Koleka Putuma

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Koleka Putuma
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PEN SA Student Writing Prize (d) ()
Glenna Luschei Prize for African Poetry (d) ()
OkayAfrica 100 Women ()Voir et modifier les données sur Wikidata

Koleka Putuma est une poète et dramaturge sud-africaine, née à Port Elizabeth le .

Biographie[modifier | modifier le code]

Koleka Putuma naît à Port Elizabeth, en Afrique du Sud, le 22 mars 1993[1],[2]. Elle effectue des études à l'université du Cap[3].

En 2014, elle remporte le National Poetry Slam Championship[1]. En 2016, encore étudiante, un de ses poèmes, Water, lui vaut de recevoir le PEN South Africa Student Writing Prize[1],[3],[4]. Ce poème est utilisé dans les écoles pour rappeler que l'accès à l'eau est politique, historique et racialisé[5].

En 2017, elle publie le recueil de poésie Collective Amnesia, salué par la critique[6],[7],[8]. Il aborde des thèmes tels que les identités féminines, l’avortement, l’invisibilité des populations opprimées et la culture queer[9]. Le livre se vend en quelques milliers d’exemplaires, il est traduit en espagnol par Lawrence Schimel et Arrate Hidalgo[10], puis en danois. Elle devient le poète le plus vendu de l’histoire sud-africaine[11].

Son travail pour la scène théâtrale est également salué par la critique[12],[13] et traite là aussi de thématiques contemporaines. Une de ses pièces, No Easter Sunday for Queers, a ainsi attiré l'attention sur la discrimination dont peuvent être victimes les lesbiennes en Afrique du Sud[14].

Principales publications[modifier | modifier le code]

Recueils de poésie[modifier | modifier le code]

  • Imbebwu Yesini (2016)
  • Collective Amnesia (2017)

Pièces de théâtre[modifier | modifier le code]

  • SCOOP: kitchen play for carers and babes (2013)
  • Ekhaya
  • UHM (2014)
  • Woza Sarafina (2016)
  • Mbuzeni’ (2018)
  • No Easter Sunday for Queers (2019)

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c (en) « The universe and poet Koleka Putuma are in negotiations », Mail & Guardian,‎ (lire en ligne)
  2. (de) « Koleka Putuma », sur Poetry on the road
  3. a et b (en) « UCT alumnus wins PEN SA Student Writing Prize », sur le site de l’ université du Cap,
  4. (en) Nick Mulgrew, « Water by Koleka Putuma | PEN South Africa »,
  5. (en) « Koleka Putuma: Water - Classroom », sur Art & Education
  6. (en) « Portrait of the poet as a young genius: Bongani Madondo reviews Koleka Putuma's Collective Amnesia », The Johannesburg Review of Books,‎ (lire en ligne)
  7. (en) « Koleka Putuma's poems of celebration, grief and rage », Mail & Guardian,‎ (lire en ligne)
  8. (en) Vangile Gantsho, « Collective Amnesia, Koleka Putuma : reviews », New Coin Poetry, vol. 53, no 2,‎ 2017-, p. 77–80 (ISSN 0028-4459, lire en ligne)
  9. Claire Beghin, « Trois recueils de poèmes à lire pour s’évader », Vogue Paris,‎ (lire en ligne)
  10. (en) James Murua, « Koleka Putuma poetry collection "Collective Amnesia" now in Spanish », sur James Murua's Literature Blog,
  11. (en) Raphael d'Abdon, « 'You Say "Performance Poet", I Hear "Dance Nigger, Dance"': Problematizing the Notion of Performance Poetry in South Africa », English Studies in Africa, vol. 61, no 2,‎ , p. 49–62 (ISSN 0013-8398, DOI 10.1080/00138398.2018.1540154)
  12. (en) Alison Hofer, « Contemporary plays by African women », South African Theatre Journal,‎ , p. 1–5 (ISSN 1013-7548, DOI 10.1080/10137548.2019.1676571)
  13. (en) Elleke Boehmer, Postcolonial Poetics: 21st-Century Critical Readings, Springer International Publishing, , 173–192 p. (ISBN 978-3-319-90341-5, DOI 10.1007/978-3-319-90341-5_8), « The Transformative Force of the Postcolonial Line: Protest Poetry and the Global Short Story »
  14. (en) « Koleka Putuma's "No Easter Sunday for Queers" », The Theatre Times,‎ (lire en ligne)

Liens externes[modifier | modifier le code]