Manifestations anti-MONUSCO

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Manifestations anti-MONUSCO

Informations
Date -
Parties au conflit civil
Manifestants anti-ONU Drapeau des Nations unies MONUSCO
Drapeau de la république démocratique du Congo Police nationale congolaise
Personnages-clés
Non centralisé Drapeau des Nations unies António Guterres
Drapeau de la république démocratique du Congo Constant Ndima Kogba
Pertes
Au moins 19 morts
50 blessés

Les manifestations anti-MONUSCO sont des manifestations survenues du au mois d' en République démocratique du Congo. Les manifestations sont dirigées contre la MONUSCO, la force de maintien de la paix des Nations Unies dans le pays, qui a été accusée par des politiciens et des civils congolais de ne pas avoir pris de mesures pour mettre fin au conflit vieux de plusieurs décennies dans le pays. Les manifestants exigent que la MONUSCO quitte le pays.

Manifestations[modifier | modifier le code]

Le 25 juillet 2022, des manifestations ont commencé dans la ville congolaise de Goma contre la MONUSCO, que les manifestants ont accusée de ne pas avoir pris de mesures pour mettre fin au conflit vieux de plusieurs décennies dans le pays, et d'autres manifestations se sont ensuite manifestées le lendemain à Beni et Butembo. Selon la MONUSCO, les manifestants ont volé des armes à la police et ont vandalisé et pillé les installations de l'ONU[1], forçant le personnel de l'ONU à évacuer le siège de la MONUSCO à Goma via un pont aérien en hélicoptère[2].

Victimes[modifier | modifier le code]

Selon le porte-parole du gouvernement congolais Patrick Muyaya, cinq personnes ont été tuées et 50 autres ont été blessées à Goma. Le colonel Paul Ngoma, chef de la police de Butembo, a déclaré que sept personnes avaient été tuées dans la ville[3]. Le 27 juillet, quatre manifestants ont été électrocutés par un câble électrique abattu par des soldats de l'ONU[4].

La MONUSCO annonce quant à elle la mort de 5 Casques Bleus à la suite des manifestations : deux policiers indiens de l'ONU, ainsi que trois casques bleus marocains (dont un mort accidentellement). Une cérémonie d'hommage est organisée à Goma le en présence de Jean-Pierre Lacroix, secrétaire général adjoint de l'ONU, mais en l'absence des autorités congolaises[5].

Jean-Pierre Lacroix, secrétaire général adjoint de l'ONU, le 1er août 2022 lors d'une cérémonie hommage aux casques bleus morts pendant les manifestations.
Jean-Pierre Lacroix, secrétaire général adjoint de l'ONU, le 1er août 2022 à Goma lors d'une cérémonie hommage aux Casques Bleus morts pendant les manifestations.

Réactions[modifier | modifier le code]

  • Drapeau des Nations unies Nations unies : Farhan Haq, porte-parole des Nations unies, a déclaré : « Il (António Guterres) souligne que toute attaque dirigée contre les Casques bleus des Nations Unies peut constituer un crime de guerre et appelle les autorités congolaises à enquêter sur ces incidents et à traduire rapidement les responsables à la justice »[6].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en) « At least 15 killed as anti-UN protests spread in eastern DR Congo », sur Al Jazeera,
  2. (en) « Protesters demand UN troops leave DRC amid rising conflict », sur Al Jazeera,
  3. (en) « Two BSF men part of UN Peacekeeping Mission in Democratic Republic of Congo killed », sur The Indian Express,
  4. (en) « Four civilians electrocuted during Congo anti-U.N. protests », sur Reuters,
  5. « RDC : l'ONU rend hommage à cinq Casques bleus tués dans l'Est », sur lefigaro.fr,
  6. (en) « Guterres says attack on UN in Congo may be war crime, asks for investigation », sur France 24,