La Maîtresse de Brecht

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La Maîtresse de Brecht
Auteur Jacques-Pierre Amette
Pays France
Genre Roman
Éditeur Albin Michel
Date de parution 2003
Nombre de pages 306
ISBN 2226141634

La Maîtresse de Brecht est un roman de Jacques-Pierre Amette publié le et ayant obtenu le prix Goncourt la même année.

Résumé[modifier | modifier le code]

En 1948, le dramaturge Bertolt Brecht quitte New York pour revenir à Berlin-Est après 15 ans d'exil : il rencontre une jeune femme, Maria Eich, dont il s'éprend et veut la mettre en scène au Berliner Ensemble, mais qui s'avère être une espionne au service de la Stasi, les services secrets est-allemands qui se méfient de l'auteur[1],[2].

Amette, passionné par Brecht, s'inspire du Journal intime, Mère Courage et ses enfants et L'Opéra de quat'sous. Le personnage de Maria rappelle plusieurs femmes dans l'entourage de Brecht[3].

Distinction[modifier | modifier le code]

Le roman remporte le prix Goncourt du centenaire avec 7 voix contre 2 pour Windows on the World de Frédéric Beigbeder et une pour Dans la guerre d'Alice Ferney. Il y eut une polémique du fait que le Goncourt exceptionnellement fut annoncé de manière anticipée pour garder la primauté du lauréat et de la médiatisation[4],[5].

Les autres romans sélectionnés furent[6] :

Éditions[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. Un livre, un jour n°2902.
  2. « Poupée gonflante », sur A Voir A Lire,
  3. « "Brecht, quel voyou !" », sur L'Obs,
  4. « Jacques-Pierre Amette, Goncourt du centenaire », sur L'Obs,
  5. « Un Goncourt anticipé pour Jacques-Pierre Amette », sur Le Monde,
  6. « La première sélection », sur L'Obs,