Margarete Müller

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Margarete Müller
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Comité central du Parti socialiste unifié d'Allemagne (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Distinctions

Margarete Müller, née le à Neustadt, arrondissement de Neustadt-en-Haute-Silésie (de) (Allemagne), est une femme politique est-allemande. À partir de 1963, elle est membre du Comité central du Parti socialiste unifié d'Allemagne (SED) et à partir de 1971 du Conseil d'État de la République démocratique allemande (RDA). Elle quitte ses fonctions à la chute de la dictature.

Biographie[modifier | modifier le code]

Margarete Müller naît à Neustadt (Haute-Silésie, Allemagne), de nos jours Prudnik (Pologne). Elle est issue d'une famille ouvrière. Elle est contrainte de s'exiler dans le Mecklembourg après la Seconde Guerre mondiale et devient conductrice de tracteur. En 1951, elle rejoint le Parti socialiste unifié d'Allemagne (SED), parti communiste dirigeant de la République démocratique allemande (RDA). Elle étudie les sciences agricoles à Demmin et à l'université de Leningrad jusqu'en 1958. Elle travaille ensuite dans une ferme collective LPG près de Galenbeck[1].

Margarete Müller avec Erich Honecker en 1972.

En janvier 1963, Margarete Müller rejoint le Comité central (ZK) du SED et est « candidate » (membre sans droit de vote) de son bureau politique. Elle est également élue députée à la Chambre du peuple. En 1971, elle est nommée au Conseil d'État, organe dirigeant de la RDA. Elle y est responsable de l'agriculture et de la production alimentaire[2].

En 1989, lors de la Révolution pacifique, elle démissionne du ZK avec l'ensemble du bureau politique. Elle quitte son mandat de députée et le Conseil d'État en janvier 1990. Elle est aussi exclue du SED-PDS[3].

Décorations[modifier | modifier le code]

Margarete Müller a reçu plusieurs distinctions importantes[2] :

Références[modifier | modifier le code]

  1. (de) « Margarete Müller », sur Munzinger-Archiv (consulté le ).
  2. a et b (de) Gabriele Baumgartner et Dieter Hebig, Biographisches Handbuch der SBZ/DDR, vol. Band 1+2, Munich, K.G. Saur, (ISBN 9783111699134, lire en ligne), p. 571.
  3. (de) Andreas Herbst et Helmut Müller-Enbergs, « Müller, Margarete », Bundesstiftung Aufarbeitung (consulté le ).

Liens externes[modifier | modifier le code]

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