Aller au contenu

Marba (peuple)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 22 février 2022 à 00:10 et modifiée en dernier par Jules* (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.

Les Marba, qui s'appellent eux-mêmes Marbana ou Azumeina, sont des populations de la Tandjilé et du Mayo-Kebbi au Tchad.

Sous le règne d'Azina, alors roi des Marba, beaucoup durent fuir pour se réfugier dans le Mayo Kebbi et le Chari-Baguirmi. Les Marba Gogor, après leur démêlé avec le chef Azina Kolong[1], ont traversé le Logone et les Mussey les ont suivis[2]. Après la mort d'Azina, la chefferie se divisa en deux canton : le Canton Kolong et le Canton Marba.

Les Marba, qui font partie du groupe générique appelé Banana (mon ami), occupent majoritairement Kélo, Baktchoro, Ngourneida, Guizedé, Guelendeng, Mailao, Tchendjou, Walia et sont une des grandes communautés de N'Djamena, la capitale.

Ils parlent le marba, une langue tchadique, apparentée au moussey, léo et au massa. Ces langues font partie du grand groupe Banana[3].

Activités

Annexes

Bibliographie

  • Baba Mamang, Les Marba : une communauté typique du sud du Tchad, CEFOD, 2009, 72 p.

Liens externes

Références

  1. Bernard Lanne, Histoire politique du Tchad de 1945 à 1958 : administration, partis, élections, KARTHALA, 1998, p. 236.
  2. Christian Seignobos, Henry Tourneux et Francine Lafarge, Les Mbara et leur langue (Tchad), vol. 6, Paris, Peeters Publishers, coll. « Langues et cultures africaines », , 319 p. (ISBN 2-85297-188-7), ?
  3. Géraud Magrin, Le sud du Tchad en mutation : des champs de coton aux sirènes de l'or noir, Quae, 2001, p. 46.