Maurice Perrin

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 19 août 2014 à 04:32 et modifiée en dernier par HunsuBot (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.

Maurice Perrin ( à Rambervillers - à Nancy) est professeur de médecine à Nancy.

Origine familiale

Issu d'une famille vosgienne propriétaire de forêts, il est l'un des oncles du député de Nancy François Valentin.

Professeur de médecine

Licencié es lettres (philosophie) à 19 ans, il est interne des hôpitaux en 1898 puis docteur en médecine en 1901. Sa thèse porte sur les Polynérites. Agrégé en 1910, il est affecté à la clinique de la tuberculose où il reste pendant 25 ans. Il est titulaire de la chaire de thérapeutique et pharmacologie en 1925. Il est professeur de Clinique médicale à la Faculté de Médecine de Nancy en 1936. Sa thèse en 1932 porte sur "l'Echinococcose alvéolaire du foie"[1]. Ses articles sont très nombreux : plus de 200 communications, notamment à la "Revue médicale de l'Est", dès 1910 déjà.

Présidences

Il cumule de nombreuses présidences : fondateur et président de la société d'hydrologie et de climatologie de l'Est, président de la société de médecine de Nancy, président de la Fédération thermale et climatique des Vosges et de la région de l'Est, administrateur de la société des HBM dès 1914.

Il préside aussi, dans la deuxième moitié des années 1930, le conseil d'administration de la Presse de l'Est, qui édite le quotidien nancéien fondé en 1905 et lié à la Fédération républicaine et à Louis Marin depuis 1925.

Il fait partie de l'Académie de Stanislas[2] à partir de 1945 : membre titulaire le 20 avril 1945, vice-président en 1954-1955 et président en 1955-1956[3] .

Mandats électoraux et engagements politiques

Il est élu conseiller municipal URD de Nancy en 1933, réélu en 1935 sur la liste républicaine des intérêts de Nancy ou liste Daum, où voisinent des modérés, des candidats URD et des membres notoires des Jeunesses patriotes.

Il est membre de la Fédération républicaine et des Jeunesses patriotes. Il fait partie d'une structure nouvelle à Nancy, fondée fin 1933, le Centre lorrain d'action politique et sociale, qui a pour but, selon Maurice Perrin lui-même, "le groupement de tous les nationaux pour un effort commun vers la solution des grands problèmes de l'heure : tous les anti-cartellistes doivent y assister"[4] . S'y rencontrent les cadres de la Fédération républicaine et les Jeunesses patriotes notamment.

Il est l'un des signataires de l'appel du Rassemblement national lorrain et devient membre du comité directeur de ce groupement "national" opposé au Front populaire.

Activité militaire

Il est promu colonel de réserve en 1936.

Sources

  • Jean-François Colas, "Les droites nationales en Lorraine dans les années 1930 : acteurs, organisations, réseaux", Thèse de doctorat, Université de Paris X-Nanterre, 2002.
  • Bernard Legras, "Les professeurs de la faculté de médecine de Nancy, 1872-2005", 2006, p. 317.

Notes et références

  1. http://www.chu-besancon.fr/recherche/Rcom4.pdf
  2. (fr) « PERRIN Maurice », sur le site du Comité des travaux historiques et scientifiques (CTHS) (consulté le )
  3. Eloge de Maurice Perrin par R. Lienhart, Mémoires de l'Académie de Stanislas1955-1957, p. 173-176. Photographie h t p. 172. Décès évoqué dans le rapport annuel, Mémoires 1955-57, p. 266-267.
  4. Jean-François COLAS, "Les droites nationales en Lorraine dans les années 1930 : acteurs, organisations, réseaux", Thèse de doctorat, Université de Paris X, 2002, Tome I, p. 135