Murasaki Yamada

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Murasaki Yamada
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Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 60 ans)
KyotoVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom dans la langue maternelle
やまだ紫Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Conjoint
Chikao Shiratori (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour

Murasaki Yamada (やまだ紫, Yamada Murasaki?) est une essayiste, mangaka et poétesse japonaise née le à Tokyo et morte le à Kyōto. Elle est notamment connue pour être une militante féministe.

Biographie[modifier | modifier le code]

Après avoir reçu une formation formelle en art elle débute comme mangaka dans le magazine de manga d'avant-garde COM[1], et à partir de 1970 travaille aussi pour le magazine Garo[2], lui aussi spécialisé en manga d'avant-garde. Les deux mangakas Hinako Sugiura et Yōko Kondō commencent leur carrière comme assistantes de Yamada[3].

En tant que militante féministe, elle est candidate pour le Chikyū Club (ちきゅうクラブ?) lors de l'élection de la Chambre des conseillers de 1989[2]. Le Chikyū Club étant une organisation politique dédiée au féminisme et à l'écologie.

En 2006 elle devient enseignante dans la faculté du manga de l'université Kyoto Seika[2].

Elle meurt d'une hémorragie intracérébrale le [2].

Style[modifier | modifier le code]

Le style de dessin de Yamada est minimaliste, avec peu de décors, de nombreux espaces vides et un trait fin[1]. Ses manga mêlent dessin et poésie et plusieurs d'entre-eux sont dessinés en collaboration avec d'autres poétesses, comme Yume no maigo-tachi – Les Enfants Reveurs avec Yōko Isaka[4].

Rattachée au mouvement du watakushi shōsetsu, elle dessine deux grands types d'histoire[4] : celles centrées sur les humains, et celles centrées sur les animaux. Dans un tout autre registre, elle adapte à partir de 1995 plusieurs récits de type otogi-zōshi, un genre littéraire du Japon médiéval[5].

Œuvres[modifier | modifier le code]

  • Shōwaru neko (性悪猫?), 1980 ;
  • Shin kirari (しんきらり?), 1981–1982 ;
  • Yurariusu-iro (ゆらりうす色?), 1984 ;
  • Blue Sky, 1992–1993 ;
  • Yume no maigo-tachi – Les Enfants Reveurs (夢の迷子たち?), 1995 ;
  • Otogi-zōshi (御伽草子?), 1997 ;
  • Ai no katachi (愛のかたち?), 2004.

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Schodt 1996, p. 156.
  2. a b c et d (ja) « やまだ紫、60歳で逝去 », sur Natalie,‎ (consulté le ).
  3. Schodt 1996, p. 155.
  4. a et b Schodt 1996, p. 157.
  5. Schodt 1996, p. 158.

Liens externes[modifier | modifier le code]