Mal-logement
Définition
Le mal-logement est un néologisme francophone[réf. nécessaire] défectueux (voir paragraphe Aspects linguistiques ci-après), adopté cependant par la Fondation Abbé-Pierre pour le logement des défavorisés, pour définir la situation d'insalubrité ou de grande précarité d'une partie des usagers (habitant dans au maximum 9 m2) ou aspirants au logement (habitant à plusieurs dans des chambres des foyers)[1]. Cette construction verbale a été dans un premier temps employée par certaines associations militantes, avant d'être reprise progressivement par quelques médias[2] dans les années 2000.
Il s'agit de personnes vivant dans des conditions très difficiles (privation de confort ou surpeuplement), ou en en situation d’occupation précaire (hôtel, caravanes…).
Chiffres en France
Selon le rapport 2012 de la Fondation Abbé-Pierre pour le logement des défavorisés, près de 3 700 000 de personnes sont « mal logées », plus de 5 millions de personnes sont fragilisées par la crise du logement et 10 millions de personnes sont aujourd‘hui touchées, de près ou de loin par la crise du logement[3],[4].
Selon cette fondation, le nombre de sans-abris a augmenté de 50 % depuis 2011 pour atteindre le chiffre de 141 500 personnes, dont 30 000 enfants début 2012[5].
Notes et références
- Le terme a été hâtivement lexicalisé par son apparition dans l'édition 2006 du dictionnaire Le Robert
- En France, notamment Le Monde, Libé, L'Humanité.
- LES CHIFFRES DU MAL-LOGEMENT EN 2012 Fondation Abbé-Pierre
- LA SYNTHÈSE DU RAPPORT 2012 SUR L’ÉTAT DU MAL-LOGEMENT EN FRANCE Fondation Abbé-Pierre
- Soixante ans après l'appel de l'abbé Pierre, le mal-logement perdure, Le Monde, 30 janvier 2014