José Gorostiza

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José Gorostiza
Nom de naissance José Gorostiza Alcalá
Naissance
Villahermosa, Tabasco
Drapeau du Mexique Mexique
Décès (à 71 ans)
Mexico, Mexico
Drapeau du Mexique Mexique
Activité principale
Distinctions
Premio Mazatlán de Literatura (1964)
Premio Nacional de Ciencias y Artes (1968)
Auteur
Langue d’écriture Espagnol
Mouvement Los Contemporáneos
Genres

Œuvres principales

  • Canciones para cantar en las barcas (1925)
  • Muerte sin fin (1939)

Compléments

José Gorostiza (VillahermosaMexico) est un poète, écrivain, professeur, fonctionnaire et diplomate mexicain. Malgré la paucité de son œuvre, il est reconnu au sein des lettres mexicaines et hispaniques pour sa poésie moderne, en particulier le long poème Muerte sin fin (Mort sans fin).

Biographie[modifier | modifier le code]

Né le à Villahermosa, capitale de l'État de Tabasco, au sud-est du Mexique.

Il a été ambassadeur, sous-secrétaire et secrétaire aux Affaires étrangères. Il a présidé durant quelque temps la Commission nationale de l'énergie nucléaire. Très jeune, en 1925, il a publié ses Chansons à chanter en barque, qui, selon Federico de Onis, est une « résurrection moderne de la poésie populaire classique, avec des recherches dignes du lyrisme le plus pur ».

De 1928 à 1931, il se joignit au groupe de poètes de la revue Les contemporains (collectif d'artistes réunis autour de la revue éponyme et actif entre 1928 et 1931) dont les principaux membres étaient Xavier Villaurrutia, Carlos Pellicer, Jaime Torres Bodet, Bernardo Ortiz de Montellano et Salvador Novo. Influencés par la nouvelle poésie française (Valéry, Gide, Cocteau, Supervielle, Max Jacob) et par les poètes espagnols de leur génération (Lorca, Alberti, Jorge Guillén), les « Contemporains » étaient principalement préoccupés par l'esthétisme, la beauté de l'expression.

José Gorostiza publia en 1939 son chef-d'œuvre, Mort sans fin.

Il mourut au Mexique en 1973[1].

Récompenses[modifier | modifier le code]

  • 1954 : Élection à l'Académie mexicaine de la langue (Academia Mexicana de la Lengua), où il occupe le siège 35 jusqu'à sa mort en 1973[2].
  • 1964 : Premio Mazatlán de Literatura (Prix Mazatlán de littérature), remis à l'œuvre jugée la meilleure publiée l'année précédente, pour Poesía (Poésie).
  • 1968 : Premio Nacional de Ciencias y Artes (Prix National des Sciences et des Arts), remis en reconnaissance à un individu ou un organisme ayant grandement contribué à l'enrichissement du patrimoine culturel et scientifique mexicain[3], dans la catégorie « Lingüística y Literatura » (« Linguistique et littérature »).

Œuvres[modifier | modifier le code]

  • (es) Canciones para cantar en las barcas, 1925, poésie
  • Mort sans fin et autres poèmes, La Différence, coll. « Orphée », 1991 ((es) Muerte sin fin, 1939), poésie, trad. Claude Couffon
  • (es) Poesía, Fondo de Cultura Económica, 1964, poésie
    Contient Notas sobre poesía (Notes sur la poésie, court essai sur la poésie en général et sa pratique poétique particulière), Canciones para cantar en las barcas (Chansons à chanter en barque, recueil de poèmes), Del poema frustrado (Du poème frustré, ensemble de poèmes non réunis en livre précédemment) et Muerte sin fin (Mort sans fin, long poème comprenant plusieurs sections).
  • (es) Prosa, 1969, essais
  • (es) Epistolario, 1918-1940, 1988, correspondance
    Édité par Guillermo Sheridan.
  • (es) Poesía completa, 1996, poésie
    Édité par Guillermo Sheridan.
  • (es) Poesía y prosa, Siglo XXI Editores, 2007
    Édité par Miguel Capistrán.

Dans la littérature[modifier | modifier le code]

  • Un passage du poème Mort sans fin est cité dans le roman de Carlos Castaneda, La Force du silence[4].
  • Cette oeuvre est aussi citée en temps qu'Epigraphe dans La mort d'Artemio Cruz de Carlos Fuentes.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. José Gorostina (trad. de l'espagnol), Mort sans fin et autres poèmes, Paris, Orphée La Différence, , 128 p. (ISBN 2-7291-0633-2), p. 126.
  2. (es) Voir Membres de l'Académie mexicaine de la langue (es)
  3. (es) « Premios y concursos » (consulté le )
  4. Carlos Castaneda, La force du silence : nouvelles leçons de Don Juan, Paris, Collection Témoins/Gallimard, , 269 p. (ISBN 2-07-071459-4), page 120.

Liens externes[modifier | modifier le code]