Luigi Nazari di Calabiana

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Luigi Nazari di Calabiana
Image illustrative de l’article Luigi Nazari di Calabiana
Biographie
Naissance
Savillan
Décès (à 85 ans)
Milan
Évêque de l'Église catholique
Ordination épiscopale
Dernier titre ou fonction Archevêque de Milan
Évêque de Casale Monferrato

Blason
Ognun mi sente
(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org

Luigi Nazari di Calabiana, né à Savillan (en italien : Savigliano) le , mort à Milan le , est un homme politique et un archevêque catholique italien. Il est particulièrement connu pour la crise avec le gouvernement de 1855 qui porte son nom. Il est sénateur du au .

Biographie[modifier | modifier le code]

Luigi Nazari di Calabiana est le fils de Filippo, des comtes de Calabiana et de Sofia Toesca, des comtes de Castellazzo.

Luigi Nazari di Calabiana devient évêque de Casale le et archevêque de Milan du jusqu'à sa mort en 1893.

Il est aumônier du roi en 1847, conseiller d’État extraordinaire à partir du et membre du chapitre de l'insigne collégiale de Saint-André de Savillan. Il est nommé sénateur par le roi Charles-Albert, le puis grand officier de l'ordre de la Couronne d'Italie par le roi Vittorio Emanuele II, le et cavalier de l'ordre suprême de la Très Sainte Annonciade, le titre honorifique le plus important de la maison de Savoie, par le roi Humbert Ier en 1887.

Sa nomination à l'archevêché de Milan résout la difficile crise créée par la nomination de Paolo Angelo Ballerini en (en pleine deuxième guerre d'indépendance italienne) par le pape Pie IX sur l'indication de l’empereur François-Joseph Ier et non acceptée par le royaume d'Italie.

Toutefois, la nomination d'un évêque apprécié de la maison de Savoie n'est pas sans conséquence pour ses rapports avec le Saint-Siège parce que, contrairement à la tradition séculaire, Calabiana n'a jamais été créé cardinal.

Le catholicisme « intransigeant »[modifier | modifier le code]

Le tombe de Luigi Nazari dans le Dôme de Milan.

Calabiana prend possession de l’archidiocèse ambrosien le . La crise institutionnelle est finie, mais dans le diocèse de Milan, il faut assainir les inimitiés entre les laïcs et le clergé, et entre le clergé séculaire et le clergé régulier (ce dernier est l'élément le plus favorable au Pape et à sa domination temporelle, et donc le plus hostile au nouvel état italien).

L'archevêque Calabiana est considéré comme un membre des « conciliateurs » comme sont appelés les catholiques qui cherchent à diminuer les frictions entre l’État et l’Église. Par contre, l'archevêque Ballerini, dans son quasi exil de Seregno, est considéré comme le point de référence des catholiques intransigeants, les catholiques qui sont en totale opposition avec un état national.

Au concile Vatican I de 1870, Ballerini soutient la proclamation du dogme de l’infaillibilité pontificale, Calabiana appartient à la minorité anti-infaillibilité, même si par la suite, il obéit et invite son archidiocèse à l’obéissance.

Il meurt le à l'âge de 85 ans et est inhumé dans le Dôme de Milan.

Distinctions[modifier | modifier le code]

Source[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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