L'Athlète fantôme (film, 1919)

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L'athlète fantôme
Réalisation Raimondo Scotti
Scénario Renée Deliot
Acteurs principaux
Durée 85 min
Sortie 1919

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

L'Athlète fantôme (L'atleta fantasma en italien) est un film muet réalisé par Raimondo Scotti en 1919 sur un scénario de Renée Deliot. Mario Guaita-Ausonia, dans son rôle d'homme-muscle, en est l'interprète principal.

Synopsis[modifier | modifier le code]

Courtisée sans succès par Harry Audresen, la jolie Jenny Ladimoor reçoit en cadeau de son père richissime un bijou exposé en salle des ventes. Mais, dans la nuit, deux piteux brigands, antiquaires le jour, tentent de le dérober. Un athlète fantôme, héros masqué à la musculature impressionnante, contrecarre leurs plans et les met à la porte. Les deux malfrats récidivent et kidnappent Jenny. Le justicier masqué tente de la libérer, mais il est capturé. Heureusement, la police intervient et libère Jenny et le héros. Ce dernier n'est autre que le timide Harry Audresen. Le film se termine par une déclaration d'amour.

Fiche technique[modifier | modifier le code]

  • Titre français : L'athlète fantôme
  • Titre italien : L'atleta fantasma
  • Titre portugais : O atleta fantasma
  • Réalisation : Raimondo Scotti
  • Sociétés de production : De Film Giglio, Turin
  • Longueur : 1 933 m[1]
  • Format : Noir et blanc, muet
  • Date de sortie : Drapeau de l'Italie Italie : Drapeau du Portugal Portugal :
  • Archives : Musée national du cinéma italien

Distribution[modifier | modifier le code]

  • Mario Guaita-Ausonia : Harry Audresen, l'athlète fantôme
  • Elsa Zara : Miss Jenny Ladimoor
  • Gaetano Rossi
  • Dino Bonaiuti

Analyse[modifier | modifier le code]

Écrit par Renée Deliot, la « seule femme qui semble avoir exercé de façon continue en tant que scénariste »[2] dans les premières années du cinéma européen, le scénario reprend le decorum des Maciste, hommes forts du cinéma de l'époque, qui rappelle les personnages de justicier masqué tels Arsène Lupin, Fantômas et Zorro[3]. Il enchaine les scènes d'action jusqu'au happy end final.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (it) Valeria Borello, « L'atleta fantasma », sur Enciclopedia del cinema in Piemonte
  2. (it) Monica Dall'Asta, « Non solo dive. Pioniere del cinema italiano », Non solo dive. Livret introductif,‎ (lire en ligne)
  3. Hypergol, « … ‘ Hola CABALLERO !! ’… », sur Home Ô si, (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]