolas, dans son Commentaire historique sur le bréviaire romain, c'est lui qui aurait en effet tiré de l’Écriture des leçons pour les fêtes, et qui y aurait joint des répons et des capitules[2].[réf. à confirmer]

Œuvres

Musæus est encore cité dans les Hommes illustres de Gennadius. Selon lui, Musæus possédait un langage savant et :

« [c'est] à l'exhortation de saint Vénérius qu'il [recueillit] des leçons propres à toutes les fêtes de l'année, des chapitres, des répons pour les psaumes, chapitres disposés selon les temps et les leçons. »

Gennadius affirme encore qu'il composa pour le successeur de Vénérius, saint Eustache, « un assez ample et remarquable volume de Sacrements (sacramentorum) ». Il est possible qu'une grande partie[3] de ce sacramentaire figure dans un palimpseste de Mailand[4]. Il aurait aussi écrit des Homélies, mais Gennadius affirme ne jamais les avoir eues en main[5].

Bibliographie

Références

  1. Eric Palazzo, Le moyen âge : Des origines au XIIIe siècle, Beauchesne, Universitätsverlag Freiburg Schweiz, (lire en ligne), p. 104
  2. Dom Guéranger, « Sur l'usage des liturgies diocésaines en France », L'Ami de la religion et du roi, no 1650,‎ (lire en ligne, consulté le )

    « L’abbé Grancolas, dans son Commentaire historique sur le bréviaire romain, parle de l’ancien bréviaire des Églises de France et spécialement de l’Église de Paris ; il cite des conciles des Ve et VIe siècles, qui prescrivent différentes choses sur la liturgie. Un prêtre de Marseille, Musaeus, se chargea, vers l’an 450, de tirer de l’Écriture des leçons pour les fêtes, et d’y joindre des répons et des capitules. L’Église de Paris, celles de Lyon, de Vienne, d’Arles, de Rouen, de Reims, de Sens, et c., avaient chacune leurs usages. »

  3. (de) Klaus Gamber, Codices liturgici Latini antiquiores, t. I, Freiburg, Universitätsverlag Freiburg Schweiz, (lire en ligne), p. 59
  4. (de) Klaus Gamber, Codices liturgici Latini antiquiores, t. I, Freiburg, Universitätsverlag Freiburg Schweiz, (lire en ligne), p. 159
  5. Abbé Guettey, Histoire de l'église de France, t. I, Paris, Jules Renouard, (lire en ligne), p. 325