Leena Lander

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Leena Lander
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Leena Lander en 2010.
Nom de naissance Leena Pöyhönen
Naissance (68 ans)
Turku, Finlande
Activité principale
romancière
Distinctions
Auteur
Langue d’écriture finnois
Genres

Leena Lander (née Leena Pöyhönen le à Turku) est une romancière finlandaise[1].

Biographie[modifier | modifier le code]

En 1978, elle obtient son bachelor ès lettres de l'université de Turku.

Leena Lander se marie avec Esa Silander et ils auront trois fils. Lander est son pseudonyme qui est une abréviation de Silander. En 2008, Leena Lander se remarie avec Hannu Raittila et prend le nom de Leena Raittila, mais elle garde son pseudonyme. Le couple habite Turku[1].

Ouvrages[modifier | modifier le code]

Ouvrages traduits en français[modifier | modifier le code]

Romans[modifier | modifier le code]

Pièces de théâtre et pièces radiophoniques[modifier | modifier le code]

Prix[modifier | modifier le code]

Sur quelques œuvres[modifier | modifier le code]

Vienne la tempête[modifier | modifier le code]

Dans les années troublées 1930-1940, loin d'Helsinki, autour de la mine (de nickel) du Mont-Loki (dieu nordique de la discorde), quelque part entre Talvivaara et la région de Petsamo, à la frontière russe, vit tant bien que mal le couple du porion Eero Harjula et de son épouse (Da)vida Harjula, féministe, socialiste, interprète. Le géologue et géophysicien irlandais Sean O'Brien y vient en mission trois étés de suite : il disparaît mystérieusement en , alors que, dans cette famille, meurt étrangement la petite Aino Helena (6 ans), et naît Olavi.

Dans les années 2000, Iris Lehto, sœur d'Anémone et Violette, toutes trois filles d'Olavi Harjula, revient à Mont-Loki, pour un reportage sur la mine, reconvertie en site souterrain de stockage de déchets nucléaires. Elle y rencontre une opposante, sa grand-tante Tatiana (Natalia Viita), belle-sœur de Vida, veuve, photographe, qui conserve une grande partie de la mémoire de la famille. Iris, qui vit mal son mariage et sa grossesse, s'y perd ou s'y retrouve : se sacrifier, sacrifier son enfant, comme Abraham, ou comme chez les Incas.

Le texte explore pierres et blocs de granite, minerais et minéraux, avec entre autres un formidable projet de monument funéraire à Emmanuel Aarnio, mineur victime d'accident du travail vers 1930, et premier mari de Vida.

Les traumatismes du passé éclairent parfois, partiellement, les traumatismes d'aujourd'hui.

Enfin, le site d'enfouissement de Mont-Loki, commencé en 1988, est précurseur de l'ambitieux projet actuel Onkalo[2],[3].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b (fi) Pia Hanttu-Kiskonen, « Kirjailijaparista turkulaisia », Turun Sanomat, (consulté le )
  2. « Stockage : Cigéo et Onkalo sont-ils comparables ? », sur Sfen (consulté le ).
  3. « Le projet Onkalo », sur leprojetonkalo.wordpress.com, (consulté le ).

Liens externes[modifier | modifier le code]

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