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Monastère de Solan

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Monastère de Solan
Monastère de la Protection de la Mère de Dieu.
Monastère de la Protection de la Mère de Dieu.
Présentation
Culte Orthodoxe
Rattachement Métropole orthodoxe grecque de France
Début de la construction 1985
Site web monastere-de-solan.comVoir et modifier les données sur Wikidata
Géographie
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Gard
Ville La Bastide-d'Engras
Coordonnées 44° 06′ 49″ nord, 4° 29′ 21″ est
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Monastère de Solan
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
(Voir situation sur carte : Occitanie (région administrative))
Monastère de Solan
Géolocalisation sur la carte : Gard
(Voir situation sur carte : Gard)
Monastère de Solan

Le Monastère de Solan ou le Monastère de la Protection de la Mère de Dieu est un monastère orthodoxe situé dans la commune de La Bastide-d'Engras (Gard). C'est un monastère féminin qui se trouve dans la juridiction de la Métropole orthodoxe grecque de France.

Direction

L'higoumène du monastère a été l'archimandrite Placide Deseille. Il a ensuite cédé la place dans les années 1999[Quand ?] à une moniale, Païssia N., à laquelle a succédé Hypandia Hadjilambrou[1].

Histoire

Ce monastère a été fondé par l’archimandrite Placide Deseille qui séjourna en 1978, au monastère de Simonopetra près du Mont Athos. Il fut ensuite envoyé, par l’archimandrite Aimilianos Vafidis (de) en France pour y fonder un monastère orthodoxe[2].

Les moniales de Solan avec leur higoumène

Il partit en compagnie du père Séraphin et les deux moines « inaugurèrent le monastère Saint-Antoine-le-Grand le 14 septembre 1978, dans une maison vétuste située à Saint-Laurent-en-Royans, dans une vallée sauvage du Vercors ». En 1991, ils fondèrent à la Bastide-d'Engras, dans les Cévennes gardoises, un monastère pour les moniales qu'ils placèrent sous de la Protection de la Mère de Dieu. Il est plus connu sous le nom de monastère de Solan[2]. La consécration de l'église a lieu en octobre 2019[3].

Vie monastique

Tout comme la maison-mère le Monastère orthodoxe Saint-Antoine-le-Grand (ru), le monastère des moniales de Solan suit la règle (typicon) du monastère de Simonopetra[4].

Le typicon allie « une vie communautaire et liturgique avec une part importante de vie en cellule ». Il est à souligner que si « les offices sont célébrés en français, ils sont chantés d’après les mélodies byzantines, a capella selon la tradition ancienne[4]. ».

La pratique de l'hospitalité est une règle. Ce qui permet aux moniales de recevoir tant les visiteurs occasionnels que celles ou ceux qui recherchent le silence d’une retraite[5].

De plus, le monastère accueille des personnes qui souhaitent vivre durant quelques jours à un rythme monacal. Il leur est demandé, en contrepartie « différents travaux, en s’associant et en apportant leur aide au projet de gestion patrimoniale ». Enfin, il est à noter que dans le cadre de l’association des Amis de Solan, (250 adhérents), sont très régulièrement organisées des conférences ou des journées de visite du monastère[5].

Domaine viticole

La tradition byzantine est de vivre au rythme de la terre. Le travail manuel n'est pas une activité profane séparée de la prière mais fait partie de l'activité sacrée. Cette pratique trouve son aboutissement « dans la manière de se nourrir, d'aborder la terre, de la cultiver, en respectant sa nature, ses rythmes, sa finalité[6]. ».

IGP Cévennes rosé et blanc du monastère

Ce qui implique que tous les mois se déroule la bénédiction des eaux, et, qu'à chaque vigile, le blé, le vin et l’huile sont bénis. « Le 6 août, enfin, les premières grappes de raisins sont bénies à la Liturgie de la fête de la Transfiguration. Cette fête revêt une importance particulière, elle est l’affirmation même de la foi chrétienne en la sanctification de la matière par le Christ[6]. ».

Une partie des terres agricoles du monastère sont plantées en vignes. Leur terroir qui se situe « sur le contrefort oriental du massif cristallin des Cévennes, sur le flanc nord de la vallée de la Tave. » est composé de roches sédimentaires où se mêlent des marnes, des bancs de calcaire, des grès rouges, des quartzites ainsi que des sols aréneux sur grès calcaires et des sols sableux sur grès ferrugineux[7].

Cette variété des terroirs a imposé d'élaborer des vins assemblant différents cépages, une tradition régionale, pour leur permettre d'exprimer toute la richesse et l’expression du terroir. Sur les cinq hectares plantés, entre 1958 et 1975, sont majoritaires le grenache noir, le carignan noir, le cinsault noir ainsi que la clairette rosée et blanche. De nouvelles plantations ont été effectuées depuis 2001, sur trois nouveaux hectares avec syrah, cabernet franc et vermentino[7].

À côté de la production de ses vins rouges, rosés et blancs, la salle de vente du monastère propose ses apéritifs à base de vin, ses confitures et pâtes de fruits, ses sels aromatisés, ses vinaigres ainsi que des livres, des icônes et de l'encens[8].

Bibliographie

Liens externes

Notes et références