Marcelle Monnet-Terrettaz

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Marcelle Monnet-Terrettaz
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Biographie
Naissance
(72 ans)
Fully
Nom de naissance
Marcelle Terrettaz
Nationalité
Suisse
Formation
École professionnelle Sion/Valais
Activité
Politicienne
Autres informations
Parti politique

Marcelle Monnet-Terrettaz, née Terrettaz à Fully le , est une femme politique valaisanne, féministe, membre et présidente du parti socialiste du Valais romand. Elle est présidente du Grand Conseil du canton du Valais en 2013-2014.

Biographie[modifier | modifier le code]

Treizième d'une famille de 14 enfants, Marcelle Monnet-Terrettaz effectue sa scolarité obligatoire à Fully.

Elle poursuit sa formation par un apprentissage de peintre en bâtiment. Pour être autorisée à suivre les cours professionnels avec les apprentis peintres en bâtiment, tous des garçons, elle doit obtenir une autorisation spéciale du Conseil d'État. Elle obtient en 1970[réf. nécessaire] le certificat fédéral de capacité de sa profession et le premier prix de sa volée ; elle le refuse cependant car il se présente sous la forme d'une montre d'homme[1].

Après son apprentissage, elle suit une formation de ludothécaire[réf. nécessaire]. Elle est présidente de l'association valaisanne des ludothèques à partir de 2009[2][Jusqu'à quand ?].

Depuis[réf. nécessaire] son mariage, elle réside dans la commune de Riddes. Elle a deux enfants[1].

Parcours politique[modifier | modifier le code]

Elle commence sa carrière politique en 2001, par une élection au Grand Conseil sur la liste du parti socialiste[3]. Elle est membre de la commission des finances et prend la tête de son groupe parlementaire en 2006. Le , elle endosse la fonction de présidente du Grand Conseil pour l'année 2013-2014[4],[5]. Elle est la quatrième femme à occuper le poste depuis que les Valaisannes ont obtenu le droit de vote en 1970[6],[7],[8]. Elle quitte le Grand Conseil à la fin de la législature 2013-2016, non sans avoir préalablement souligné la nécessité pour le canton de repenser le développement du tourisme, hors du ski et des remontées mécaniques[pertinence contestée][9].

Durant son année de présidence, elle rencontre notamment les milieux associatifs du canton pour les remercier pour tout leur travail et pour leur apport à la qualité de vie dans le canton[10]. Elle cherche également à sensibiliser les députés à la situation des personnes en situation de handicap en expérimentant personnellement les difficultés d'accès au bâtiment du Parlement en chaise roulante[11].

Parallèlement, elle est membre de l'exécutif communal de Riddes entre 2006 et 2016. Elle y est chargée de la sécurité de la culture, des naturalisations et de l'intégration[12].

Mandats associatifs[modifier | modifier le code]

Elle est présidente[Depuis quand ?] de l'association Solidarité Femmes, dont le but est d'« encourager toutes les femmes (quelle que soit leur appartenance politique) à s'engager dans la vie politique et sociale afin de promouvoir une société plus humaine, plus équitable et mieux équilibrée »[13]. Elle appelle à ce titre les partis à revoir leurs statuts et à exiger la parité entre hommes et femmes lors des élections communales de 2016[14] et constate que le nombre de femmes à viser la présidence de communes est encore trop restreint[15]. Interrogée sur le harcèlement, elle estime qu'il est nécessaire que les femmes sortent de leur silence[16] car l’irrespect envers les femmes n’épargne pas la politique cantonale. Elle a constaté elle-même que les députées sont parfois victimes de quolibets ou de « gestes pas toujours de bon aloi »[17].

Elle participe[source insuffisante], en , à la création de l'association Via Mulieris, dont le but consiste à valoriser l'histoire des femmes en Valais[18].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Alberto Cherubini, « Rouge de colère, elle refuse le premier prix: une montre d'homme! », L'Événement syndical,‎ (lire en ligne)
  2. Olivier Hugon, « Les ludothécaires dans le mouvement », Le Nouvelliste,‎ (lire en ligne)
  3. « Marcelle Monnet-Terrettaz sera bientôt première citoyenne du canton », sur Canal 9, (consulté le )
  4. Germann Eyer, « SP-Frau Marcelle », Walliser Bote,‎ (lire en ligne)
  5. « Parlement valaisan: Marcelle Monnet-Terrettaz élue première citoyenne du canton », sur radio Chablais, (consulté le )
  6. Didier Bender, « Marcelle Monnet-Terrettaz: portrait de la socialiste », sur Canal 9, (consulté le )
  7. (de) « Marcelle Monnet-Terrettaz ist höchste Walliserin », sur SRF, (consulté le )
  8. Jean-Yves Gabbud, « Une femme socialiste présidente », sur Le Nouvelliste, (consulté le )
  9. « L'État du Valais devra aider les remontées mécaniques », sur 24 Heures, (consulté le )
  10. Jean-Michel Cina, « Le Conseil d’État remercie la past-présidente du Grand Conseil », Communiqué de presse de l'État du Valais,‎
  11. Christine Savioz, « En chaise, elle secoue les députés. », Le Nouvelliste,‎ (lire en ligne)
  12. « Marcelle Monnet », sur Wikivalais, (consulté le )
  13. « Solidarité Femmes / Frauen Solidarität », sur Solidarité Femmes Valais (consulté le )
  14. « "Solidarité Femmes" prêt à s'engager pour A-L. Couchepin à Martigny », sur Rhône FM, (consulté le )
  15. « Les femmes ne sont pas assez nombreuses à briguer la présidence », sur Rhône FM, (consulté le )
  16. « Solidarité Femmes appelle les victimes de harcèlement sexuel à sortir de leur silence », sur Canal 9, (consulté le )
  17. « "Harcèlement", un mot qui trouve son sens aussi au Parlement valaisan », sur Rhône FM, (consulté le )
  18. « Via Mulieris », sur www.via-mulieris.ch, (consulté le )